Famille Muzaka

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Muzaka
Image illustrative de l’article Famille Muzaka
Les armoiries des Muzaka se trouvent en bas-relief sur le mur de la résidence du Palazzo Argentina à Francavilla Fontana (Italie), comme mentionné pour la première fois par Rosario Jurlaro dans son ouvrage "I Musachi despoti d'Epiro : in Puglia a salvamento".

Devise Antoine Musacchio: "Pour les meilleurs et pour l'Épire"
Lignées Noms alternatifs: Muzakajt, Muzaki,[1], Musachi,[1] Musacchio, Musacchia, Molesachi[2], Muzhaku, Musaka, Musaki, Musac[3], and Musacus[3].

Alliances avec les familles Arianiti et Kastrioti

Membres notables : Andrea I Muzaka, Andrea II Muzaka, Teodor I Muzaka, Teodor II Muzaka, Teodor III Muzaka, Gjon Muzaka

Période famille fondée au XIIIe siècle
Pays ou province d’origine région de Myzeqe, Lekas (actuel sud-est de l'Albanie)
Pays Albanie médiévale
Demeures Berat

Les Muzaka étaient une famille noble albanaise qui régnait sur la région de Myzeqe (Albanie méridionale) à la fin du Moyen Âge. Les Muzaka sont aussi considérés par certains auteurs comme une tribu ou un clan[4],[1]. Le premier document historique qui mentionne la famille Muzaka (vers 1090) a été rédigé par l'historienne byzantine Anna Comnène. À la fin du XIIIe et au début du XIVe siècle, les membres de la famille Muzaka contrôlaient une région située entre les rivières Devoll et Vjosë. Certains d'entre eux étaient fidèles à l'Empire byzantin tandis que d'autres s'étaient alliés à Charles d'Anjou, qui leur donna (ainsi qu'à d'autres membres de la noblesse albanaise) de hauts titres de noblesse de type byzantin (tels que Sébastokrator) afin de les soumettre plus facilement. Pendant une courte période, l'empereur serbe Stefan Dušan occupa l'Albanie (1331-1355), y compris les domaines de la famille Muzaka, mais après la mort de Dušan, les Muzaka reprirent leurs anciennes possessions. Après la bataille de Savra en 1385, le territoire de l'Albanie passa sous la domination de l'Empire ottoman. Les Muzaka servirent les Ottomans jusqu'en 1444, date à laquelle Theodor Corona Musachi rejoignit la rébellion de Skanderbeg. Lorsque les Ottomans réprimèrent la rébellion de Skanderbeg et s'emparèrent du territoire de l'Albanie vénitienne au XVe siècle, de nombreux membres de la famille Muzaka firent retraite en Italie. Ceux qui restèrent en Albanie ottomane perdirent leurs droits féodaux. Certains se convertirent à l'islam et atteignirent des rangs élevés dans la hiérarchie militaire et administrative ottomane.

Les membres notables de la famille Muzaka sont Andrea II Muzaka, Gjon Muzaka, Theodor Corona Musachi et Andrea I Muzaka, entre autres. Le dernier membre notable de la famille Muzaka qui trouva réfuge en Italie mourut à Naples en 1600.

Histoire[modifier | modifier le code]

Origine[modifier | modifier le code]

Les Muzaka étaient l'une des familles d'origine albanaise les plus importantes. La famille venait de la région du bas Opar (Lekas). Dans la région du village de Lavdar et dans les hameaux voisins se trouvent de nombreux lieux de sépulture ancestraux de la famille. Gjon Muzaka a affirmé que la famille avait reçu son nom de la région de Myzeqë, du nom de sa population, les Molosses, à travers une altération du nom Molossi (en Molosachi, puis Musachi)[5]. Les armoiries de la famille Muzaka étaient un aigle à deux têtes[6].

