Discussion utilisateur:Loudon dodd/René Guénon

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Ne discutez pas ici, ce n'est pas ne bonne idée :-( Ceedjee contact 11 janvier 2007 à 00:24 (CET)[répondre]

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commentaire biographie[modifier le code]

Je viens de lire la biographie. Ca me semble clair. Je n'ai pas noté de points d'incompatibilités majeures avec celle de l'article actuel, sauf peut-être avec "il fut très tôt initié"... Elle est un peu longue : certains détails ne sont peut-être pas indispensables, et le style pourrait à mon goût être parfois plus concis... Etant plus complète et précise, elle pourrait d'ores et déjà remplacer celle de l'article actuel (au début comme il se doit). Ok pour les chapitres réception, mais (et cela rejoint un peu une remarque de TwoHorned), il faudrait un chapitre sur l'influence de René Guénon sur l'"ésotérisme" contemporain, si tu peux trouver une référence qui analyse cela de façon globale... amicalement bon courage HL71 28 décembre 2006 à 11:53 (CET)[répondre]

Si tu pouvais indiquer quels points te semblent dispensables, cela me serait utile. Concernant le style, j'ai vu que tu avais fait quelques modifications dans la biographie : n'hésite pas à les poursuivre si tu vois des tournures moins ampoulées.
Comme je l'ai indiqué sur la page de discussion de la version2, je n'ai pas trop d'éléments concernant la poursuite par les guénoniens du mouvement initié par René Guénon. Je peux faire quelque chose néanmoins à partir du livre de Laurant, mais je pense que ceux d'en face risquent d'en contester la neutralité, pour la raison que c'est tiré des travaux de Laurant...--Loudon dodd 28 décembre 2006 à 12:12 (CET)[répondre]

En quoi son échec à l'agreg est important ? HL71

Disons que c'est l'un des deux échecs majeurs pour intégrer les instances "savantes" officielles (avec le refus de sa thèse.) Il aura par la suite des propos très durs contre la "mentalité scolaire" et contre les universitaires. Après, on peut analyser comme on veut un éventuel rapport de cause à effet...--Loudon dodd 5 janvier 2007 à 12:34 (CET)[répondre]

Sauf que ce point est déjà clairement exposé et justifié avec "l'introduction générale" ; pour l'agreg, sauf si tu montres par exemple que c'est suite à ses idées exposés lors de l'oral (le jury (de l'époque) devant certes être assez conservateur ) qu'il a été recalé, cela relève de l'hypothèse (peut-être défendable). S'il a été recalé parce qu'il était malade... En plus là où c'est dans l'article on ne fait pas focément le lien, et ça fait plus "Ouh le nul, il a raté l'agreg"... HL71

Peut-être, mais c'est une indication sur la carrière qu'il avait envisagée, et qui n'a pu être la sienne en raison de circonstances adverses.
En plus, rater l'agreg, ce n'est pas forcément un signe de nullité (cf. Michel Butor).
Mais bon... Je propose que pour l'instant on conserve cette info., et que l'on demande à Christophe Dioux ce qu'il en pense : s'il la trouve superflue, on l'enlève ; sinon, on essaie de trouver une formulation autre, éventuellement.
(Je crois que les jurys d'agreg de philo, comme une bonne partie de l'université, étaient à l'époque squattés par les kantiens, ce qui en effet n'a sans doute pas arrangé les affaires de Guénon. Mais ce n'est là qu'une hypothèse personnelle.)--Loudon dodd 5 janvier 2007 à 14:07 (CET)[répondre]


Commentaires sur l'article[modifier le code]

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Commentaires 2[modifier le code]

Commentaires 2 : réactions et discussions[modifier le code]

Réponse aux critiques de Twohorned par Loudon dodd[modifier le code]

Points 1,2,3,4,5,6,7,8,9,10,11,12,13[modifier le code]

