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Discussion utilisateur:Pierre Gouverneur

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Lomita (d) 22 juin 2011 à 16:31 (CEST)[répondre]

Transréalisme (Article supprimé)

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Bonjour,

L'article que vous avez créé a été supprimé du fait :

Pensez à consulter l'indispensable de Wikipédia avant toute création, afin que vos articles enrichissent durablement Wikipédia.

Si vous estimez sur cette suppression est inappropriée, vous pouvez faire une demande de restauration de page, en motivant votre demande et en apportant des preuves de la pertinence de votre article (coupures de presse, études universitaires, statistiques publiques, etc.).

Cordialement, Trizek bla 22 juin 2011 à 16:36 (CEST)[répondre]

Notre époque réalise, enfin, que le respect est la valeur universelle sur laquelle repose la bonne évolution de l’Humanité.

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Le courrier intitulé « Non au refus de l’autre », adressé à l’Unesco, en 1992, par Edgar PISANI, commence par un désespérant constat : « Le monde balance entre l'indifférence et l'intolérance. La sympathie est comme morte. » Son pessimisme n’est-il pas exagéré et contestable ?

Indifférence et intolérance sont des griefs que l’on peut faire à l’Homme, depuis toujours, malgré sa prise de conscience grandissante, qu’il est un être social, et que la qualité de son existence dépend des autres. La mort de la sympathie impliquerait, déjà, qu’elle ait existé, ce qui démontrerait qu’elle ait évolué dans le mauvais sens, au point de disparaître. Mais le … « comme » morte … » du propos d’Edgar Pisani, rassure, car il signifie que la sympathie n'est qu'apparemment morte. Et son terrible constat n’est, en fait, qu’un signal d’alarme, qu’un appel au bon sens.

                        Au cours des âges, la sympathie entre les Hommes s’est développée au sein de la famille, de la tribu, des communautés, des sociétés toujours plus grandes ; mais, apparemment, ils n’ont pas réussi à se libérer de « cet instinct de possession et de sécurité qui pousse l'animal à défendre son territoire contre toute intrusion ».

L’Homme est-il vraiment incapable de se libérer de son animalité originelle, ou, pour le moins, de la dompter ?

                    Le mot « sympathie » d’Edgard Pisani évoque une considération mutuelle qui amena les grands guides de l’Humanité à la développer, au point de proclamer : « aimez-vous les uns, les autres. »

Mais, l’amour est un sentiment trop intime pour qu’il puisse être partagé avec le plus grand nombre. Même quand on dit « j’aime les Papous », on exprime un sentiment altruiste, un sentiment d’appartenance émue, une sincère sympathie, avec tous les membres de notre espèce, même les plus éloignées. Mais les sentiments sont de vains ressentis, s’ils ne sont pas partagés, s’ils ne se traduisent pas concrètement dans les relations. Mon affection pour le papou ne sert que mon affect personnel et n’est que superficiel, dans les faits. L’amour implique une relation étroite, l’altruisme, un beau sentiment qui démontre une réelle lucidité de la condition humaine, mais ces deux « sympathies », plus ou moins profondes, semblent bien n’empêcher, ni l’indifférence, ni l’intolérance. On en a une illustration coutumière dans la manifestation de bons sentiments de certains nantis, à l’égard des plus démunis. Ils crient au scandale, le dénoncent, désignent des responsables, mais que font-ils, réellement et personnellement, pour y remédier ? En politique, en France, on les désigne sous le nom de « gauche caviar ». Il ne suffit pas, non plus, comme nombre de célébrités sur les antennes, de déclarer sa grande fraternité, son indignation, pour améliorer. Trop souvent, ces derniers donnent l’impression d’une sensiblerie qui contribue à leur adulation, à la satisfaction de leurs égos. Ils ne développent que l’apparence, ou leurs apparences, et, une aussi médiocre qu’inutile contribution à la bonne évolution. Pourquoi ? Ils ne se valorisent qu’en dénonçant l’autre. En cette période électorale, par exemple, ils s’admirent et se font admirés par leurs fans, en se prêtant à une sorte de curée, à l'encontre de Nicolas SARKOZY, l’accusant d’être responsable de tous les maux, et avec des mots les plus outrageants et excessifs, démontrant ainsi une étroitesse d’esprit et leur peu de considération pour le respect dû à chacun. Mauvaise foi, insulte, déconsidération de l'autre ... ne sauraient pourtant permettre de se faire valoir, et ne favorisent que mésentente, agressivité et désespoir. Ils respectent la vie au point de ne plus condamner à mort le criminel, mais ils n’ont pas compris que le seul moyen de faire reculer l’indifférence et l’intolérance, de développer la sympathie, d’améliorer les relations et comportements, consiste à s’adonner, totalement, à la culture du respect. Aimer autrui, c’est concrètement, le respecter. La sympathie qu’évoque Edgar PISANI est un sentiment insuffisant pour combattre l’indifférence et l’intolérance. Même l’amour de tous pour tous, est un vain mot. L’altruisme se limite trop souvent à n'être qu'un bon sentiment qui ne réconforte que soi. Il faut sortir du monde des apparences ; il faut se libérer des bonnes intentions, toujours rendues fausses et illusoires par leur non application. Dénoncer, manifester son indignation, ne sauraient suffire ; il convient de s’impliquer, de participer concrètement, de montrer par l’exemple, et de réaliser, surtout, que le seul repère qui définisse concrètement le moyen de nous parfaire, est le mot « respect », que le respect constitue le vecteur sur lequel repose, depuis toujours, la bonne évolution de l’Humanité. L’évolution idéale de la conscience humaine s’élabore par la culture du respect, précise le transréalisme. Et, ce n’est aucunement utopique. La déclaration des Droits de l’Homme n’a émergé qu’il y a deux siècles, après des dizaines de milliers d’années de gestation ; et, grâce aux considérables progrès des moyens de communication, et, notamment, d’internet, les Hommes du monde entier, découvrent et veulent concrétiser leurs aspirations profondes de liberté et de respect.