La première mention de la famille Muzaka, en tant que commandant loyal d'Alexios I Komnenos (r. 1081-1118) vers 1090, se trouve dans les travaux de l'historienne byzantine Anna Comnene[7]. L'un des premiers membres notables de la famille fut Andrea I Muzaki. Comme certains autres membres de la noblesse albanaise, il reçut de Charles d'Anjou un haut titre de noblesse de type byzantin, comme celui de sébastokrator. Charles d'Anjou voulait ainsi les soumettre plus facilement[8],[2]. En 1279, Gjon I Muzaka, qui resta fidèle aux Byzantins et résista à la conquête angevine de l'Albanie, fut capturé par les forces de Charles d'Anjou, mais sous la pression des nobles albanais locaux, il fut plus tard libéré. La famille Muzaka resta fidèle à l'Empire byzantin et résista à l'expansion du royaume serbe. À la fin du XIIIe et au début du XIVe siècle, les membres de la famille Muzaka contrôlaient une région située entre les rivières Devoll et Vjosë. Andrea Ier régna entre 1280 et 1319 ; Andrea II régna, avec quelques interruptions, entre 1319 et 1372[9]. En 1319, trois membres de la famille Muzaka tentèrent même d'obtenir l'aide du pape. Pour leur loyauté envers Byzance, le chef de la famille Andrea II Muzaka obtint le titre de despote en 1335, tandis que d'autres membres de la Muzaka firent carrière dans le gouvernement byzantin de Constantinople.

Dès qu'André II Muzaka eut obtenu le titre de despote, il approuva une révolte anti-byzantine (1335-1341) dans ses domaines, et s'allia également avec les Anjou de Naples le 30 décembre 1336, alors qu'il était reconnu comme un vassal de Robert, prince de Tarente. Comme preuve de sa fidélité à la maison capétienne d'Anjou, Andrea II Muzaka dut laisser un de ses fils en otage à Durazzo.

En 1336, l'Empire serbe dirigé par Stefan Dušan s'empara de Durazzo, contrôlé par les Angevins, y compris le territoire sous le contrôle de la famille Muzaka. Bien que les Angevins aient réussi à reconquérir Durazzo, Dušan poursuivit son expansion et, au cours de la période 1337-1345, il prit possession de Kanina et Valona (dans le sud de l'Albanie moderne).[10] Le combat de la noblesse Muzaka contre les forces serbes eut lieu vers 1340. Les forces d'André II Muzaka vainquirent l'armée serbe sur la montagne Pelister.[10] Après la mort de Stefan Dušan en 1355 et l'effondrement de l'Empire serbe, la famille Muzaka de Berat reprit le contrôle de certaines parties du sud-est de l'Albanie actuelle ainsi que du nord de la Grèce avec Kastoria[11], qu'Andrew II Musachi avait capturé au prince Marko après la bataille de Maritsa en 1371.[12]

Après la mort d'André II Muzaka en 1372, ses descendants héritèrent du contrôle de ses anciens domaines. Theodor II Muzaka hérita du contrôle de Muzaqeya et de Berat, tandis que son fils Gjin (1337-1389) hérita de Kastoria[13] Selon la chronique de Gjon Muzaka (répétée dans certains ouvrages historiques), Comita, l'une des filles d'André II Muzaka, épousa Balša II. D'autres auteurs confirment que Balša II se maria en 1372 et prit le contrôle du territoire au sud de Durazzo, y compris Valona et Kanine, en guise de dot. Pourtant, de nombreux érudits pensent que Balša II n'a pas épousé Comita Muzaka mais Komnena, fille de John Komnenos Asen, qui prit le contrôle de Valona et de Karine après la mort de son frère Alexandre au début de 1372. La même chronique mentionne Théodor II Muzaka comme l'un des participants à la bataille du Kosovo en 1389, aux côtés du prince Marko[5]. La famille Muzaka était en conflit avec le prince Marko avant sa mort en 1396, ce qui explique probablement pourquoi Theodor Corona Musachi est célébré dans la poésie épique slave du sud et serbe sous le nom de Korun Aramija, l'ennemi de Marko[14].

Une église grecque orthodoxe (église Saint-Athanase de Mouzaki) située à Kastoria, en Grèce, a été construite en 1383-1384 par Teodor II Muzaka[15] et dédiée à Saint-Athanase. Teodor II Muzaka mourut en 1389 lors de la bataille du Kosovo[16] contre les Ottomans.

Période de l'Empire ottoman[modifier | modifier le code]

Église Saint-Athanase de Mouzaki à Kastoria

Après la bataille de Savra en 1385, la région de Myzeqe et la majeure partie de la noblesse albanaise passèrent sous le contrôle de l'Empire ottoman. Les premiers signes de la rivalité entre Venise et les Ottomans en Albanie apparurent en 1387 et après la mort de Gjergj Thopia en 1391, lorsque de nombreux nobles albanais, dont Andrea III Muzaka, furent soumis à une forte influence de Venise. Pour mettre fin à cette influence, Bayezid I lança une campagne en 1394 et rétablit le contrôle ottoman sur la majeure partie de l'Albanie[17].