Point 1 :
Je l'ai dit et je le maintiens : prétendre qu'un universitaire qui a passé la majeure partie de sa carrière sur un auteur n'a d'autre but que de "casser" cet auteur, c'est de la calomnie pure et simple. A tout le moins, il faut le démontrer.
Le reste est plus intéressant : je ne sais pas jsqu'à quel point Guénon peut être considéré comme un "intellectuel majeur" : la plupart de ceux qui sont venus ici par hasard ne le connaissaient pas, en tout cas. Comme on est sur wikipedia, on peut supposer qu'il ne s'agit pas des derniers des incultes, et ils connaissent sûrement, au moins de nom, Nieztche et Leibniz. Une partie réception montre du moins que cet auteur existe, et qu'il a même eu un certain poids dans la vie culturelle de son époque (et même au-delà).
On ne peut pasdire que l'article sur Guénon soit constitué d'une collection de points de vue hostiles : ou alors, il faut redéfinir ce qu'est l'hostilité (un seul point de vue représenté dans cette partie est véritablement hostile : celui d'Umberto Eco.)
Le parallèle avec un article de qualité anglophone ne tient pas (qui dit qu'ils ont les mêmes critères que les Français ?) Celui avec Nietzche non plus : Nietzche a un portail, alors qu'il n'y a qu'un article sur Guénon. Qui plus est, je ne vois pas en quoi l'absence de partie sur la réception, et notamment la réception critique, serait un gage de qualité : un article peut être de qualité sans doute même en son absence, mais je ne pense pas que cette absence soit justement un gage de qualité. Je n'ai rien vu dans wikipedia qui allait dans ce sens en tout cas.
Il y a une thèse sur la réception littéraire de Guénon, et donc il suffirait de la mentionner en bibliographie et n'en plus parler ? Ce point de vue est un peu inédit : pourquoi ne pas dire qu'il existe des livres sur tel ou tel sujet et n'y pas renvoyer les lecteurs ? Pourquoi ne pas transformer les articles de wikipedia en gigantesque bibliographie ? C'est assez cocasse : d'un côté, il y a les sujets sur lesquels on ne peut pas écrire d'article, car il n'y a rien de publié à leur sujet, et que donc on ferait du travail inédit. D'un autre côté, on aurait les sujets sur lesquels il y a déjà des choses de publiées, et alors il ne servirait plus à rien d'écrire à leur sujet : il suffirit de les mentionner en biblio.

Point 2 :
La majeure partie des auteurs cités par TwoHorned comme "spécialistes" sont des gens qui se sont fendus d'un article sur Guénon : je suis désolé mais je n'appelle pas cela des spécialistes : Laurant travaille depuis plus de trente ans sur cet auteur, c'est un peu autre chose. Citer une thèse ou un mémoire, c'est encore autre chose (ont-ils été publiés ? Sot-ils accessibles ? Twohorned les a-t-il utilisés dans son article ? Dans la biographie qui s'y trouve ? S'il a des informations à apporter à partir de ces trvaux universitaires, ils sont les bienvenus...)

Point 3 :
Cher Twohorned : d'une part, concernant l'initiation à l'hindouisme, et ce fameux article retouché par Guénon, je sais pertinemment de quoi il retourne : il en est question dans le Cahier de l'Herne consacré à Guénon. Simplement, concernant des données factuelles, je préfère me baser sur des faits, et ne puis accepter comme preuve ultime l'argument qui consiste à dire : « oui, Guénon a bel et bien été initié au taoïsme et à l'hindouisme : la preuve, il l'a dit lui-même ». Quant à ce que dit Chacornac : « je vous assure que c'est vrai, mais je n'ai pas le droit de vous en dire plus », je ne vois pas comment on peut l'admettre comme preuve non plus. Maintenant, avec les réserves que j'exprimais (à savoir, bien dire d'où parlent les auteurs), ces POV peuvent être metionnés dans l'article sans problème.

Point 4 :
Idem point 5 ci-dessous : une bonne part des critiques faites à cet égard sont sans objet eu égard à ce que j'ai écrit. Je ne m'avance pas concernant la nature des organisations citées. L'article de Twohorned parle de comunicatins par "écriture directe" là où je parle "d'écriture automatique" : quelle est la différence entre les deux ?

Point 5 :
Je considère que ce point est sans objet eu égard à ce que j'ai écrit dans l'article à ce sujet : je veux bien reconsidérer la question si un modérateur, ayant relu cette partie de la biographie que j'ai écrite, me dit qu'en effet cette critique est à prendre en compte. J'estime en effet avoir pris toutes les précautions oratoires nécessaires, et bien marqué quel point de vue était adopté ici, sans passer sous silence le fait que celui-ci était contesté (et sans expliquer qu'il était contesté par quelqu'un qui suppose, avec les mêmes méthodes d'investigation que celles déployées sur les sources de Guénon, que celui-ci gouvernait aux affaires ésotériques du monde, et que le général de gaulle était son disciple).