Si le mot « transréalisme » émerge aujourd’hui, c’est parce que l’idéal qu’il précise, est une réalité qui peut, maintenant, être appréhendé par la majorité des Hommes. Ce n'est pas par la sympathie, mais par le développement de la culture du respect que l'on parviendra à dire "Non" au refus de l'autre. La bonne évolution de l'Humanité dépend de l'accroissement de la capacité des Hommes à respecter. Le passé démontre la véracité que l’évolution qui consiste à éloigner l’Homme de son animalité pour développer sa spiritualité, n’a cessé de s’élaborer par cette faculté. Le moment qui permet au plus grand nombre de bien le réaliser est arrivé. Bien repérer l'idéal est la prime condition pour s’y adonner et le servir.


Pierre Gouverneur

Blog www.transrealisme.org

Réflexions sur la proposition phare du programme de F. Hollande

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Publié par Pierre Gouverneur il y a 1 minute - 1 vue - Classée dans Politique - #contrat de génération

Une entreprise embauchant, en CDI, un jeune de moins de 25 ans, placé sous le tutorat d'un senior de plus de 55 ans, bénéficiera, pendant cinq années maximum, d'exonérations de charges sur les deux salaires (totale pour celui du jeune, partielle pour le senior),

Est-ce une INNOVATION ?

Pour son premier déplacement en France depuis son élection, François Hollande a rendu visite le 1er Juin, à une entreprise familiale de l’Essonne aux multiples activités pour l'industrie, en raison de son expérience en matière de transfert de compétence.

Depuis près de cinq ans, ce groupe de 50 millions d'euros de chiffre d'affaires et de 250 salariés, développe le tutorat. Il permet à des personnes proches de la retraite de travailler avec des jeunes embauchés pour les former et communiquer progressivement leurs savoirs.

- Le contrat d’apprentissage, le tutorat sont des pratiques qui s’imposaient dans toutes les activités, notamment artisanales et industrielles, pour assurer le transfert des savoirs. Avant les années 60, l’enseignement technique n’était pas public, et un jeune apprenait son métier dans l’entreprise, la plupart du temps. Des initiatives privées, hors de l’entreprise, créèrent, aussi, des écoles d’enseignement technique pour les nouveaux métiers de bureau, après la première guerre mondiale.

La généralisation de la prolongation de la durée des études, la création d’établissements techniques publics eurent pour effet de se détourner de l’apprentissage et d’engendrer un « mammouth » qui, par idéologie, ne supportait guère le maintien des anciens Centres ou écoles privés de formation.

Le sentiment d’exclusivité ou de refus de concurrence conduit souvent à la suffisance et à la prétention.

F. Hollande, sans, bien sûr, souligner l’intérêt de l’enseignement privé,( la gauche, par principe, y est généralement opposée), semble reconnaître l’efficacité de la formation au sein de l’entreprise. Mais, peut-on alors parler d’innovation lorsque l’on reprend des méthodes anciennes qui ont été plutôt dépréciées, et même stigmatisées ?

Certes, l’idée du contrat de génération de F. Hollande intervient aussi pour tenter de lutter contre le chômage des jeunes et des séniors..

Toutefois, le chômage n’a pas pour seule explication, une insuffisance de l’enseignement technique. Une entreprise n’est viable que si elle vend. Et la capacité de vendre dans le monde d’aujourd’hui qui développe la surconsommation, n’est pas seulement liée à la qualité des produits, mais, surtout, à leur prix, donc à la compétitivité.

