Discussion:Tino Rossi/Archives1

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Discussion[modifier le code]

Sources discordantes pour la date de naissance : 29 avril 1907 (la plus courante), mais aussi 21 avril 1907 (non négligeable). Jerotito | @ 21 avr 2004 à 11:03 (CEST)

C'est quoi cette image? Il ne ressemble à rien. Mister Cola 25 août 2007 à 07:02 (CEST)[répondre]


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( Discussion Article sans source proposée par : 86.202.217.73 (d) 2 janvier 2011 à 23:14 (CET)) Message bien reçu ! Durant plusieurs jours, je me suis efforcée de revoir cet article en l'étayant de sources sérieuses et variées.Simonet63 (d) 5 janvier 2011 à 13:26 (CET)[répondre]

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( Discussion Article sans source proposée par : Simonet63 (d) 7 janvier 2011 à 13:45 (CET))[répondre]

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Toutes les discussions vont ci-dessous. Depuis plusieurs semaines, je (voir mon profil) m'efforce de répondre à cette légitime demande en annotant de façon précise et variée le contenu de cet article.Simonet63 (d) 7 janvier 2011 à 13:45 (CET)[répondre]

Coincidence[modifier le code]

Je me nomme ROSSI Patricia et je suis née le 29 avril comme Tino ROSSI. Mes origines inconnues car mon papa a été placé à l'assistance publique pendant la guerre 39-45. Drôle de coincidence.....et j'ai passé ma jeunesse bercée dans les chansons de Tino ROSSI.

[2] Mike Coppolano (discuter) 24 mars 2014 à 02:13 (CET)[répondre]

Bonjour. Merci aux deux contributeurs actuellement en conflit d'édition de bien vouloir discuter dans cette page en vue d'un bon compromis avant d'éditer dans l'article. Cordialement, GLec (discuter) 21 août 2017 à 06:04 (CEST)[répondre]

Pourquoi avoir supprimé d' entré un passage sourcé pour le remplacer par un autre. Il me semble qu'avant tout changement important, le mieux est d'en discuter. Cordialement, Mike the song remains the same 21 août 2017 à 08:58 (CEST)[répondre]

Voici une autre source de La Croix sur le fait que des femmes se jetaient sous sa voiture + chiffre de vente. Alors pourquoi avoir supprimé ? Mike the song remains the same 21 août 2017 à 09:17 (CEST)[répondre]

Bonjour, de quelle suppression parlez-vous exactement? La partie sur les reprises de Petit papa Noël a simplement été déplacée car auparavant elle cassait la chronologie de la biographie. Quant au reste, la plupart des sources a été conservée : j'en ai juste ajouté d'autres, notamment sur ses disques d'or officiels, sur le marché du disque de l'époque où encore sur ses classements dans les hit-parades. Je n'ai pas supprimé le fait que des femmes se jetaient sous sa voiture, ni les centaines de millions annoncés par les médias. J'ai juste expliqué, sources officielles à l'appui, pourquoi ces chiffres étaient exagérés (exagération qui était déjà notée dans l'article).
Les médias communiquent les informations que leur donnent les managers sans les vérifier, et ceux-ci cherchent toujours à valoriser leurs artistes, quitte à exagérer largement les faits (Tino en est malheureusement un des exemples les plus flagrants). C'est pourquoi on ne peut pas se baser seulement sur la version des médias et qu'il faut également intégrer les données des organismes officiels. Une autre preuve concrète est l'histoire des soi-disants 400.000 disques vendus à Noël 2011, alors que GFK (qui comptabilise les ventes semaine par semaine afin de fournir les Top albums et Top singles) en a dénombré en réalité 4.000...
Sincèrement, croyez-vous aux 500 ou 700 millions de Tino (qui n'a été classé qu'en France à une période où le marché était très faible) alors qu'un Frank Sinatra en est à 150 millions en ayant été classé dans le monde entier et en ayant reçu des disques d'or officiels aux quatre coins de la planète? Bobby80 (discuter) 21 août 2017 à 09:53 (CEST)[répondre]
Bonjour,
Excusez-moi pour l'épisode des voitures. J'ai donné le diff plus haut. Quand aux 500 millions, il s'agit de ventes de son vivant et après, dans le monde entier. Cordialement Mike the song remains the same 21 août 2017 à 11:06 (CEST)[répondre]

Bonjour, Pour moi, l'incident est sagement clos par la suppression du chapitre objet de la controverse. C'est sûrement la meilleure manière de mettre tout le monde d'accord sans passer des jours en palabres contradictoires. Cordialement à tous.--Simonet63 (discuter) 21 août 2017 à 12:20 (CEST)[répondre]

Mike, je demandais quelle suppression exactement car, comme dit plus haut, je n'ai pas supprimé de sources mais en ai ajouté d'autres. L'histoire des "500 millions de son vivant et 700 dans le monde" n'est mentionnée nulle part et est tout simplement impossible, compte tenu de son absence dans d'autres marchés que la France et du marché général de l'époque qui lui était clairement défavorable.
Quant à faire l'impasse totale sur ses ventes, je suis contre car cela ne résoudrait pas le problème (d'autres contributeurs voudront à juste titre rajouter des chiffres ultérieurement) et cela serait contre le principe de neutralité qui veut que tous les avis soient présentés. Bobby80 (discuter) 21 août 2017 à 13:46 (CEST)[répondre]

Faire cohabiter des nombres ridiculement différents ne peut susciter que des réactions disparates et irrationnelles non contrôlables, sauf à bloquer la page. Je reste définitivement et fermement attachée à en rester à rien pour éviter d'inévitables surenchères. La version actuelle, bien qu'amputée pour des raisons mystérieuses de certaines informations sur d'autres aspects, est la moins pire des solutions pour sortir de ce conflit éditorial. Personnellement, je m'engage à zapper l'aspect disques dans mes apports futurs. Il faut savoir renoncer, même à dire des vérités... Ça suffit maintenant !--Simonet63 (discuter) 21 août 2017 à 14:07 (CEST)[répondre]

Bonjour. Je rappelle qu'un article dans ce projet encyclopédique se construit avec des sources ou des références de qualité notoires et respectables (ici, il ne s'agira pas de références universitaires) qui vont dans le sens du principe de neutralité et de la vérifiabilité à un moment donné. Le POV ou le TI sont très mal vu ici. Cordialement, GLec (discuter) 21 août 2017 à 14:16 (CEST)[répondre]