Point 6 :
Tellement aberrant qu'il me semble inutile de le réfuter. Je me contenterai de le réécrire en langage clair : il ne faut pas présenter les critiques d'un sémiologue sur Guénon (en l'occurence, Umberto Eco), parce qu'il s'occupe justement de critiquer René Guénon, et non pas de "modéliser" les "doctrines traditionnelles". Mais justement j'écrivais un article sur Guénon, et non sur les "doctrines traditionnelles."

Point 7 :
Je l'ai déjà dit, mais je me répète : tout ce qui est dit ici sur Laurant n'a rien à voir avec cet article, sauf si l'on peut montrer que cela interfère avec ses travaux sur Guénon. La maison d'édition l'Âge d'Homme publie notamment des livres qui sont, à raison d'une fois tous les deux ans environ, les éditions proposées au concours de l'agrégation de lettres modernes en France (cette année, Witkiewicz). Chacun en déduira ce qu'il voudra, par rapport à ce que dit Twohorned de cette maison d'édition...

Point 8 :
Je dois citer deux ou trois fois Riffard en note dans l'article. Concernant Paul le Cour, il ne "vole pas à son secours", il décrit de manière un peu amusée les rapports entre Guénon et Le Cour, manière dont il m'a paru rendre compte de manière assez juste. Je ne défends pas non plus Le Cour, dont je me contrefous. Si cette note marginale le concernant gêne quelqu'un je n'ai aucun problème pour la supprimer. Je ne comprends pas que le cas de Riffard fase l'objet d'un point particulier.

Point 9 :
1. Je récuse l'accusation selon laquelle l'étude de la partie "métaphysique" serait orientée : toute présentation résulte d'un choix, et le mien est justifié par le plan d'exposition de ma présentation de l'oeuvre. Ce qui, selon Guénon, rend la métaphysique occidentale différente de ce qu'il présente est justement cette question du non-être. Voilà ce qui justifie le choix d'en faire une sous-partie.
2. Je dis dans l'article que Guénon "propose" le mot de "Non-Être" : Ibn Arabi et Shankara n'ayant pas à ma connaissance écrit en Français, il faut supposer que le mot a été employé, ou dans ce sens, ou dans un sens proche, pour récuser le terme "propose" employé dans l'article.
3. concernant la "contre-initiation", je ne vois pas en quoi Plutarque ou Anne Catherine Emmerich nous seraient utiles pour comprendre ce que Guénon entendait par là : dire qu'ils disent la même chose que Guénon est un POV gros comme le nez au milieu de la figure : s'il y a des remarques à faire là-dessus, il faut les tirer de l'oeuvre de René Guénon. Guénon ne parle pas d'hommes et de femmes ? En êtes-vous bien sûr ? En réalité, et en s'appuyant sur Guénon et non sur des continuateurs qui ont vécu plusieurs siècles avant lui, Guénon parles d'agents, conscients ou inconscients, de la contre-initiation. Il s'agit bien d'êtres humains, quand bien même il s'agirait de "magiciens noirs". Guénon parle en effet d'une origine non-humaine de la contre-initiation, mais cela est évoqué dans mon article. Je pourrais peut-être insister là-dessus davantage, ok. Je conteste les aalyses de wohorned sur l'indépendance entre contre-initiation et descente cyclique (comment les aurait-il conciliées avec les eschatologies islamiques ou chrétiennes, par exemple), mais il ne sert à rien de trop s'attarder là-dessus, Twohorned n'apportant d'autre justification à ces propos que des textes de l'Antiquité ou du XVIIIème siècle.
4. J'avoue que là, la formulation peut à bon droit être considérée comme maladroite : au sens argumentatif strict, Guénon ne s'appuie sur rien. Il n'argumente pas. Il affirme que Dante, lorsqu'il parle du paradis terrestre et du paradis céleste, fait référence aux grands et aux petits mystères. Ce sera modifié dans l'article.
5. Les critiques faites sur cette partie me semblent très accessoires. Comme je suppose que Twohorned a sélectionné celles qui lui paraissaient les plus frappantes, je considère que la discussion sur cette partie est close jusqu'à ce que soient citées les "erreurs plus importantes".

