Famille de Witte (Bruxelles)

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La famille de Witte, dont il est ici question, est une famille de la bourgeoisie de Bruxelles, dont les membres furent orfèvres, tireurs d'or et d'argent et conseiller des Monnaies.

Généalogie[modifier | modifier le code]

I. Jean de Witte, demeura à Paris avec ses enfants[1], épousa N.**** (qui veuve se remaria avec Hendrick de Backer, tireur d’or et d’argent, né bourgeois d’Anvers) :

a ) Jean-Charles de Witte, le Vieux (den Oude), suit sub II.
b) Israël de Witte, reçu gratuitement le 28 février 1657 à la bourgeoisie de Bruxelles aussi longtemps qu'il exercera l'activité de tireur de fil d'or[2], maître tireur d’or et d’argent, maître de la Monnaie à Bruxelles, mort le 28 janvier 1695, il avait poursuivi l'exploitation de la manufacture de fils d’or et d’argent fondée par son beau père Hendrick de Backer dont il fut apprenti, il épousa en premières noces Christina de Winter, funérailles aux Récollets le 16 mars 1670, et en secondes noces Helena Snellincx. Il est le beau-frère de Pierre Symons, également tireur d'or et d'argent, reçu lui aussi gratuitement à la bourgeoisie de Bruxelles, déclarant qu'il pourrait employer cinquante à soixante ou même plus de personnes à son industrie[3].

II. Jean-Charles de Witte, le Vieux (den Oude), né à Anvers, marchand (coopman), reçu bourgeois de Bruxelles le 23 février 1649, épousa Dorothée van Buyseghem dit Buys, issue des lignages Sweerts et Sleeus[4]. Dont :

a) Jean-Charles de Witte (le Jeune), suit sous III.
Signature du sculpteur Pierre Van Dievoet et de son épouse Dorothée de Witte, 17 juillet 1709.
b) Dorothée de Witte, épousa en premières noces Jacques vander Borcht, maître tireur d'or et d'argent, et en secondes noces en l'église de Saint-Jacques-sur-Caudenberg à Bruxelles, le 19 juin 1697 (tt. Pierre Grenus et François Thibaut), Pierre van Dievoet, sculpteur. Dorothée de Witte eut de son premier mariage avec Jacques van der Borcht :
aa) Jean-Charles Vander Borcht baptisé à Saint-Géry le 22 novembre 1668 (ss. Israël de Witte et Catherine le Rats), funérailles à Sainte-Gudule le 4 mai 1735 (mort des suites d'un coup de canne qu'il reçut d'un individu alors qu'il rentrait du Salut aux Capucins), maître tireur d'or et d'argent, conseiller et maître général des Monnaies, épousa à Notre-Dame de la Chapelle, le 17 octobre 1688, Catherine Baeyens, morte en 1707, fille de Jean-François Baeyens et Jeanne Huva.
bb) Anne van der Borcht (1670-1708), qui épousa le 7 juin 1696, Jean-Baptiste van Dievoet (1663-1751), frère du sculpteur Pierre van Dievoet, qui épousera un an plus tard le 19 juin 1697, Dorothée de Witte, belle-mère de son frère.
c) Magdalena de Witte, béguine.

III. Jean-Charles de Witte, le Jeune, orfèvre (zilversmid).

Blason[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Edmond Roobaert, Lexicon van de Brusselse edelsmeden, Bruxelles : Safran Publishers, 2019, sub verbo "[461] DE WITTE Israël" et "[462] WIT[TE], Jan Karel de", p. 284, 285, 286, 287.
  • Jan Caluwaerts, Poorters van Brussel / Bourgeois de Bruxelles, tome II, 1601-1695, Louvain, 2005, p. 326.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Edmond Roobaert, Lexicon van de Brusselse edelsmeden, Bruxelles : Safran Publishers, 2019, p. 285 : « 30 october 1691 : op verzoek van Israël de Witte, muntmeester van de Koninklijke Munt te Brussel, verklaren twee boden te paard van de koning, dat Jan de Witte, vader van Israël en zijn kinderen te Parijs hebben geleefd ».
  2. Jan Caluwaerts, Poorters van Brussel / Bourgeois de Bruxelles, tome II, 1601-1695, Louvain, 2005, p. 326 : " Israël de Witte : « Sr Peeter Simons sijnen swaeger. Gratis geadmitteert "soo lange de suppliant alhier de manufacture van goudtdraettrecker ten contentemente van mijne heeren sal exerceren" ».
  3. Jan Caluwaerts, Poorters van Brussel / Bourgeois de Bruxelles, tome II, 1601-1695, Louvain, 2005, pp. 291-292 : « Symons, Peeter, ° Antwerpen, Hij verklaart "dat hij aen U.E. heeft gedaen soodanich contentement van sijne experientie ende hervarentheyt in 't recken van gaut ende silverdraet.......daegelijcx wel soude connen employen tusschen die vijfftich & sestich persoonen ende noch meer....Gratis geadmittert ».
  4. Filiations lignagères bruxelloises contemporaines, Bruxelles, 2015, p. 102, filiation 22, descendance de Goessen van Cotthem (père de Gilles échevin du Sweerts en 1446, 1451, 1458, 1465), et Maria van Huldenberg et p. 163, filiation 118, descendance de Jan van Buyseghem di Buys, inscrit au Sleeus en 1376, époux de Joanna de Roover.

Liens internes[modifier | modifier le code]