Je ne sais pas si je suis concernée par ces sigles inconnus... Me serais-je mal exprimée ? Quand j'ai écrit qu'il faut savoir renoncer à dire des vérités, je voulais évidemment signifier qu'il s'agit, en l’occurrence, de celles de chacun des contributeurs en cause...--Simonet63 (discuter) 21 août 2017 à 14:27 (CEST)[répondre]
@ GLec L'article Tino Rossi est très bien construit avec des sources de qualité. C'est une historienne qui bénévolement partage son savoir avec d'autres. Et il faut la remercier. Nous la remercions. Plus souvent. @ Bobby80, cet histoire de Petit papa Noël ne tient pas la route en introduction : la renommée de cette chanson ayant dépassé les frontières de l'Hexagone. En plus, c'est un Corse qui chante, il faut faire attention ! @Simonet63 Drôles de sigles, des fois on dirait l'usine ... Tino sera toujours Tino. Bien cordialement Mike the song remains the same 21 août 2017 à 17:56 (CEST)[répondre]
@ GLec Mike @ the song remains the same Ce ne sont pas des compliments que je recherche mais s'ils me chantent Vieni-Vieni, je les écoute ! Bien cordialement. --Simonet63 (discuter) 21 août 2017 à 18:39 (CEST)[répondre]
Vous ne comprenez pas! Le chant naturel ici, c'est le principe de neutralité (apporter des références de qualité et vérifiables) et non la faveur, le mérite et la reconnaissance. Donc... Cordialement, GLec (discuter) 21 août 2017 à 18:58 (CEST)[répondre]
Mike, je serais ravi que Petit papa Noël soit un succès international. Mais les faits sont là : aucune trace de la chanson dans quelconque classement étranger, aucun disque d'or non plus dans d'autres pays. À partir de là, cela devient donc plus difficile à croire... C'est pourquoi on en revient toujours au même : le principe de neutralité dont je vous parle depuis le début. Les mentions des médias existent et peuvent donc être laissées (ce que j'ai fait), mais d'autres informations neutres et concrètes existent aussi, donc pourquoi privilégier les premières aux secondes? Ici il ne s'agit pas d'un site de fan censé valoriser un artiste, mais d'une page encyclopédique qui se doit de rester neutre en rapportant des faits précis, réels et vérifiables. Bobby80 (discuter) 21 août 2017 à 19:36 (CEST)[répondre]
@Simonet63 Je vous porte dans mon cœur Émoticône Bobby80 Cette chanson, c'est Noël sur la terre. Pas besoin de classement neutre, froid (De la Belgique j'entends très bien cette chanson) Mike the song remains the same 21 août 2017 à 20:32 (CEST)[répondre]
Cette chanson est tellement inconnue à l'étranger que, pour n'évoquer que cela, elle a circulé clandestinement (dans la version de son créateur) en Union-Soviétique et dans les pays satellites en bonne compagnie d'un titre de Presley, accompagné - ses dernières années - une publicité canadienne, ouvert les vœux 2013 de l'ambassade de France en Russie et sert d'initiation à l'apprentissage du français dans les écoles primaires de langue espagnole !... Cordialement. --Simonet63 (discuter) 21 août 2017 à 20:52 (CEST)[répondre]
Je n'ai pas dit qu'elle était inconnue à l'étranger, j'ai dit qu'elle n'avait été classée nulle part et n'avait reçu aucun disque d'or, c'est différent... La renommée de la chanson est mentionnée dans le texte, notamment à travers ses innombrables reprises. Elle peut être connue à l'étranger (ce qui est le cas, car reprise par Dion, Groban, etc), sans s'y être vendue à des dizaines de millions d'exemplaires (ce qui est le cas également car classée nulle part). Bobby80 (discuter) 22 août 2017 à 09:06 (CEST)[répondre]
Monsieur, j'ai passé l'âge du fan, forcément hystérique au féminin, que je n'ai jamais été ! La neutralité pour vous consiste - au premier coup d’œil sur votre pléthorique page de discussion - à obtempérer à vos « nettoyages », aussi arbitraires que controversés, de nombreux articles de Wikipédia. Ainsi, toutes les biographies de Tino Rossi (sans doute pas écrites par des fanatiques et/ou des ignares), les journaux télévisés de grande écoute, les dépêches de l’AFP et des myriades d'articles français et étrangers tomberaient allègrement, et en série depuis des décennies, dans le ridicule tandis que vous seul détiendriez LA vérité ? Par ailleurs, fort heureusement beaucoup de choses ont existé avant d'être dûment encadrées par quelque administration. Ainsi, le premier disque d'or fut décerné aux USA dans les années 1940 à Glenn Miller par la firme RCA. Cette intelligente « réclame » donna, après la Seconde Guerre mondiale, des idées promotionnelles aux autres maisons de disques, notamment celle de Tino Rossi, émoustillée par ses ventes depuis 1935-36 et encore plus par celles de Petit Papa Noël à partir de 1948. Et ce des dizaines d'années avant la création d'une structure dédiée, qui ne concerne que marginalement sa carrière. Bonne journée.-- --Simonet63 (discuter) 22 août 2017 à 09:52 (CEST)[répondre]
Puisque vous vous attardez tant sur ma page de discussion, vous remarquerez une chose : la même demande de sources légitime pour tout le monde, afin d'éviter des débordements et un relai de fausses informations. Les biographies d'artistes ou les articles de journaux ? Parlons-en. Pour l'un, Tino a vendu 300 millions, pour l'autre 500, pour l'autre 700. Est-ce sérieux ? Son biographe annonce 400.000 ventes pour Noël 2011 (chiffre repris partout dans les médias) ? En réalité c'est 4.000. Tino n°1 durant 28 semaines aux Etats-Unis en 1938 ? Il ne s'y est même pas classé. Petit Papa Noël n'a jamais été classé non plus aux Etats-Unis, et n'a été classé qu'en France (sur cette page, vous verrez d'ailleurs que le titre est, là aussi, estimé à 5 millions de ventes, ce qui en fait quand même le 33ème titre le plus vendu au monde : ce n'est pas rien, donc pourquoi vouloir toujours gonfler des chiffres ?).
Je n'ai jamais prétendu détenir LA vérité, je fournis juste des sources neutres et vérifiables. J'ai posé plusieurs questions plus haut, mais à chaque fois j'ai remarqué qu'elles étaient évitées ; j'aimerais pourtant connaître votre avis : "Sincèrement, croyez-vous aux 500 ou 700 millions de Tino (qui n'a été classé qu'en France à une période où le marché était très faible) alors qu'un Frank Sinatra en est à 150 millions en ayant été classé dans le monde entier et en ayant reçu des disques d'or officiels aux quatre coins de la planète?" - "Les mentions des médias existent et peuvent donc être laissées (ce que j'ai fait), mais d'autres informations neutres et concrètes existent aussi, donc pourquoi privilégier les premières aux secondes?" J'en rajoute une autre : le livre Guinness des records affirme que seuls 4 artistes ont vendu plus de 300 millions de disques dans le monde : les Beatles, Elvis Presley, Michael Jackson et Madonna (tous ayant eu un succès et un palmarès facilement vérifiables dans le monde entier). Comment expliquez-vous l'absence de Tino? Bobby80 (discuter) 22 août 2017 à 10:48 (CEST)[répondre]
En 1955, tandis que Tino Rossi chantait Méditerranée au Châtelet, Sir Hugh Beaver, patron de la brasserie irlandaise Guinness, eut la très juteuse idée publicitaire de lancer un livre (portant le nom de son entreprise !) de records insolites. Vous voudrez bien, Monsieur, m'en pardonner mais lorsque je cherche des renseignements sur tel ou tel personnage, je consulte plus volontiers ses biographie(s) et des archives qu'un catalogue de surenchères farfelues. C.Q.F.D. FIN --Simonet63 (discuter) 22 août 2017 à 12:17 (CEST)[répondre]
Et c'est bien là tout le problème : vous préférez croire des biographes qui annoncent 400.000 disques vendus, alors que les organismes officiels chargés du calcul des ventes annoncent qu'il s'est en réalité vendu à 4.000. C'est pourquoi les sources indépendantes et neutres sont largement préférables car bien moins farfelues... Bobby80 (discuter) 22 août 2017 à 12:50 (CEST)[répondre]