Point 10 :
Votre neutralisation n'est pas achevée, même par rapport aux demandes qui vous ont été faites par des gens qui ne connaissent rien à l'oeuvre de Guénon. Je suis intervenu sur l'article justement parce que je le trouvais non-neutre, et pour le neutraliser. Jamais aucun de ceux qui sont intervenus avec les mêmes objectifs ne m'a remis en cause à ce sujet (et je précise qu'avant cette histoire je ne connaissais aucun d'entre eux.) Il n'y a pas deux versions non-neutres divergentes : il y a eu une version non-neutre, avec un certain nombre de participants au projet wikipedia qui l'ont jugé comme telle, et ont entrepris d'y remédier. Je suis de ceux-là. Je ne suis pas "guénonien", je ne suis pas non plus "anti-guénonien". Je n'avais pas de "travail de neutralisation" à faire (même si j'en ai fait un, vous avez la mémoire courte : il est ici : mon travail a été fait uniquement dans le but de la neutralisation.

Point 11 :
Non seulement votre démarche n'est pas judicieuse (il suffit d'en voir le résultat), mais votre affirmation est fausse : le chapitre 2 de votre article est bel et bien une « interprétation [et une] "organisation personnelle" de l'oeuvre de Guénon ». Dans le principe, je ne vous en veux pas : tous les articles de wikipedia sont conçus comme cela.

Point 12 :
Je ne vois pas en quoi cela concerne mon article. En rien, je suppose.

Point 13 :
Je pourrais facilement ironiser en disant que cette présentation de l'historique de l'affaire est ausi neutre que l'article sur lequel elle porte, mais je m'en abstiendrai : je cnstate qu'elle sent fort la présentation des faits destinée à un comité d'arbitrage, et que mon comportement y est fortement mis en cause. Ce n'est pas la première fois... Quant à moi, les remarques que je pourrais faire sur le comportement de Twohorned et de quelques autres, je les garde dans ma besace, et je ne les sortirai que lors de cet hypothétique passage devant le comité d'arbitrage.

Intégration des "questions ouvertes"[modifier le code]

Je pense qu'il n'est pas trop difficile d'intégrer les questions ouvertes de l'article de Twohorned dans d'autres endroits de l'article, principalement la partie biographique, et de rendre ainsi sans objet ce curieux chapitre. Je vais prendre ces questions une par une, et apporter mes propositions.
Seule exigence : que les passages concernés de Twohorned soient correctement sourcéés (l'un des gros défauts de son article est constitué par le manque de rigueur du sourçage, trop souvent absent, et presque systématiquement incomplet, notamment lorsque des passages sont cités entre guillemets).

En général chez moi quand une citation n'est pas sourcée directement, c'est que le contexte permet de trouver facilement la source. Exemple dans la partie doctrinale, toutes les citations d'un livre sont clairement indiquées par le contexte. C'est une façon standard de faire me semble-t-il, et qui évite une accumulation de références. Mais s'il faut des citations systématques, pas de problème je les mettrai. Et aussi s'il y a ambiguïté: je n'en avait pas lu chez moi en me relisant, mais je si je me suis trompé je corrigerai. TwoHorned 10 janvier 2007 à 23:38 (CET)[répondre]
Ok. sur ce point, alors.--Loudon dodd 10 janvier 2007 à 23:41 (CET)[répondre]
Il faudrait que vous soyez plus clair dans ce que vous faites ci-dessous: adoptez une règle unique pour désigner ce qui est supprimé, mis en référence, et gardé. C'est pas compliqué à faire avec les outils Wikipédia. Correction: non ok, j'ai compris votre problème, c'est dépendant du contexte. TwoHorned 10 janvier 2007 à 23:45 (CET)[répondre]

"Situation" de l'auteur et de l'oeuvre, importance de la biographie[modifier le code]

____________________________
René Guénon a toujours refusé qu’on le définisse selon les catégories de la pensée occidentale ou universitaire[113]; en effet son biographe et éditeur Paul Chacornac le dépeint ainsi :

«  « On ne peut le définir, ni le “classer”. Il ne fut pas un orientaliste, [...], il ne fut pas un historien des religions, [...], il ne fut pas un sociologue, [...], il ne fut pas un poète, [...], il ne fut pas un occultiste, bien qu’il abordât des sujets qu’on englobait avant lui, sous la dénomination d’occultisme ; il n’était surtout pas un philosophe, [...]. On pourrait dire qu’il fut métaphysicien, mais la métaphysique qu’il exposait a si peu de rapport avec celle des manuels de philosophie qu’on craint, en lui décernant cette qualité, de susciter le plus grave malentendu. Il a d’ailleurs écrit lui-même qu’aucune étiquette ayant cours dans le monde occidental ne saurait lui convenir. »[114]  »

Certains auteurs ont donc abordé le problème de la "situation" de René Guénon, puisque celui-ci, comme rappelé ci-dessus dans l'introduction, affirmait ne pas relever des catégories habituellement utilisées en Occident. En particulier, Michel Vâlsan, dans une série d'articles réunis en une étude[115] a abordé cette question en la reliant au sens qu'il donne à sa "fonction", étudiée selon les critères Akhbariens[116].