Au cours de la période 1415-1417, l'Empire ottoman annexa Vlorë et Berat, et mit fin au règne de la famille Muzaka. Certains de ses membres se convertirent toutefois à l'islam et devinrent des fonctionnaires ottomans, comme Jakub Bey, fils de Theodor Corona Musachi, qui était sanjakbey du Sanjak ottoman d'Albanie pendant la révolte albanaise de 1432-1436[18]. Certains prétendent que le père de Jakub, Theodor Corona Musachi, participa à la révolte; d'autres soulignent au contraire qu'aucun document contemporain ne soutient de telles affirmations[19]. Jakub Bey Muzaka maintint son poste de sanjakbey du Sanjak d'Albanie jusqu'en septembre 1442[20]. Il était l'un des 16 sanjakbeys ottomans sous le commandement de Sihàb ed-Dîn Pasa qui furent tués par les forces chrétiennes commandées par Janos Hunyadi dans une bataille près de la rivière Ialomița[21]. Il avait eu un fils, Jusuf Celebi, qui fut timariote à Kalkandelen (Tetovo) en 1455.[22]

En 1444, Theodor Corona Musachi rejoignit la rébellion de Skanderbeg. En 1455, Skanderbeg tenta de reprendre la ville de Berta mais échoua. Après sa mort, de nombreux membres de familles nobles albanaises qui étaient auparavant opposées aux Ottomans, comme les familles Arianiti, Zenebishi et Muzaka, se convertirent à l'islam et atteignirent des rangs élevés dans la hiérarchie militaire et administrative de l'Albanie ottomane[23]. Même si le nouveau régime ottoman les laissèrent souvent gouverner les terres héritées de leurs ancêtres, il les obligea toutefois à abandonner une partie de leurs territoires et de leurs droits féodaux[24].

Selon certaines sources, le dernier membre de la famille Muzaka est mort à Naples en 1600[25]. Pourtant, il existe d’autres personnalités notables enregistrées comme membres de la famille Muzaka après 1600. Au milieu du XVIIIe siècle, un sanjakbey du Sanjak d'Avlona était Ahmet Pacha Kurt, de la famille Muzaka, qui fut ensuite nommé au poste de derbendci aga (gardien des cols de montagne), poste qu'il occupa jusqu'à ce que le sultan nomme à sa place le petit-fils d'Ahmet, Ali Pacha Tepelena[26].

Membres notables[modifier | modifier le code]

Les membres notables de la famille Muzaka comprennent notamment :

  • Andrea I Muzaka (fl. 1280-1313)
  • Teodor I Muzaka (fl. 1319-1331)
  • Andrea II Muzaka (fl. 1331-1372)
  • Mentulo Muzaka (fl. 1319), seigneur de Këlcyrë[27]
  • Domenico Moncino Musachi, frère de Gjin Maria Musachi et père de Vojsava Kastrioti (Hopf, Chroniques gréco-romaines, p. 308).
  • Théodore II Muzaka (mort en 1389)
  • Voisava Kastrioti (fl. 1402-1405)[28]
  • Théodore III Muzaka (fl. 1389-1412)
  • Teodor III Muzaka (mort en 1449), seigneur de Berat (r. ?—1417)
  • Maria Muzaka[29], la première épouse de Gjergj Arianiti[30] et mère de Donika Kastrioti, l'épouse de Skanderbeg.
  • Jakub bey, sanjakbey du Sanjak d'Albanie (fl. 1432-1442).
  • Gjin III Muzaka, despote titulaire de l'Épire[31].
  • Gjon Muzaka (fl.1510)
  • Kostandin Muzaka, mentionné comme l'un des dirigeants du soulèvement en Albanie ottomane en 1481[4],[32].
  • Ahmet Pacha Kurt, le sanjakbey du XVIIIe siècle du Sandjak d'Avlona.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Fine 1994, p. 290.
  2. a et b Denkschriften: Veröffentlichungen der Kommission für Schrift- und Buchwesen des Mittelalters. Die illuminierten Handschriften und Inkunabeln der Österreichischen Nationalbibliothek, Verlag der Österreichischen Akademie der Wissenschaften, (lire en ligne), p. 1 :