Proposition de mise à jour[modifier le code]

N’ayant reçu aucune réponse à mes questions et afin de sortir de ce débat stérile, voici ce que je vous propose. Merci de bien vouloir me donner votre avis et, le cas échéant, de justifier les raisons exactes de votre refus en précisant les mentions qui vous dérangent.
L'introduction : il est clair qu'on ne peut pas y mettre des informations soumises à controverses. C’est pourquoi je vous propose ceci : Il connaît un immense succès à partir des années 1930, devenant ainsi une des premières idoles françaises. Sa chanson "Petit papa Noël" demeure depuis sa sortie en 1946 la chanson la plus vendue de l’histoire en France.
Au sein de l’article : certaines informations comme les ventes de disques et les récompenses sont des informations importantes dans la biographie d’un chanteur, qui doivent donc être maintenues. Toutefois, le principe de neutralité doit être respecté : c’est pourquoi, lorsqu'il y a deux avis différents, les deux doivent être mentionnés.
- « le premier français à recevoir un disque d’or » : la mention peut être laissée, mais nuancée. Par exemple : Il est le premier artiste français à recevoir un disque d’or en 1949. Cette récompense (en 24 carats) n’était cependant qu’à titre honorifique et n’avait rien d’officiel, les disques d’or n’ayant été créés par le SNEP qu’en 1973.
- « les ventes de disques » : étant donné que plusieurs chiffres complètement différents sont annoncés dans les médias (10 millions, 50 millions, 200 millions, 300 millions, 500 millions, 700 millions…), il serait indigeste de tous les répertorier et injustifié d’en préférer certains à d’autres. C’est pourquoi je propose : Concernant le nombre de ses ventes, plusieurs chiffres circulent dans les médias, annonçant parfois plusieurs centaines de millions de disques vendus. Toutefois, ces chiffres semblent largement exagérés pour plusieurs raisons. En effet, dans les années 1930, les ventes de disques étaient infimes (moins de 3 millions de disques se vendaient par an en France), le marché n’ayant explosé que dans les années 1960-1970 (atteignant alors les 100 millions de disques vendus par an). Le chanteur n’ayant jamais été classé à l’étranger, il apparaît donc peu probable que Tino Rossi ait vendu les centaines de millions annoncées. Selon le Livre Guinness des records, seuls 4 artistes ont dépassé les 300 millions de ventes dans le monde : Elvis Presley, les Beatles, Michael Jackson et Madonna. Certains spécialistes estiment les ventes réelles du chanteur à 10 millions.
- Les récompenses : Depuis 1973, le SNEP a certifié en France 5 albums de Tino Rossi à plus de 100.000 ventes chacun et un album à plus de 600.000 ventes ("C’est la belle nuit de Noël", qui a depuis dépassé le million de copies).
- « Petit papa Noël » : là aussi, plusieurs chiffres complètement différents dans les médias (5,5 millions, 5,7 millions, 30 millions, 80 millions)… Même principe : Plusieurs chiffres circulent dans les médias sur les ventes de ce titre, annonçant parfois des dizaines de millions de disques vendus, alors que certains spécialistes estiment les ventes de ce titre à 5,7 millions. Quoi qu’il en soit, il est reconnu unanimement que ce titre demeure la chanson la plus vendue de l’histoire en France. Elle continue d’ailleurs à se vendre chaque année en période de Noël (400.000 ventes pour Noël 2011 selon son biographe, 4.000 selon les chiffres officiels du SNEP).
D’autres informations posent problème dans l’article car, après vérification, il s’avère qu’elles ne sont pas exactes. Etant donné que celles-ci ne sont pas capitales et afin d’éviter trop de contradictions au sein de l’article, je suggère qu’elles soient effacées :
- « N°1 aux Etats-Unis durant 28 semaines » : en réalité, il ne s’y est pas classé.
- « Une standing ovation aux Oscars 1938 » : bizarrement, il n’y a aucune trace de sa présence nulle part, ni sur le site officiel des Oscars, ni sur le livre retraçant toutes les soirées des Oscars.
- « Un quai Tino Rossi à New-York » : là aussi, aucune trace dans les plans de New-York, ni même dans les archives de la ville.
Encore une fois, je précise que le but n'est pas du tout de dénigrer la grande carrière de Tino Rossi, mais seulement de fournir une biographie neutre, avec des éléments réalistes et vérifiables. Il était facile et monnaie courante au siècle dernier d'enjoliver des carrières et d'inventer des exploits internationaux, mais avec l'arrivée d'Internet tout est désormais vérifiable... Et c'est précisément ce qui est recherché sur Wikipédia : des éléments neutres, sourcés et vérifiables. Bobby80 (discuter) 25 août 2017 à 10:39 (CEST)[répondre]
Bonjour Monsieur. La neutralité, parlons-en : votre Bible est un groupuscule syndical affilié au MEDEF (ce qui n'est pas un reproche), donc par définition partial, de 8 permanents en 2016 ! https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndicat_national_de_l%27%C3%A9dition_phonographique Lassée mais nullement ébranlée ou démotivée par cette semaine de palabres vains et stériles, j'avais, hier, suggéré à Mike que je travaille sur une proposition a minima en me concentrant sur vos points majeurs de fixation, sans que, SVP, vous trouviez autre chose car on ne s'en sortira pas autrement. d'autre part, il convient d'éviter de nouveaux conflits... Pour aller plus vite et que ce soit plus lisible, voici le texte avec les passages en G et certaines notes en abrégé suggestif en espérant que vous me ferez suffisamment confiance pour leur insertion en bonne et due forme car je tiens absolument à effectuer moi-même ce travail sur une page correspondant, essentiellement de ma part, à de nombreuses recherches historiques croisées. Cdt--Simonet63 (discuter) 25 août 2017 à 15:10 (CEST)[répondre]
Constantin Rossi, dit Tino Rossi, est un chanteur et acteur français, né le 29 avril 1907 à Ajaccio et mort le 26 septembre 1983 à Neuilly-sur-Seine.