Selon René Guénon lui-même, sa biographie n'a que peu d'utilité pour comprendre son œuvre puisqu'il n'a revendiqué qu'une fonction d'exposition des doctrines traditionnelles[117].
______________________________________________
Les passages en gras peuvent sans difficulté être intégrés dans la présentation générale de l'oeuvre : ils y sont pour l'essentiel, d'ailleurs, dans ma version. On peut y ajouter la citation de Chacornac si Twohorned y tient.
Le passage en italiques doit être intégré dans la partie de la réception qui traite des milieux "traditionnels", et être clarifié (qu'est-ce que c'est au juste que cette situation ?)

Sources et influences[modifier le code]

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D'autres auteurs se sont penchés sur le "problème des sources" et des influences intellectuelles dont René Guénon aurait pu bénéficier dans sa jeunesse. Parmi eux, J.-P. Laurant attribue une grande importance[118], à deux de ses contemporains: son professeur de philosophie Albert Leclères et un ami, le chanoine Gombault.


Albert Leclères, avant d'être nommé à l'université de Fribourg, fut durant deux ans le professeur du jeune René Guénon au collège Augustin-Thierry à Blois. Leclères, surnommé "l'excellent" par ses étudiants, publia une oeuvre philosophique assez abondante, dont J.-P. Laurant rapproche certaines idées de quelques thèmes guénoniens. Cette thèse est contestée par d'autres auteurs[119], qui écrivent qu' "il est très vraisemblable que le jeune Guénon ait été interressé par l'enseignement de Leclère [sic], mais comme c'est en "philosophe" que ce dernier abordait les sujets dont il traitait, [...] c'est plutôt dans l'argumentation dialectique utilisée que résidait l'intérêt de Guénon pour Leclère [re-sic], en particulier"[120] et selon J.-P. Laurant lui-même, dans l'utilisation de cette argumentation consacrée à la critique du monde moderne, qui ne représente qu'une partie de l'oeuvre de René Guénon;"pour le reste... c'est à dire l'essentiel de l'oeuvre, [...] la source est assurément plus mystérieuse qu'on ne le croirait en lisant J.-P. Laurant"[121]. Jean Mornet posera simplement la question: "Quelle part eut [Leclères] dans la formation de René Guénon ?"[122] sans prétendre apporter une quelconque réponse.

Le chanoine Gombault était curé de Montlivault, près de Chambord, chez qui Guénon passait quelques journées lorsqu'il se rendait dans la famille de sa femme. N. Maurice-Denis Boulet[123] soutient que c'est Gombault qui est à l'origine de l'opinion que Guénon tenait du thomisme. R. Guénon et N. Maurice-Denis Boulet entretiendront une correspondance dans laquelle le premier s'expliquera longuement sur les limites ontologiques de la philosophie scolastique, et sur la distinction à entretenir entre thomisme classique et le "néo-thomisme" dans le sillage de Jacques Maritain. De plus, selon J.-P. Laurant[124], si les critiques de Gombault furent très vives contre les indianistes allemands, c'est parceque Gombault les jugeait trop "passionnés des théologies hindoues", et non pour avoir trahi ces doctrines, comme le leur reprochera Guénon. La question des "influences" de Guénon reste donc ouverte.

D'autre part, concernant ses "sources", René Guénon écrira: "Nous n'avons point à informer le public de nos "sources" et [...] d'ailleurs celles-ci ne comportent point de "références""[125]. ________________________________

Les passages en italiques sont supprimés, le premier parce qu'il constitue une introduction à la partie, les deux seconds comme n'apportant aucun élément (ils ne font qu'en rajouter une couche sur l'aspect "mystérieux", sans être argumentés). Ou bien : la citation de Robin supprimée reste, mais est assortie d'un "pour le reste, selon Jean Robin,...".

