Eliodoro Bianchi
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Eliodoro Bianchi, né le à Cividate al Piano et mort le à Palazzolo sull'Oglio, est un ténor.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né le à Cividate, dans la province de Bergame, Eliodoro Bianchi est encore enfant lorsque ses parents s'établissent à Palazzolo, près de Brescia. Doué d'heureuses dispositions pour la musique, il en apprend les éléments, y compris ceux de l'harmonie, sous la direction de son père, assez bon organiste[1]. Plus tard il se rend à Naples et reçoit de Tritto des leçons de contrepoint[1]. C'est aussi dans cette ville qu'il apprend l'art du chant et qu'il fait ses débuts au théâtre[1]. Il s'y trouve encore, lorsque l'armée française est obligée d'évacuer le midi de l'Italie, en 1799, et il écrit une cantate à cette occasion, pour célébrer le retour du roi Ferdinand IV dans la capitale de ses Etats[1]. C'est dans cette même année que Bianchi commence à se faire entendre sur les théâtres principaux de l'Italie[1]. En 1803, il chante au théâtre de la Scala, à Milan, pendant toute la saison[1].
Engagé à l'Opéra Italien de Paris, il épouse dans cette ville Mlle Crespi, une prima donna[1].
De retour en Italie, il est engagé pour le printemps et l'automne de 1809 à la Scala de Milan[1]. En 1812, il est à Ferrare, où Rossini écrit pour lui un rôle dans son Ciro in Babilonia[1]. Au carnaval de 1814, ce compositeur écrit encore pour lui dans son Aureliano in Palmira, et, en 1819, dans Eduardo e Cristina, à Venise[1]. Quelques années après cette dernière époque, Bianchi quitte le théâtre, et s'établit à Milan, où il fonde une école de chant[1]. Parmi les élèves qui s'y sont formés, on remarque le ténor russe lwanoff[1].
Dans l'été de 1836, Bianchi se retire à Palazzolo, où s'était passé le temps de sa jeunesse, et y vit dans le repos[1]. Avec sa femme, Carolina Crespi [Note 1], il une fille, Joséphine, et un fils, Angelo, qui tous deux ont cultivé l'art du chant[1]. On a d'Angelo Bianchi, trois airs pour soprano, avec acc. de piano; Milan, Ricordi[1].
Eliodoro Bianchi meurt le à Palazzolo[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- fille de la prima donna Louise Crespi, qui mourut à Milan au mois de , à l'âge de cinquante-quatre ans
Références
[modifier | modifier le code]- Fétis 1860, p. 406.
- Frajese 1968.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- François-Joseph Fétis, « Bianchi (Eliodoro) », dans Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, vol. 1, , 2e éd. (lire en ligne), p. 406
- (it) Vittorio Frajese, « Bianchi, Eliodoro », dans Dizionario Biografico degli Italiani, vol. 10, (lire en ligne)
Liens externes
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- Ressource relative à la musique :
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