Idole à partir des années 1930, il fut, 20 ans avant Elvis Presley, le premier artiste familièrement désigné par son prénom de scène, « Tino ». (note facult) Sommaire

Biographie Premières années - Premiers succès Constantin Rossi naît à Ajaccio, 43 rue Feschn 1. Son père, Laurent, est artisan tailleur. Sa mère, Eugénie, se consacre, en plus de l'atelier familial, à ses huit enfants. Constantin porte le prénom de l'un de ses frères, décédé en bas âge à la fin de l'année 1906. Dès son enfance, il passe son temps à chanter et préfère l'école buissonnière aux études. À moins de 20 ans, il rencontre à Ajaccio Annie Marlan (1907-1981), l'une des violonistes venues donner un concert à la terrasse du Café Napoléon, en tombe amoureux, part avec elle sur la Côte d'Azur, l'épouse à Toulon et devient vite le jeune père de Pierrette (1927-2011)n 2. Tino ayant du mal à trouver un travail stable à Toulon, Annie demande rapidement le divorce. De retour à Ajaccio, il devient (grâce aux relations de son père) changeur au casino, où il rencontre la secrétaire du directeur, Faustine Fratani (1912-1985), qui devient sa deuxième épouse. Suite à l'incendie du casino en 1929, ils retournent sur le continent dans l'espoir d'une embauche au casino d'Aix-en-Provence, sans succès. Le couple s'installe alors à Marseille dans une chambre miteuse du quartier des Réformés, en haut de la Canebière. De repas trop légers en boulots trop temporaires (voiturier, plongeur, portier de boîte de nuit...), Tino Rossi traverse les mois les plus pénibles de sa vie. Sa seule consolation : retrouver au bar « Le Terminus » les étudiants corses de la faculté de droit d'Aix-en-Provence (Raymond Filippi, Dominique Stefanaggi, Alfred Albertini, Jean Orsoni...) et chanter pour ces futurs ténors du barreau ou magistrats de renom2,n 3. « Chanteur de charme »