Le passage de Guénon est hors sujet : guénon parlait ici des sources utilisées dans la rédaction de ses ouvrages, pas des influences qui avaient pu s'exercer sur lui dans sa jeunesse (mais là encore cette citation peut se retrouver dans la partie de présentation générale des caractéristiques de l'oeuvre).

Enfin, la phrase de Twohorned supprimée correspond à une évaluation personnelle qui entend conditionner une lecture : c'est au lecteur de formuler éventuellement ce jugement et pas au rédacteur de la lui imposer.

Pour le reste, le passage peut sans problème remplacer celui que j'ai écrit dans la biographie.

L'Ordre du Temple Rénové[modifier le code]

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Le mouvement occultiste, qui datait de 1888, était dirigé par le docteur Encausse, alias Papus; celui-ci avait crée l'Ecole Hermétique située au 13 rue Séguier à Paris, qui donnait des cours quatre fois par semaine et dont les enseignants étaient Papus lui-même, Phaneg, F.-Ch. Barlet etc.


René Guénon, qui fut amené à cette école par un ami, se fit admettre dans les groupements qui dépendaient de l'Ecole Hermétique, et en particulier l' ordre martiniste qui revendiquait, à tort selon René Guénon, une filiation avec l' Ordre des Elus Coens de Martinès de Pasqually[126], et qui sera plus tard dirigé par Joanny Bricaud, personnage dont René Guénon dira quelques mots dans son ouvrage Le théosophisme, histoire d'une pseudo-religion[127].


René Guénon reçut les trois degrés de cet ordre, et devint donc S.I. (Supérieur Inconnu) par Phaneg. Il fut pourvu d'une charte de délégué général pour le Loir-et-Cher. Il entra alors dans deux obédiences "maçonniques" qui étaient en relation d'amitié avec l'Ordre Martiniste: la Loge symbolique Humanidad n° 240, du Rite National Espagnol, dont Charles Détré (alias Téder) était le Vénérable, et le Chapitre et Temple INRI du Rite Primitif et Originel Swédenborgien.


Au début de 1908, plusieurs membres de l'Ordre Martiniste se réunirent dans un hôtel situé 17 rue des Canettes près de Saint-Sulpice, et obtinrent des "communications" par écriture directe (voir plus loin). Un jour, il reçurent l'ordre d'y amener René Guénon. Il y eut plusieurs "communications", tantôt rue St-Louis en l'Ile chez René Guénon, tantôt rue des Canettes et l'une d'entre elles enjoignit aux assistants de fonder un "Ordre du Temple Rénové" (O.T.R.) dont René Guénon devait être le chef. Cet O.T.R. comprendrait sept grades, qui étaient:

Chevalier du Temple, Prince de la Nouvelle Jérusalem, Rose-Croix Egyptien, Chevalier de Garde de la Tour Intérieure, Adepte Hermétique, Kadosh Templier, Grand Commandeur du Temple. Les rituels de ces grades ne furent jamais divulgués. Cet "Ordre du Temple" eut une existence éphémère, et une "communication" exigea en 1911 sa fermeture. Entre-temps, l'O.T.R. suscita une très vive réaction d'hostilité de la part Téder qui écrivit lui-même de fausses lettres de René Guénon, conduisant à l'exclusion de celui-ci de la loge Humanidad. Papus également le renvoya du Rite Primitif.


Cet évènement suscita plusieurs types de réactions et d'interprétations, notamment à propos de la nature des "communications" de l'O.T.R. Certains auteurs décrivent des communications à caractère spirite ou occultiste[128]. Cet avis n'était pas celui de Michel Vâlsan, qui établira un lien entre la fermeture de l'O.T.R. et une tentative avortée de reconstitution d'une organisation initiatique occidentale. Pour un autre auteur également "la liste des titres de toutes les conférences montre, à l'évidence, qu'une première élaboration globale de l'enseignement de René Guénon s'opère dès ce moment[...]"[129] et la fermeture de l'O.T.R. doit être mise en rapport avec le rattachement de René Guénon à l'ésotérisme islamique en 1912[130].

Sur cette période de sa vie, René Guénon écrira[131]:

«  Si nous avons dû, à une certaine époque, pénétrer dans tels ou tels milieux, c'est pour des raisons qui ne regardent que nous.  »

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Le passage en italiques (qui désigne Laurant) peut être supprimé, le passage en gras être mis en note (+références).