    « Herr Andreas Molesachi' (oder Musachi Sebastokrator”) »

  3. a et b Heide Brigitte Buschhausen et Helmut Buschhausen, Die Marienkirche von Apollonia in Albanien: Byzantiner, Normannen u. Serben im Kampf um die Via Egnatia, Verlag d. Österr. Akad. d. Wiss., (ISBN 978-3-7001-0122-2, lire en ligne), p. 26 :

    « Adelsfamilie Musachi (Musac, Musacus) »

  4. a et b Hasan Celâl Güzel, Cem Oğuz, Osman Karatay et Murat Ocak, The Turks: Ottomans (2 v. ), Yeni Türkiye, (ISBN 9789756782583, lire en ligne), p. 2v :

    « Albanian tribes such as Bua, Muzaka ... Kostandin Muzaka »

  5. a et b Elsie 2003, para. ?
  6. H. T. Norris, Islam in the Balkans: Religion and Society Between Europe and the Arab World, Univ of South Carolina Press, (ISBN 978-0-87249-977-5, lire en ligne Inscription nécessaire), 36 :

    « ...a two-headed eagle for the Muzakis... »

  7. Studia Albanica, L'Institut, (lire en ligne), p. 179 :

    « Dès la fin du XIe siècle, un descendant Muzaka est . compte parmi les fideles de l'empereur Alexis Ier Comnene. »

  8. Elsie 2012, p. 27
  9. Buletin për shkencat shoqërore, Botim i institutit te shkencave., (lire en ligne), p. 208 :

    « të cilët sundonin në disa kra- hina të Devollit e Viosës, Andrea I (1280-1313) dhe Andrea II Muzaka (1319-1372), »

  10. a et b Fine 1994, p. 290–291.
  11. (es) Gillian Gloyer, Albania, Alhena Media, (ISBN 978-84-92963-50-8, lire en ligne), p. 103 :

    « Tras la muerte de Stefan Dušan en 1355, el área que se corresponde con el sureste de la actual Albania y hasta Kastoria (que hoy en día pertenece a Grecia) cayó en manos de la familia Muzaka de Berati, uno de los poderosos clanes »

  12. Fine 1994, p. 380.
    "... Andrew Musachi .... took Kastoria from Marko..."
  13. Codices manuscripti, B. Hollinek., (lire en ligne), p. 7 :

    « II Teodoro Musachi di cui parla il nostra inventario era figlio del secondo Signore della dinastía, Andrea II Musachi (1319-1372), il quale aveva diviso, morendo, i suoi possedimenti tra i figli maschi, attribuendo la Musachia e Berat a Teodoro, Castoria al figlio Gin (1337-1389; alla sua morte gli succedette il fratello Stoia). »

  14. Studia Albanica, Académie des sciences de la République Populaire d'Albanie, Institut d'histoire, Institut de linguistique et littérature., (lire en ligne), p. 90 :

    « Il est possible que Theodore Korona Muzaka alt ete un jeune homme avant la mort de Marko Krali (1396) et qu'il ait participe dans les combats contre lui. Cest ainsi qu'on peut expliquer pourquoi il est entre avec le nom Korun Kesexhia »

  15. Cvetan Grozdanov, Ǵorǵi Krsteski et Petar Alčev, Ohridsko zidno slikarstvo XIV veka, Institut za istoriju umetnosti, Filozofski fakultet, (lire en ligne), p. 233
  16. Petta 2000, p. 123
  17. Studia Albanica, Académie des sciences de la République Populaire d'Albanie, Institut d'histoire, Institut de linguistique et littérature., (lire en ligne), p. 86 :

    « Pogon Skura, Andrea III Muzaka and other Albanian seigneurs, ail allies of »

  18. Historia e Shqipërisë: përgatitur nga një kolektiv punonjësish shkencorë të sektorëve të historisë së kohës së lashtë dhe të kohës së mesme, Volume 1, Instituti i Historisë dhe i Gjuhësise, , p. 268 :

    « Pasi u larguan ushtritë turke të Rumelisë, shpërtheu aty nga viti 1437-1438 një kryengritje tjetër në rrethin e Beratit, e krye- suar nga Theodhor Korona Muzaka, biri i të cilit, Jakup Beu, ishte në atë kohë sanxhakbeu i sanxhakut të Shqipërisë »