Une carrière ensoleillée commencée en Provence. Le baryton-basse provençal Adrien Legros (1903-1993) le remarque alors, lui donne des conseils pour mieux respirer et poser sa voix, et le met en relation avec le producteur de tournées Louis Allione, dit « Petit Louis », qui le produit sur de petites scènes provençales (la toute première fois en 1930, dans le village vauclusien de Laurisn 4) en le présentant comme « Le Roi des chanteurs de charme », une expression qui le suivra tout au long de sa carrière. Constantin choisit alors de devenir Tino, en se rappelant la façon dont l'évêque d'Ajaccio avait détaché les syllabes de son prénom en le bénissant lors de sa confirmation : « Constant-tino »3. En 1932, à Marseille, alors qu'il arpente avec son père la rue Saint-Ferréol, son attention est attirée par une pancarte sur la devanture d'un magasin : « Enregistrez votre voix pour cent sous »n 5. Tino enregistre ainsi un disque en fer blanc qu'il destine à sa mère (comme le fera vingt ans plus tard Elvis Presley). Un représentant de la maison de disques Parlophone, présent dans la boutique, l'entend et l'invite à Paris pour enregistrer, moyennant 1 000 francs, son premier vrai disque (qui sera aussi le premier disque de chansons corses jamais gravé puisqu'il comprend O Ciucciarella et la berceuse Nini-Nanna)4,n 6. Toujours à Marseille, le 3 mars 1933, Tino est engagé « en qualité de ténorino » par Justin Milliard à l'Alcazar pour sept jours et quatorze représentations, avant de passer sur une autre scène mythique de la ville, le Théâtre des Variétés5. Son contrat avec Columbia La maison de disques Columbia s'intéresse alors rapidement à lui. En 1933, séduit par le dynamisme de son directeur Jean Bérard dans le domaine novateur de la publicité, il s'engage à ses côtés et enregistre notamment La Sérénade de Tosellin 7, J’ai rêvé d'une fleur, L'Aubade du roi d’Ys, Le Tango de Marilou (son premier tube) et Venise et Bretagne, qui berça l'enfance très francophile de la reine d'Angleterre Élisabeth II6. Le succès de ces premiers enregistrements est prometteur. Un courrier abondant commence à arriver chez Columbia. La firme comprend qu'elle tient un « oiseau rare » et l'intègre dans ses tournées, où il côtoie les grands artistes Lucienne Boyer, Damia, Pills et Tabet, Mireille, Jean Sablon... Dopé par ses premiers succès, Tino Rossi, classé « Chanteur » et également inscrit à la rubrique « Ténor » des catalogues des disques Columbia des années 1930 répertoriant les interprétations classiques, souhaite l’accord de Reynaldo Hahn avant d’enregistrer ses mélodies D’une prison et Paysage. Confiant en son « poulain », Jean Richard, le directeur des studios Columbia à Parisn 8, décide d’organiser l’enregistrement à son insu, le 9 juillet 1935. Tino Rossi ne connut jamais la réponse à sa requête. Néanmoins la qualité de ses gravures fit dire à Reynaldo Hahn : « [Sa] voix tire son attrait de cette matière somnambulique, de cette simplicité poussée à l'excès avec un art, probablement inconscient, du modelage musical7. » De la scène à la radio Sa carrière prend une dimension essentielle au music-hall avec l'impresario Émile Audiffred. Après l’A.B.C., où le public lui a réservé un honnête succès, il est engagé par Henri Varna et Audiffred au Casino de Paris pour la revue Parade de France, consacrée au folklore des provinces. En bottes, chemise et pantalon bouffants, guitare à la main et veste sur l'épaule, il campe un chanteur corse de carte postale8 et obtient dès le premier soir de son engagement (le 14 octobre 1934) un triomphe inédit grâce à deux chansons que Vincent Scotto vient de composer pour lui, Ô Corse, île d'amour et Vieni... Vieni.... À partir du 2 octobre 1936, il remonte sur la scène du Casino de Paris pour la revue Tout Paris chante, mais cette fois en tête d'affiche. Parallèlement, il vend de plus en plus de disques, à savoir 80 000 par mois quand la deuxième vente culmine à 6 0009. Dans ces années 1930, le disque devient une industrie et la radio un objet familier qui donne aux artistes une audience nouvelle en faisant de la « réclame » à leurs 78 tours. Dans le cas de Tino Rossi, sa voix est tellement présente sur les ondes qu'en 1939, il demande lui-même, par écrit, aux stations de moins le programmer car il craint de lasser les auditeurs10. Sa fulgurante percée tient aussi à son physique à la Rudolph Valentino. Vincent Scotto rappelle11, l'attraction qu'exerce son ami Tino sur la gent féminine : « Les femmes s’approchaient de lui avec une telle férocité que si je n’étais pas collé à lui pour monter en voiture, si dans la bousculade je me laissais distancer de quelques mètres, il me fallait renoncer à lui, et la voiture partait sans moi. Les femmes étaient avides de le voir de près, certaines se seraient laissées piétiner plutôt que de céder leur place [...]. » Et d'ajouter : « Sa voix de rêve a enchanté presque tous les cœurs du monde. Quel philtre mystérieux possède cette voix pour troubler ainsi quand il chante ! On est charmé et on l’écoute recueilli. Une chanson embellit la vie, Tino embellit tout ce qu’il chante. »n 9 Car Tino Rossi est devenu une idole, la première dans l'histoire de la chanson. Familièrement désigné par son prénom d'artiste, il se trouve confronté à d'inimaginables manifestations d'affection amoureuse12, dont il n'aimait guère parler13. En toute logique, cette voix, que d'aucuns comparent à une chasse d'eau ou un robinet, d'autres à de l'or, du velours ou du miel, est promptement sollicitée par le cinéma car il n'existe alors que les films chantants pour donner au public l'occasion de découvrir le visage des vedettes. Une voix plein écran Après quelques « apparitions » vocales et silhouettes, en mars 1936, sort Marinella, un film écrit exprès pour « Tino », la nouvelle coqueluche du disque et de la TSF. C'est un triomphe. Les mélodies de Vincent Scotto qu'il interprète (Marinella, Tchi-tchi, J'aime les femmes c'est ma folie, Laissez-moi vous aimer) sur des paroles signées Émile Audiffred (également son imprésario), René Pujol et Géo Koger, accompagnent le Front Populaire. Tino Rossi va d'ailleurs chanter pour les grévistes, notamment dans le hall des Galeries Lafayette14. Dans la foulée, il enchaîne avec les péripéties à l'accent corse de Au son des guitares (où il lance Tant qu'il y aura des étoiles), puis tourne Naples au baiser de feu (1937) réalisé par Augusto Genina. Vieni... Vieni... en tête du hit-parade aux États-Unis Tino Rossi (à nouveau divorcé) vit alors un amour passionné avec Mireille Balin (1909-1968), actrice à la destinée tragique15qui, écrira-t-il, « avait tout pour ensorceler les hommes »16,17. La presse ne perd pas une occasion de narrer le quotidien du couplen 10. En 1938, c'est le cinéma hollywoodien qui s'intéresse aussi bien à Tino Rossi qu'à Mireille Balin. Aux États-Unis, où la radio passe « du » Tino sans arrêt, il donne quelques récitals tandis que Vieni... Vieni..., repris par les orchestres de Benny Goodman, Rudy Vallée et Bob Crosby (le frère de Bing), est classé premier du « Top tune of the week » (le hit-parade américain de l'époque) vingt-huit semaines d'affilée18, fait unique pour une chanson françaisen 11. Lorsque, le 10 mars, bronzé dans un costume blanc, il fait son entrée à la 10e cérémonie des Oscars du cinéman 12, tous les acteurs se lèvent et l'’applaudissent spontanément19. Mais le chanteur ne se plaît pas en Amérique, qui vient pourtant de réinventer pour lui l'expression « latin lover », mise à la mode quelques années auparavant en l'honneur de Rudolph Valentino20,n 13. Il veut retrouver la France et refuse les offres financièrement alléchantes d'Hollywood, qui le verrait bien en prince russe reconverti en danseur mondain dans une super-production de la 20th Century Fox baptisée Balalaïka. Mireille Balin, en contrat avec la Metro-Goldwyn-Mayer, fait de même, pour les mêmes raisons. Il poursuit alors sa tournée au Canada où, dans les gares, la foule se masse pour essayer de l’apercevoir à une fenêtre de son train et la gare Windsor de Montréal subit une émeute en règle21. De retour en France, il continue de chanter au cinéma ses plus grands succès, tant dans le domaine de la variété que des airs classiques. Ainsi, pour les besoins de Lumières de Paris (de Richard Pottier, 1938), il chante l'Ave Maria de Gounod, dont La Callas dira que personne ne l'a jamais chanté aussi bien. En mars 1939, il est acclamé un mois en Allemagne dans le plus célèbre cabaret de la capitale La Scala de Berlin, mais refuse de prolonger cette série de galas à Hambourg et Vienne22. Quelques semaines plus tard, à Rome, Tino Rossi retrouve Jean Renoir, où tous deux doivent tourner un film : La Dernière Corrida pour l’un, La Tosca pour l’autre. La Dernière Corrida ne verra jamais le jour. La Tosca sortira en 1941 en Italie, avec Michel Simon. Pendant son séjour transalpin, Tino enregistre en napolitain, dans les studios Columbia de Milan, quatre titres inédits en Francen 14. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, ses enregistrements se font au ralenti : aucun en 1940 car l'artiste, qui a effectué 18 mois de service militaire au 22e Bataillon de Chasseurs alpins, est mobilisé. Sa carrière cinématographique, elle, se poursuit en zone libre, en particulier avec Le Soleil a toujours raison (tourné en 1941, sorti en 1943), adapté d'une nouvelle de Pierre Galanten 15, dialogué par l'auteur et Jacques Prévert. La distribution en est prestigieuse : Micheline Presle, Pierre Brasseur, Charles Vanel, Édouard Delmont, Charles Blavette et Germaine Montero. Dans ce film, réalisé par Pierre Billon et mis en musique par Joseph Kosma, il interprète Le Chant du gardian de Louis Gasté et Jean Féline. En 1941, dans la région de Royan, sous la direction de Jean Delannoy, qui parlera23 d'un « succès mondial, peut-être le plus grand de toute [sa] carrière », il tourne Fièvres avec Madeleine Sologne, Jacqueline Delubac et Ginette Leclerc. Outre Maria(de Roger Lucchesi et Jean Féline), il y chante l'Ave Maria de Schubert, qui va vite devenir l'un de ses tubes, plébiscité notamment durant la Seconde Guerre mondiale par les prisonniers qui jonchent les planches de billets en le réclamant à Tino Rossi24. Il le chantera notamment lors de la croisière inaugurale du paquebot France, en janvier 1962 (dont il fut, à la demande de la marraine du paquebot, Yvonne de Gaulle, l'artiste invité d'honneur), puis le 19 décembre 1963 sur la scène de l'Opéra de Paris (accompagné en duplex par Pierre Cochereau, titulaire des orgues de Notre-Dame de Paris) à l'occasion du grand gala de présentation du film d'Otto Preminger Le Cardinal. Lilia Vetti pour la vie Durant l'été 1941, en proie à de violentes crises de jalousie aggravées par ses addictions à la drogue et à l'alcool, Mireille Balin le chasse de leur villa cannoise Catari, avant de se consoler, dangereusement pour sa vie et sa carrière, dans les bras d'un officier autrichien. À la fin de l'été 1941, au casino d'Aix-les-Bains, Mistinguett lui présente la danseuse niçoise Rosalie Cervetti, dite Lilia Vetti(1923-2003), la femme de sa vie comme il le lui chantera en 1977n 16. Moins de deux mois après la naissance de leur fils Laurent Emmanuel, il l'épouse le 14 juillet 1948 à Cassis, dont le maire S.F.I.O. est son ami le médecin et Résistant Emmanuel Agostini25, le parrain du bébé. En 1943, dans Le Chant de l'exilé, réalisé en 1942 par André Hugon, Tino Rossi chante Paquita et Ce matin même (paroles d'Édith Piaf), puis s'engage patriotiquement dans les Pionniers du Sahara, au grand dam des autorités allemandes qui voient dans ce scénario une propagande en faveur de la Résistance. Quelques mois plus tard, sort Mon amour est près de toi (de Richard Pottier), seul film tourné par Tino Rossi sous l'égide de La Continental allemande, distribuée en France par Tobis Filmsn 17. Les chansons de ce film (Madame la nuit, Quand on est marinier, J'ai deux mots dans mon cœur et Quel beau jour, mon amour) sont signées notamment Vincent Scotto, Roger Lucchesi et Francis Lopez. De L'Île d'amour à Envoi de fleurs Le 2 février 1944, en tant que président d'honneur du Comité général des Corses de Paris, il organise et présente, salle Pleyel, au profit des prisonniers corses un « grand gala » présidé par Emmanuel de Peretti de La Rocca (1870-1958), qui fut ambassadeur à Madrid et Bruxelles. Jo Bouillon (futur mari de Joséphine Baker), Mistinguett, Édith Piaf, Albert Préjean ou Jean Weber (de la Comédie-Française) apportent leur « concours gracieux » à cette soirée. Le luxueux programme édité pour l'occasion annonce la présence prochaine de Tino dans La Légende du Chêne blanc, un film qui ne verra jamais le jour. Un peu plus tard, sort L'Île d'amour, « peut-être le meilleur film de Tino Rossi » selon Jean Tulard qui le compare à Colomba26. Également considéré comme le premier film écologiste de l'histoire du cinéma27, il met en scène un promoteur immobilier qui veut transformer un village en station balnéaire. Tino Rossi y chante Mon île d'amour, Le Joyeux Bandit et la Complainte corsede Roger Lucchesi. Les Allemands ayant interdit son tournage en Corse, le réalisateur Maurice Cam se replie sur la Côte d'Azur sous le contrôle d'un superviseur de l'Axe qui veille à ce qu'aucun objectif militaire ne se trouve dans le champ des caméras. Tournée à son insu, la scène finale vaudra une convocation générale de l'équipe au bureau militaire28.