Je préférerai écriture automatique" plutôt qu'"écriture directe" : si cela pose problème, on introduit les deux formulations, chacune sourcée par une note de bas de page.

Pour le reste, le passage peut être intégré dans la biographie à la place de ce que j'ai écrit sur le même sujet.

L'eglise gnostique[modifier le code]

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L'Eglise gnostique fut constituée par Jules Doinel à la fin du XIXème siècle, puis dirigée par Fabre des Essarts (sous le nom de Synésius) que René Guénon rencontra en 1908 à l'occasion du congrès spiritialiste et maçonnique organisé par Papus. Il demanda à être introduit dans cette église, fut consacré "Evêque" en 1909 et prit le nom de Palingénius. Dans l'Eglise gnostique comme dans l'O.T.R., il y a l'"élection" d'un fondateur appelé à revivifier une tradition spirituelle plus ancienne, d'origne cathare en l'occurence, ainsi que l'affirmation d'une fonction à assumer à l'égard du monde occidental dans son ensemble. Pour J.-P. Laurant[132], il s'agit d'une manifestation de type occultiste analogue à celle de l'O.T.R.. Pour Ch.-A. Gilis "Tout cela tranchait assurément avec l'indigence doctrinale des milieux occultistes, et montre que l'on est confronté ici à un phénomène complexe."[133]. Pour ce dernier auteur cependant, la question de l'Eglise gnostique ne peut être mise en comparaison, pour des raisons d'ordre initiatique, avec celle de l'O.T.R.[134]. René Guénon quant à lui, écrira ultérieurement que "ces "néo-gnostiques" n'ont jamais rien reçu par une transmission quelconque [...]"[135].
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Passage en gras : à raccourcir et à mettre en note. La présentation du point de vue de Laurant est dispensable.

Les années de la revue La Gnose[modifier le code]

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D'autre part c'est au sein de l'Eglise Gnostique ou dans l'un des organismes relevant du mouvement occultiste que René Guénon fit la rencontre de deux figures majeures intellectuellement: Léon Champrenaud (alias Théophane dans l'Eglise Gnostique) et Albert de Pouvourville (alias Simon, évêque de Tyr et de Sidon).


Léon Champrenaud (1870-1925) fut "maître de conférences" à l'Ecole Hermétique, rédacteur à l'Initiation et secrétaire-adjoint de l' ordre martiniste. Il entra au Suprême Conseil de l'Ordre sous le nom de Noel Sisera. Il s'éloigna alors de l'occultisme de Papus pour se diriger vers les doctrines orientales. Il entra en Islam sous le nom d'Abdul-Haqq (le "Serviteur de la Vérité"). Albert Puyou, comte de Pouvourville (1862-1939) avait rempli au Tonkin des fonctions militaires et administratives, et reçut l'initiation taoïste après sa rencontre avec le Tongsang Ngûyen te Duc-Luat "Le Maître des Sentences", l'un des cinq Tiensi de la Chine Méridionale, sous le nom de Matgioi, qui signifie "oeil du jour", ou "le Soleil" en Chinois.


Pouvourville et Champrenaud fondèrent en 1904 la revue La Voie, qui s'arrêta en 1907 et dans laquelle furent publiés, pour la première fois, les oeuvres majeures de Matgioi, La Voie métaphysique et La Voie rationnelle ainsi qu'un ouvrage en collaboration Les enseignements secrets de la Gnose, sous la signature "gnostique" Simon-Théophane.


En novembre 1909, René Guénon, sous nom "gnostique" de Palingénius, et en collaboration avec d'autres membres de l'O.T.R. (voir ci-dessus) fondait la revue La Gnose. C'est dans cette revue qu'il publiera un certain nombre d'articles qui sont déjà presque intégralement ses futurs ouvrages les plus métaphysiques de son oeuvre: L'Homme et son devenir selon le Vêdânta, Le symbolisme de la croix, Les principes du calcul infinitésimal, ainsi que l'article inachevé sur Les conditions de l'existence corporelle. Autrement dit, il a déjà à cette époque, donc entre 23 et 25 ans, sa connaissance de la métaphysique et des doctrines hindoues, appuyés par des textes de Shankarachârya.