  19. Instituti i Historisë (Akademia e Shkencave e RPS të Shqipërisë), Studime historike, Volume 7, Akademia e Shkencave, Instituti i Historisë, (lire en ligne)
  20. Türk Tarih Kongresi: Kongrenin çalişmaları, kongreye sunulan tebliğler, Kenan Matbaası, (lire en ligne), p. 1693 :

    « Yerli Hristiyan beylerden birisi olan Teodor Muzaka'nın oğlu Yakup Bey, İslâma geçerken, Osmanlı yönetimi kadrosu içine sokulmuş ve 1442 yılının dolaylarında Arvanid sancak beyi makamına kadar çıkmayı başarmıştır.3 Adı geçen sancağın »

  21. Selami Pulaha, burime Osmane, Universiteti Shtetëror i Tiranës, Instituti i Historisë dhe i Gjuhësisë, (lire en ligne), p. 45 :

    « ... e Shehabedin pashait e nga sanxhakbejlerët si Firuz beu, Jakup beu, i biri i Teodor Muzakës 30, e gjithsej pesëmbëdhjetë bejlerë pri- jësa ranë aty të gjithë dëshmorë. Shumica e jeniçerëve u grinë. Vetëm Shehabedin pasha u arratis. »

  22. Duka 2004, p. 14.
  23. Oliver Jens Schmitt, Religion und Kultur im albanischsprachigen Südosteuropa, Peter Lang, (ISBN 978-3-631-60295-9, lire en ligne), p. 56 :

    « Muslimisch gewordene Angehörige der Familien Muzaki, Arianiti und Zenebishi, die vorher am Abwehrkampf gegen die Türken beteiligt gewesen waren, wurden in das Militärlehenssystem eingegliedert und erhielten Posten in der Verwaltung im Turkischen Albanien. »

  24. Halil İnalcık, The Ottoman Empire: Conquest, Organization and Economy, Variorum Reprints, (ISBN 978-0-86078-032-8, lire en ligne), p. 116
  25. Fernand Braudel, The Mediterranean and the Mediterranean World in the Age of Philip II, University of California Press, (ISBN 978-0-520-20330-3, lire en ligne), p. 664 :

    « The Musachi family did not survive: its last member died in Naples in 1600. »

  26. Elsie 2012, p. 265, 266

    « KURT, AHMET PASHA ( -1787) Historical figure and Pasha of Berat. Ahmet Kurt Pasha, a descendent of the house of Muzaka,.... He was the sandjak bey of Vlora and was appointed derbenci aga (keeper of the mountain passes).... Among the bandits he caught around 1775 was his grandson Ali Pasha Tepelena. »

  27. (sr) Pantelija Slavkov Srećković, Istorija srpskoga naroda: Vreme kraljevstva i carstva (1159-1367), Kraljevsko-srpska drž. štamparija, (lire en ligne), p. 256 :

    « Ментула Музаки граф Клисуре (Karouga a то је на граници средње Арбаније и Тесалије) »

  28. Noli 1947, fq. 189, shenimi 33.
  29. Studime historike, Akademia e Shkencave, Instituti i Historisë., (lire en ligne), p. 76 :

    « Marie Muzaka nuk pat mundësi t'i sje- llë të shoqtë si prikë as Vlorën, as Kaninën, sepse, në kohën e mar- tesës së tyre, që ne e kemi vendosur në »

  30. Wilhelm Gülich et Rudolf Vogel, Südosteuropa, Südosteuropa-Verlagsgesellschaft., (ISBN 9783878280941, lire en ligne), p. 263 :

    « Arianiti Komneno war zweimal verheiratet: das erste Mal mit Maria Musachi, älterer Tochter des Andreas Musachi aus der »

  31. Peter Quennell, History Today, s.n., (lire en ligne), p. 434 :

    « Among the last to go was John Kastriota, and Ghin III Musachi, titular Despot of Epiros, one of the earliest biographers of »

  32. Kurt W. Treptow, From Zalmoxis to Jan Palach: Studies in East European History, Eastern European Monographs, (ISBN 978-0-88033-225-5, lire en ligne), p. 39 :

    « The Albanian rebellion in Himara posed a serious threat to the Ottoman position in Vlora. Under the leadership of Konstantin Muzaka, the Himariotes, with the aid of Klada's galleys, besieged the coastal cities of Himara and Sopot, surrounding »

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]