Tino Rossi avec Jean-Marie Beaudet de la station radiophonique C.B.C. à Montréal en 1947. En 1946, après Le Gardian (tourné dangereusement sur des plages de Camargue truffées de mines, où figure notamment la chanson Jamais deux sans trois, cosignée Françoise Giroud), il tient un double rôle dans Destins de Richard Pottier. Le scénario initial prévoyait que Tino interprétât, en français, un negro spiritual avec des chanteurs noirs new yorkais. Les artistes ayant rejoint précipitamment les États-Unis, le scénariste Carlo Rim dut vite revoir sa copie. Puisqu'un enfant tenait un grand rôle dans ce film sans relief qui devait sortir au mois de décembre, Tino Rossi demanda une création française de Noël. Émile Audiffred suggéra alors à Henri Martinet (1909-1985) de jouer au piano sa mélodie de Noël, enfouie au fond de ses tiroirs après avoir fait un bide dans leur revue donnée au théâtre marseillais de l'Odéon pendant la guerre en 1944 : en effet, le public n'avait pas été touché par cette lettre d'un enfant demandant au Père Noël de ne lui apporter ni soldats ni guerre mais de lui offrir le retour de son papa, prisonnier. Tino Rossi « sent » instantanément la chanson et la fredonne en boucle. Sur de nouvelles paroles de Raymond Vincy, son Petit Papa Noëlest né29. La chanson, qualifiée de « berceuse » dans le scénario, comporte un couplet jamais enregistrén 18. En avril 1947, les écrans parisiens du Paramount et du Paris accueillent Le Chanteur inconnu, le second film tourné par Tino Rossi avec André Cayatte, après Sérénade aux nuages (1945). Pour les besoins de ce « mélodrame à suspense »30, remake d'un film de 1931 avec le ténor Lucien Muratore, entouré de Raymond Bussières, Lilia Vetti, Maria Mauban et Lucien Nat, il chante Chopin, Brahms et Lalo. En 1948, il rentre d'une longue tournée en Amérique du Sud après avoir enregistré en espagnol les plus célèbres tangos argentins, et interprète le rôle du compositeur Franz Schubert dans La Belle Meunière de Marcel Pagnol, aux côtés de Jacqueline Pagnol, de sa fille Pierrette (également comédienne dans la troupe de Robert Dhéry, « Les Branquignols ») et de Lilia Vetti. Le moulin de La Colle-sur-Loup offre les décors et Tony Aubin (1907-1981), chef d'orchestre et professeur de composition au Conservatoire de Paris, les arrangements musicaux. Ce film est le premier film en couleur tourné en France par des Français avec un procédé français, celui mis au point dès avant la Seconde Guerre mondiale par les frères Armand et Lucien Roux. Malheureusement, nécessitant des moyens de projection spécifiques onéreux, ce procédé ne fera pas long feu malgré l’enthousiasme du New York Time : « Nous avons vu les plus belles prises de vue qui aient jamais paru sur un écran31. » En 1950, Jean Stelli réalise autour de lui Envoi de fleurs, la seule biographie filmée, et romancée, de Paul Delmet. Un Noël en prison et Petit Papa Noël Durant l'Occupation, il chante à de multiples reprises Quand tu reverras ton village, composée par Charles Trenet, « la chanson d'espoir de tous les prisonniers de guerre »32, refuse un cachet conséquent pour enregistrer Maréchal, nous voilà et sollicite très régulièrement de plusieurs médecins des certificats de complaisance afin de ne pas honorer « certaines invitations pressantes »33. Mais ces échappatoires ne sont pas toujours suffisantes. Ainsi, le 1er mai 1942, avec son orchestre il est cueilli à l'A.B.C. et conduit manu militari à l'Empire interpréter deux ou trois chansons lors d'un gala en faveur de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme, sa participation ayant été affichée la veille, à son insu, après qu'il eut « prétexté la fatigue pour ne pas chanter »34. D'autre part, tandis qu'à Marseille Lilia Vetti sauve Georges Cravenne d'une arrestation par la Gestapo, Tino Rossi cache dans son orchestre en tant que pianiste le compositeur juif polonais Norbert Glanzberg, qui deviendra son accompagnateur après la guerre. Édith Piaf, Georges Auric et Mistinguett le protègent alors également35. Pourtant, malgré ce rempart amical, le 2 mai 1943, Norbert Glanzberg est arrêté et condamné à une peine d'emprisonnement de six mois, à Nice, pour détention de faux papiers. Tino Rossi alerte l'actrice Marie Bell : avec la complicité de l'intendant régional de police Paul Duraffour et d'un gardien de prison corse, ils réussissent à le faire évader au mois d'août36. Par ailleurs, une amitié corse liait Tino Rossi à Étienne Leandrin 19 (comme lui habitué du Fouquet's) et il connaissait nombre de figures corses du milieu marseillais, dont le parrain Paul Carbone, mort le 15 décembre 1943 dans le déraillement du train de nuit Marseille-Paris provoqué par la Résistance qui visait des permissionnaires allemandsn 20, ainsi que son associé François Spirito ; tous deux faisaient des affaires avec l'Occupant37. Comme de nombreuses célébrités38, Tino Rossi est arrêté le 7 octobre 1944 : plusieurs policiers à la recherche de renseignements sur un Corse l'attendent dans les coulisses du Moulin-Rouge pendant qu'il donne un gala au profit des personnes âgées de Montmartre. « Les Corses m'en ont assez fait voir. Foutez-moi ça au trou », lui assène bientôt un commissaire. À la suite d'une détention de trois mois à la prison de Fresnes, durant laquelle il a obstinément refusé l'aide d'un avocat et interdit à Lilia Vetti de « donner un franc pour sa libération » au risque de le perdre39, il sera exempté de toute poursuite par un juge estimant l'instruction montée contre lui par Georges Clot, qui avait cité de « nombreux témoins » signalant son « comportement anti-français », dénuée de fondementn 21. Tino Rossi qui, fin 1941, avait répondu à un journaliste de L'Alerten 22 lui demandant de formuler un vœu pour son île natale en 1942 « qu'elle reste toujours française »40 et, en octobre 1943, prêté sa voiture personnelle à un réseau de Résistance pour transporter des armes et permettre plusieurs évasions (dont celle d'un général)41, reçut — fait rarissime à l'époque — d'exceptionnelles excuses officielles42. En 1946, avec Petit Papa Noël, qu'il chante pour la première fois en public sur la scène de l'ABC en 1948, il remporte un phénoménal succès. En ce premier vrai Noël depuis 1938, voici un cantique laïc qui arrive opportunément pour restaurer la plus traditionnelle des fêtes familiales et répondre aux instructions gouvernementales (pas de chants religieux dans les écoles de la République) mises en place par le ministre Marcel-Edmond Naegelenn 23,43,44. Dans la foulée de ce triomphe, Tino Rossi multiplie les enregistrements de chants de Noël, notamment Petite étoile de Noël(1952), Noël blanc (1955) (version française de Francis Blanche du fameux White Christmas créé par Bing Crosby en 1941), C'est Noël (1956), Douce nuit (1960), Noël des enfants oubliés (1968)... La chanson Petit Papa Noël a connu de multiples reprises. Parmi une interminable liste, les versions à l'accordéon d'Yvette Horner (1963) et en allemand (Du lieber Weihnachtsmann) de Mireille Mathieu (1976), celles de Dalida (1960), Yvette Giraud(1962), Nana Mouskouri (1970), Michèle Torr et Claude François (1977), Céline Dion (1981 et 1994, en duo avec Alvin et les Chipmunks), des groupes Boney M. (1986) et Trust (1988), d'Enrico Macias (1993), de La Compagnie créole (1996), de Roch Voisine (2000), d'Henri Dès (2001), de Florent Pagny (2006), Roberto Alagna (2007), d'André Manoukian et la Chorale des montagnes (2013)… En 2007, le crooner américain Josh Groban puis, en 2009, les Chœurs de l'Armée rouge et ceux des enfants du Bolchoï l'enregistrent, en français, de même, en 2013, que la diva new yorkaise de la soul Mary J. Blige. En 2015, Mireille Mathieu propose, en CD, son duo avec Tino Rossi enregistré en 1979 aux studios parisiens Davout69,n 30, sorti en 1986 sur le 33 tours Duos inédits70. Autres variantes : le Petit Génie Ariel entonné par le barde Assurancetourix dans l'album Astérix chez Rahàzade (1987) ; le nom du chien de la série d'animation américaine Les Simpson ; Babucciu Natale en corse (2004)n 31 ; le roman policier Petit papa Noël publié en 2010 par François Cérésa71; l'interprétation par Arthur H dans le générique du film d'animation L'Apprenti Père Noël (2010) ; la parodie Petite Carla d'Noël (signée Michel Malher) et celle, décalée, estampillée Helmut Fritz (2011) ; la version franco-sénégalaise de Coumba Gawlo au profit de son association Lumière pour l'enfance (2013)... De l'opérette à la télévision Après le film Tourments (1954, de Jacques Daniel-Norman, avec Blanchette Brunoy), Tino Rossi décide de s'éloigner du cinéma. À 47 ans, il prend le risque de débuter dans l'opérette, non sans accepter de participer à la fresque cinématographique Si Versailles m'était conté...après que Sacha Guitry lui eut dit : « M. Rossi, depuis vingt ans, votre voix fait chavirer la France. [J]e vais recréer pour vous la plus belle des fêtes vénitiennes que Versailles ait connue, à rendre envieux Louis XIV en personne. M. Rossi, voulez-vous paraître dans mon film pour chanter et nous enchanter ? »45... Et sur fond d'un grandiose feu d'artifice, le gondolier Tino Rossi chante Fenestra bassa, une chanson italienne du xviie siècle qu'il n'a jamais enregistrée. Sa carrière dans l'opérette commence officiellement le 17 décembre 1955 avec Méditerranée au Théâtre du Châtelet. L’opérette de Francis Lopez et Raymond Vincy (le parolier de Petit Papa Noël) se joue jusqu'en 1957, à guichets fermés. Elle est suivie de Naples au baiser de feu, montée au Théâtre Mogador et donnée également près de deux ans à guichets fermés avant de partir en tournée dans toute la France et à l'étranger. En 1963, en pleine mode yéyé, le succès revient, cette fois à l'A.B.C., avec Le Temps des guitares. En 1969, il récidive avec Le Marchand de soleil, de nouveau sur la scène du Théâtre Mogador, devenu le Théâtre Henri Varna-Mogador en hommage à son directeur depuis 1940, décédé le 2 avril. Néanmoins, Tino Rossi arrive à un âge où il désire mieux profiter de sa famille et de la Corse. On ne le verra donc plus sur scène qu'à l'occasion de tournées régulières (y compris à l'étranger) et de nombreuses participations bénévoles à des galas. Ainsi, le jeudi 3 juin 1976, aux Tuileries, devant 6 000 personnes entassées sous le chapiteau de Jean Richard (et plus de 15 000 qui suivent le spectacle sur écran géant), présenté par le journaliste vedette Yves Mourousi, il chante au profit de la campagne écologique de la Ville de Paris, baptisée « Paris 2 000 espaces verts ». Parallèlement, la télévision s'incruste de plus en plus, et bientôt en couleur, dans la vie quotidienne des Français. Tino Rossi participe à quantité d'émissions, parmi lesquelles : Cadet Rousselle de Guy Lux et Jacqueline Duforest (25 novembre 1971) ; Tino Rossi pour toujours de Jean-Christophe Averty (3 avril 1973) ; Numéro un de Maritie et Gilbert Carpentier (24 décembre 1977)n 24 ; Joyeux Noël Tino (24 décembre 1979) ; Le Palmarès des chansons de Guy Lux (16 avril 1980) ; 30 millions d'amis de Jean-Pierre Hutin, avec Laurent Rossi et sa chienne berger allemand « Nad » (17 mai 1980) ; un entretien en langue corse tourné au Scudo pour le magazine de France 3 Di Casa (25 octobre 1980) ; Le Grand Échiquier de Jacques Chancel (29 janvier 1981)... Cinquante ans d'amour et entrée dans l'histoire À plus de 75 ans, en novembre 1982, Tino Rossi remonte symboliquement sur la scène de ses grands débuts, le Casino de Paris, pour fêter son demi-siècle de carrière au cours d'un grand spectacle. Mis en scène par Maritie et Gilbert Carpentier et chorégraphié par Barry Collins, il mêle, pendant deux mois dans une la salle comble, rétrospectives et nouvelles chansons.