De nos jours, un pays comme la France doit veiller à la qualité de sa production, mais doit, aussi, pouvoir l’écouler sur le marché. Le coût du travail implique que l’on n’embauche pas plus que nécessaire. Même en diminuant les charges, le contrat de génération oblige à créer un emploi nouveau.

Il n’intéressera donc que les entreprises qui ont besoin de nouveaux emplois. Même si son incitation est bien réelle, ce contrat ne touchera que les entreprises qui ont lee moyens d’ assumer le coût d’un emploi supplémentaire.

Et cette limitation sera encore accentuée par le volet « formation » dont le mode de fonctionnement est pour le moins incertain :

"Je voulais démontrer d'abord que le contrat de génération ne pouvait pas être une formule qui s'appliquait mécaniquement à toutes les entreprises, mais qu'elle devait être adaptée à chacune des situations", a déclaré le chef de l’État.

"La négociation qui va s'ouvrir dans le cadre de la conférence sociale permettra de trouver les meilleures incitations pour cette alliance des âges", a-t-il ajouté.

"Le cadre législatif devra avoir la souplesse nécessaire pour permettre son adaptation dans toutes les entreprises", a-t-il prévenu.

Le point le plus positif ou le plus sûr de ce projet, est de favoriser les liens entre les générations et le respect des jeunes à l’égard de leurs anciens.

             La lutte pour l’emploi est, en effet, prioritaire ; mais, assurémment, elle passe par l’amélioration de la compétitivité, sans laquelle tous les efforts de la collectivité seront quasiment vains. Si les avantages de charges de ce contrat sont avantageuses pour les sociétés florissantes, elles se révèlent inappropriées pour les entreprises en difficulté.

Or ce sont ces dernières qui conduisent à l’augmentation du chômage.

Si nous devenons de moins en moins compétitifs, cela provient du laxisme qui affecte notre pays sur le plan économique, depuis quarante ans, qui s’est traduit par un refus de s’adapter aux bouleversements du monde, et par un endettement pour maintenir nos acquis sociaux et notre niveau de vie, qui nous rend de plus en plus fragile et dépendant.

Tant que cette réalité n’aura pas été prise en compte, l’interventionnisme de l’Etat se révèlera insuffisant ; cela risquera même de nous conduire à une dictature collectiviste, qui a toujours conduit au pire pour le peuple, hormis la nouvelle classe dirigeante.

Souhaitons, tout de même, que les 2 À 3 MILLIARDS ANNUELLEMENT, envisagés pour cette initiative, se révèlent fructueux. Mais tant que les entreprises auront un besoin direct de l’Etat, pour se maintenir, elles serons en danger, avec la misère que cela implique pour le plus grand nombre.

D'autre part, M. Hollande estime "nécessaire de valider l'expérience qui peut être donnée" aux jeunes dans le cadre de ce système. Cette validation d'acquis "ne peut pas venir de l'entreprise elle-même mais d'un organisme qui viendrait gratifier le jeune non seulement d'un temps de formation qui serait reconnu mais d'un diplôme qui pourrait également être reconnu".

De qui sera composé cet organisme extérieur ? la question est importante d’autant que chaque entreprise développe des techniques qui lui sont propres. Sur quoi portera leur appréciation ?

Concernant les seniors, il ne faudrait pas les transformer "en tuteurs à plein temps" car ils doivent continuer "à être pleinement utile dans la fonction qui était jusque-là" la leur, a souligné le chef de l’État.

Comment sera organisé ce tutorat ?

Il faudra préciser la tâche de chaque tuteur et définir le temps qu’il devra consacrer à son enseignement.

Toute cette organisation risque d’exiger des emplois administratifs supplémentaires qui vont aggraver le coût du travail.

Ce contrat présente des avantages, notamment au niveau des relations entre générations, mais on aurait tort de croire qu’il permettra de contribuer grandement au redressement économique nécessaire.

Et, serait-ce un effet d’annonces, car, apparemment, rien n’est vraiment établi :

Michel Sapin, le ministre du travail et de l'emploi, a précisé la méthode. Tout d'abord le contrat de génération sera à l'ordre du jour de la conférence sociale début juillet. Puis, le gouvernement proposera un cadre général qui sera soumis aux partenaires au niveau national. "Il est fait pour répondre à une situation d'urgence", a précisé le ministre du travail.

Enfin, d'ici la fin de l'année, ce cadre sera soumis à la discussion des parlementaires.

Comment établir un texte qui va concerner une multitude de cas particuliers, car, aucune entreprise ne ressemble à une autre ?

Une solution efficace et moderne serait de ne pas trop contraindre par des textes de droits les entreprises, et de développer la concertation au sein de chacune d’entre elles.

Pierre Gouverneur www.transrealisme.org