Duboisia myoporoides
| Règne | Plantae |
|---|---|
| Division | Magnoliophyta |
| Classe | Magnoliopsida |
| Ordre | Solanales |
| Famille | Solanaceae |
| Genre | Duboisia |
| Ordre | Solanales |
|---|---|
| Famille | Solanaceae |
Le Duboisia myoporoides est un arbuste ou un petit arbre d'océanie de la famille des Solanacées.
Noms communs : Boacouillo, boanco, pituri.
Description[modifier | modifier le code]
C'est un arbuste ou un petit arbre de 5 à 10 m de haut, aux feuilles lancéolées et à l'écorce crevassée. Les fleurs blanches ont une corolle tubuleuse qui s'ouvre en forme d'étoile à cinq branches. Le fruit est une baie globuleuse, noire à maturité, renfermant de 10 à 12 graines réniformes brun clair. La plante produit des fleurs et des fruits à longueur d'année.
Habitat[modifier | modifier le code]
Espèce héliophile qui pousse le long des pistes et dans les clairières de la forêt dense humide.
Aire de répartition[modifier | modifier le code]
- Australie : Nouvelle-Galles du Sud, Queensland
- Nouvelle-Calédonie : Grande Terre, Île des Pins
- Nouvelle-Zélande
Utilisation[modifier | modifier le code]
Un hybride de D. myoporoides et de D. leichhardtii est cultivé commercialement en Australie, en Inde, au Brésil et en Arabie Saoudite pour ses propriétés médicinales[1],[2]. En effet, ses feuilles contiennent des taux élevés de scopolamine et d'hyoscyamine, des alcaloïdes toxiques à forte dose (alcaloïdes tropaniques) mais qui ont diverses applications médicales[2]. Le sulfate de duboisine, un extrait de cette plante, fut historiquement proposé au XIXe siècle par le neurologue allemand E. Mendel pour traiter la maladie de Parkinson. Il est encore utilisé actuellement en ophtalmologie comme collyre mydriatique pour dilater les pupilles; son effet est beaucoup plus puissant que l'atropine. Le bois de cet arbre, très léger, est utilisé pour la sculpture.
Divers[modifier | modifier le code]
Les aborigènes d'Australie se servaient autrefois de cette plante pour empoisonner les pointes de flèches utilisées pour la chasse à l'émeu.
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Kathrin Laura Kohnen, Selahaddin Sezgin, Michael Spiteller et Hansjörg Hagels, « Localization and Organization of Scopolamine Biosynthesis in Duboisia myoporoides R. Br », Plant & Cell Physiology, vol. 59, no 1, , p. 107–118 (ISSN 1471-9053, PMID 29095998, DOI 10.1093/pcp/pcx165, lire en ligne, consulté le )
- (en) Prashanth Srinivasan et Christina D. Smolke, « Biosynthesis of medicinal tropane alkaloids in yeast », Nature, vol. 585, no 7826, , p. 614–619 (ISSN 1476-4687, DOI 10.1038/s41586-020-2650-9, lire en ligne, consulté le )