La « dernière » de Tino Rossi au Casino de Paris, le dimanche 2 janvier 1983, fut aussi sa dernière apparition en scène. Il était depuis peu à nouveau sous contrat avec Pathé-Marconi lorsqu'il décède à son domicile de Neuilly-sur-Seine, le 26 septembre 1983, des suites d'un cancer du pancréas qui avait nécessité une lourde intervention chirurgicale, au mois de mars, à l'Hôpital américain de Neuilly. Ses obsèques ont lieu en l'église parisienne de La Madeleine, le 29 septembre. Puis, les conditions météorologiques ne permettant pas à un avion d'atterrir à Ajaccio, c'est symboliquement en voiture que Tino traverse une dernière fois sa Corse depuis Bastia, salué de village en village par les maires ceints de leur écharpe tricolore et une population dignement recueillie. Après une nuit à l'hôtel de ville d'Ajaccio, veillé par une cité en deuil, et une ultime cérémonie à la cathédrale, il est inhumé, le samedi 1er octobre, au cimetière marin d'Ajaccio, dans la chapelle choisie par lui au début des années 196046,47. Des visiteurs viennent s'y recueillir, par milliers, tous les ans. « Épicurien latin » (note renvoi à un bouquin de Pascal Pagnol) à l'abri des scandales, Tino Rossi entretenait des liens privilégiés avec ses amis d'enfance corse (qui continuaient à l'appeler « Tintin »), Vincent Scotto et l'Académicien françaisMarcel Pagnol, qui lui confia le soin d'être son exécuteur testamentaire50. Une grande complicité l'unissait également à Maurice Chevalier, Édith Piaf, Fernandel, Charles Trenet, Joséphine Baker, Georges Brassens, Christian Méry ou Joseph Carringtonn 25... Perfectionniste exigeant, doté d'un joli coup de crayon51 et grand amateur d'art (surtout de peinture), Tino Rossi a présidé le Syndicat des artistes, au début des années 195052, et su gérer intelligemment son patrimoine, notamment par l'intermédiaire de sa société de production fondée en 1948n 26. Grâce à ses disques, anciens ou très régulièrement réédités, à ses films (dont beaucoup sont disponibles en DVD) et à Internet, où divers blogs et pages web permettent d'accéder à des biographies et à ses chansons, y compris à l'étrangern 27, on peut retrouver ou découvrir cette superstar à la « voix de velours ». Couvrant deux octaves et demi et présentant un timbre aux très riches nuances (notamment de graves), cette voix exceptionnellement « longue »n 28 trouve son origine dans une anomalie des cordes vocales de Tino Rossi (la gauche longue et fine, la droite courte, tordue et large) qui laissa un jour un médecin ORL très surpris que leur propriétaire pût chanter53.