Plusieurs auteurs ont commenté cette précocité intellectuelle, et ont abordé la questions des Maîtres de René Guénon, bien que lui-même ne se soit jamais exprimé publiquement sur ce sujet. Son éditeur et biographe Paul Chacornac écrit que "[...] nous savons que Guénon n'a pas étudié les doctrines orientales de façon livresque. Nous avons eu à ce sujet, son témoignage catégorique"[136]. P. Chacornac cite alors un article d'A. Préau, qui avait été relu par René Guénon avant sa publication, et qui affirmait que celui-ci avait reçu "l'enseignement oral" d'orientaux concernant les doctrines de l'Inde, de l'ésotérisme islamique et du Taoïsme. De plus, c'est René Guénon qui avait lui-même rajouté sur l'article avant sa publication "et du Taoïsme".[137]. On sait de façon certaine que René Guénon fut initié à l'ésotérisme islamique en 1912 par l'intermédiaire du peintre suédois Ivan Aguéli (Abdul-Hâdi)[138]. Concernant le Taoïsme P. Chacornac conjecture que René Guénon reçut plus que Matgioi par le tong-sang Luat[139] et il suppose qu'il eut un Maître hindou dans la lignée de l' Advaita vedanta d' Adi Shankarâchârya. Cette question a été abordée par d'autres auteurs.
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Premier passage en italiques : à supprimer (jugement de valeur). Second passage en italiques : remplacer, ou à associer à "plusieurs fois déserteurs" (cité dans ma biographie et sourcé).
Pour le reste, peut sans difficulté intégrer la biographie à la place du paragraphe correspondant intitulé : "la gnose et les contacts orientaux".

Le Roi du Monde[modifier le code]

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"Le Roi du Monde" est un ouvrage de René Guénon paru en 1927 qui a suscité beaucoup de remarques et de commentaires. Dans ce livre, René Guénon affirmera vouloir "rompre enfin le silence" sur la question de l' "Agarttha" et de son chef suprême, "Le Roi du Monde" auquel il identifiera le Melchissedec biblique.


René Guénon écrira que le Roi du Monde, dans son sens le plus élevé, ne désigne pas une personne particulière mais une "fonction spirituelle" qui peut donc être assumée par différentes personnes historiquement. Cette fonction est celle du Manu primordial, associé au début d'un manvantara, qui "formule la loi propre aux condition de notre monde"[140], et que ce principe, ou cette fonction peut être assumée par un centre spirituel, manifesté ou caché, ou par son chef. Ce centre spîrituel est le "Centre Suprême", il renferme trois "fonctions suprêmes": le Brahâtmâ, le Mahâtmâ et le Mahânga qui étaient assumées historiquement au temps du Christ, écrira René Guénon, par les trois Rois Mages.


Les discussions auxquelles cet ouvrage va donner lieu proviennent des remarques suivantes: La question de l'Agarttha avait été abordée par plusieurs auteurs avant la publication du Roi du Monde, dont Saint-Yves d'Alveydre dans son ouvrage intitulé Mission de L'Inde, publié en 1910, et par Ferdinand Ossendowsky dans son livre Bêtes, Hommes et Dieux. Cette question était aussi évoquée par les théosophistes à propos de leur "Grande Loge Blanche" et du royaume de Shamballa[141]. Les trois fonctions dont il a été question ci-dessus ont été rapprochées des "Trois Fonctions Suprêmes" dans le Lamaïsme[142].
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Je ne vois pas trop la "question ouverte" ici, si ce n'est dans le passage en gras : celui-ci peut être placé dans l'article à la place de la note qui y correspond dans la biographie que j'ai rédigée, et qui dit à peu près la même chose..
Le passage en italiques appartient clairement à la réception de l'oeuvre, et s'il doit se trouver quelque part, c'est là (ou dans un article consacré à l'ouvrage, où auraient leur place les autres développements de ce paragraphe.)

point d'info[modifier le code]

Tout à fait d'accord avec les 3 dernières lignes du 1.4 sur l'appartenance maçonnique. Les liens ont continué après son départ, sous forme de travaux, mathématiques en particulier ( ref impossible à retrouver, apports de Georgel dans des travaux ésotériques) J'ai essayé d'intervenir il y a 6 mois puis j'ai fui étant donné l'ambiance. Mais je n'étais venue que pour faire le point pour le CAr Bonne journée --Rosier 17 juillet 2007 à 12:09 (CEST)[répondre]

Je crois qu'il y a un ou deux trucs à ce sujet dans le cahier de l'Herne consacré à Guénon. Sinon, je pense que Christophe Dioux a quelques infos là-dessus.--Loudon dodd 17 juillet 2007 à 13:41 (CEST)[répondre]