Fabian Franklin

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Fabian Franklin
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
New YorkVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Formation
Columbian College of Arts and Sciences (en)
Université Johns-HopkinsVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Conjoint
Autres informations
A travaillé pour
New York Post (-)
Baltimore News-American (en) (-)
Université Johns-Hopkins (-)
Baltimore (conseil municipal) (en) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Directeur de thèse

Fabian Franklin (1853-1939) est un ingénieur, mathématicien et journaliste américain d'origine hongroise, époux de Christine Ladd-Franklin.

Biographie[modifier | modifier le code]

La famille Franklin (ses parents sont nés en Pologne) émigre de Hongrie à Philadelphie (États-Unis) alors que Fabian Franklin a quatre ans et ils déménagent ensuite à Washington DC en 1861. Il fait ses études au Columbian College (maintenant l'Université George Washington) où il obtient un doctorat en 1869. Franklin travaille les sept années suivantes comme arpenteur et ingénieur pour le conseil municipal de Baltimore[1].

Lorsque l'Université Johns-Hopkins est fondée en 1876, il a l'opportunité d'étudier les mathématiques, sa véritable passion. Il obtient un doctorat en 1880[2] et il est l'assistant de James Joseph Sylvester jusqu'à son retour en Angleterre en 1883, appliquant les nouvelles techniques de calcul pour calculer les formes binaires[3]. En 1882, il épouse Christine Ladd-Franklin[4]. Ils ont tous les deux étudié avec Charles Sanders Peirce. Au cours de sa courte période universitaire, une quinzaine d'années, il publie une trentaine d'articles, pour la plupart dans l'American Journal of Mathematics[5].

En 1895, il quitte l'université pour entamer une nouvelle carrière de journaliste et d'écrivain[1]. D'abord comme rédacteur en chef du Baltimore News (de 1895 à 1908) et ensuite comme rédacteur en chef adjoint du New York Evening Post (de 1909 à 1919). Il écrit également des livres remarquables sur des questions sociales, économiques et politiques comme Cost of living (1915)[6], What Prohibition Has Done to America (1922) et Plain Talks on Economics: Leading Principles and Their Application to the Issues of Today (1924) entre autres. Il collabore également au lancement de The Weekly Review (1919-1922), une revue consacrée à la politique, aux tendances sociales et économiques, à l'histoire, à la littérature et aux arts. Il écrit également une biographie du président fondateur de l'Université Johns Hopkins, The Life of Daniel Coit Gilman (1910).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b O'Connor & Robertson, MacTutor History of Mathematics.
  2. Johns Hopkins Half-Century Directory (1926), p. 119; Karen H. Parshall, James Joseph Sylvester (2006), p. 258; and the Johns Hopkins University Circulars, 1880
  3. Parshall et Rowe 1994, p. 107.
  4. Walton 2014, p. 163.
  5. Murnaghan 1939, p. 283.
  6. Rauchway 2001, p. 899–902.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Murnaghan, « Obituary », Science, vol. 89, no 2309,‎ , p. 283 (ISSN 1095-9203, DOI 10.1126/science.89.2309.282)
  • Karen Hunger Parshall et David E. Rowe, The Emergence of the American Mathematical Research Community, 1876–1900, American Mathematical Society, (ISBN 978-0-8218-9004-2, lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Rauchway, « The High Cost of Living in the Progressives' Economy », Journal of American History, vol. 88, no 3,‎ , p. 898–924 (ISSN 0021-8723, DOI 10.2307/2700392, JSTOR 2700392)
  • Andrea Walton, Life Stories: Exploring Issues in Educational History Through Biography, Information Age Publishing, , 155–176 p. (ISBN 978-1-62396-490-0), « More Valuable Than Even Radium: Christine Ladd-Franklin's Perspective on Intellect and the Life of the Mind »

Liens externes[modifier | modifier le code]