Eric Birley

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Eric Birley
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
Chesterholm-Vindolanda (Samian Ware Discovery Site) (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Activités
Conjoint
Margaret Birley (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Robin Birley (en)
Anthony BirleyVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Hatfield College (en)
Université de DurhamVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

Eric Barff Birley ( - ), est un historien et archéologue britannique, particulièrement associé à la fouille des forts du mur d'Hadrien, notamment à Vindolanda.

Biographie[modifier | modifier le code]

Eric Birley naît à Eccles, dans le Lancashire, en 1906[1],[2]. Il est élève au Clifton College puis fait des études classiques au Brasenose College d'Oxford, où il obtient une double première en Mods et Greats[3]. Il est influencé dans l'étude de l'histoire et de l'archéologie par l'historien Michael Holroyd (1892-1953), son tuteur à Brasenose, Robin G. Collingwood, spécialiste de la Bretagne romaine[1], et F. G. Simpson, directeur des études de terrain à Durham[4].

Carrière[modifier | modifier le code]

Sous la direction de F.G. Simpson, Birley commence des fouilles au mur d'Hadrien en 1927, pendant ses études à Birdoswald[2]. Après son diplôme d'Oxford, Birley travaille pendant une courte période pour la Society of Antiquaries of London en tant qu'observateur de chantier de construction pour la société à Londres[1],[2]. Il se lie d'amitié avec Mortimer Wheeler du London Museum, qui suscite chez lui un intérêt pour la céramique sigillée[1]. Une découverte fortuite en 1929 de deux pierres d'inscription dans la praetentura[5] à Birdoswald a conduit Birley à suggérer de re-dater les périodes du mur. Cette découverte et la nouvelle datation suggérée ont eu un impact considérable sur l'étude de la Bretagne romaine dans la mesure où elles on formé la base des travaux ultérieurs sur la chronologie du mur d'Hadrien[2].

En 1929, ayant développé un vif intérêt pour le mur d'Hadrien lors de ses fouilles, Birley réussit à acheter le Clayton Estate à Chesterholm qui avait appartenu à Anthony Hedley, un antiquaire du XIXe siècle[1]. Le site est converti en musée et centre de recherche pour les découvertes de Vindolanda[2].

En 1931, il est nommé chargé de cours à l'université de Durham, puis promu lecteur en 1943[4]. Il succède à F.G. Simpson en tant que directeur des études sur le terrain[4]. En 1947, il devient vice-principal, puis en 1949, principal de Hatfield College jusqu'en 1956[3],[1]. Il est nommé professeur d'histoire et d'archéologie romano-britannique (1956–1971), chef du département d'archéologie (1956–1971), et doyen de la faculté des sciences sociales (1968–1971) de l'université de Durham[1],[3].

En 1949, Eric Birley crée le premier Congress of Roman Frontier Studies[4].

Durant la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Birley travaille dans le renseignement militaire[3],[6] Dans les honneurs du Nouvel An de 1943, Birley, alors promu au grade de capitaine et de major temporaire, devint membre de la division militaire de l'ordre de l'Empire britannique (MBE)[7].

En 1934, Birley épouse Margaret "Peggy" Goodlet[3], une de ses anciennes étudiantes qui a fouillé à Housesteads et Vindolanda et avec qui il a publié un rapport sur les fouilles de Vindolanda[2],[8]. Le couple a deux fils, tous les deux archéologues, Anthony et Robin Birley (en)[2].

Eric Burley meurt à Carvoran House, à Greenhead, dans le Northumberland, le , à l'âge de 89 ans[1],[9].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Housesteads Roman Fort Northumberland, London, Her Majesty's Stationery Office, (lire en ligne)
  • Roman Britain and The Roman army collected papers, Kendal, Titus Wilson & Son Ltd., (lire en ligne)
  • Corbridge Roman Station Official Guidebook, London, Her Majesty's Stationery Office (HMSO), (lire en ligne)
  • Chesters Roman Fort Northumberland, London, Her Majesty's Stationery Office, (lire en ligne)
  • Research on Hadrian's Wall, Kendal, Titus Wilson & Son Ltd., (lire en ligne)
  • avec Hubert Devijver, The Equestrian Officers of the Roman Imperial Army, Vol. 1. Amsterdam: J. C. Gieben, 1988.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h John Wilkes, « Obituary: Professor Eric Birley », The Independent. , consulté le .
  2. a b c d e f et g David J. Breeze, « Eric Birley (1906–1995): Vice-President 1951–1995 » [Obituary], Britannia, vol. 27, (1996), p. xi–xiv, (Retrieved 18 October 2010.
  3. a b c d et e « Hatfield College History: Principals & Masters », Durham University, (Retrieved 18 October 2010).
  4. a b c et d Simon Draper, « From Aesica to Asia: A Short History of Archaeology at Durham University », Durham University, (Retrieved 18 October 2010.)
  5. "'forward extent' This was the front part of the camp, between the via principalis and the porta praetoria, and bisected by the via praetoria. This area was generally filled with the tents or barrack-blocks of the garrison, the first cohort of a legion being always housed here. In the camp described by Hyginus, this area also contained the valetudinarium and veterinarium, the tribunes' houses, the scholae of the officers, and the fabrica; most of these building being transferred to the latera praetorii in the auxiliary forts." from "The Roman Army in Britain: Roman Military Glossary, Roman-Britain.co.uk(Retrieved 2010-10-18)
  6. London Gazette, no 34748, 5 December 1939.
  7. London Gazette, no 35841, 29 December 1942.
  8. « Peggy Birley | TrowelBlazers », (consulté le )
  9. "Professor Eric Barff Birley," thePeerage.com. (Retrieved 18 October 2010.)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]