Chiffres de ventes, succès historique de Petit Papa Noël, et « disque d'or »

Tino Rossi, « le chanteur de l'amour heureux »54 alors que son amie Édith Piaf chantait l'amour malheureux55, a enregistré 1 160 titres56 abordant tous les genres, de la chanson populaire de Vincent Scotto à la Romance de Nadir de Bizet en passant par moult mélodies classiques (largement popularisées par son interprétation), sans oublier une panoplie de chants corses - parmi lesquels la Complainte corse de Roger Lucchesi et Carulu Giovoni, créée dans le film L'Île d'amour (1944), ou Canzona païsana, de Bruno Bacara, élue « Grand prix de la chanson corse » 1980 - et même, en 1945, l'une des versions les plus plébiscitées du célèbre boléro mexicain Besame mucho, reprise dans le film de Marion Laine À cœur ouvert (2012)n 29. Passage laissé car quelqu'un a ouvert un portail de la Corse ; il faut l'alimenter un peu !

En hommage à l'artiste, le jardin Tino-Rossi (quai Saint-Bernard, Paris, 5e) est ouvert depuis 1984.

Fréquemment considéré comme l'artiste français français ayant vendu le plus de disques en France et dans le monde[1],[2], Tino Rossi – comme tous les artistes – subit l'opacité volontairement entretenue par l'industrie du disque sur ses ventes et records[n 1] D'où un grand écart entre les centaines de millions avancés, notamment par toutes ses biographies depuis plus de 30 ans, et les certifications au compte-gouttes du SNEP (Syndicat national de l'Edition phonographique) (2 notes Bobby80)... NB : 2 notes chacun !

Par contre, qu'il soit estimé écoulé à 5,711 millions de 45 tours (singles)[3],[4], 30 millions d'exemplaires[5],[6], voire « 35 millions, dont 20 millions pour la France seule »[7], Petit Papa Noël, « véritable phénomène dans l'histoire de la chanson française »[8], est unanimement considéré comme le titre le plus vendu de l'histoire du disque en France[9],[10] Grâce à sa chanson fétiche, en 1949, Tino Rossi reçut, près de 25 ans avant l'homologation française des disques d'or, en 1973, le premier « disque d'or » décerné en France, le seul en or massif 24 carats (note sur la création des disques d'or aux USA dans les années 1940)

  1. Trente ans après sa mort l'hommage d'Ajaccio à Tino Rossi : Le Nouvel Observateur du 27 septembre 2013 d'après une dépêche de l'AFP (consulté le 24 mars 2014).
  2. [1]
  3. Christophe Guyot, « Meilleures Ventes de Musique de l’Histoire... », sur Back Stage Figures, (consulté le )
  4. « Les Meilleures Ventes Tout Temps de 45 T. / Singles », sur InfoDisc (consulté le )
  5. Journal Le Figaro, 20 juillet 2011, article de Dhantony Palou dans le cadre d'une série intitulée "La France en chansons"
  6. « Tino Rossi », sur RFI Musique, (consulté le )
  7. Frédéric Valmont, Tino Rossi - L'éternelle romance, éd. Didier Carpentier, 2011, p. 58.
  8. Selon Fabien Lecœuvre, auteur de plus de quarante ouvrages essentiellement consacrés à la chanson française, dont Petites histoires pour grandes chansons, éd. du Rocher, 2009.
  9. http://chartmasters.org/2016/04/france-best-selling-albums-ever-cest-la-belle-nuit-de-noel-by-tino-rossi-1973/
  10. http://www.linternaute.com/actualite/societe/1267192-petit-papa-noel-l-histoire-et-les-paroles-de-la-chanson-de-tino-rossi/
  1. Une habitude relevée, entre autres spécialistes, par le journaliste et critique musical Jean-Éric Perrin.
Monsieur, Le but consensuel de ma proposition a minima, qui inclut paritairement les références de chacun, est d'éviter un nouveau conflit, que quelques appels reçus ces derniers jours me font craindre. Vous pensez que la Toile, une organisation syndicale et un fourre-tout de records idiots (suscités par l'éditeur à des fins commerciales) détiennent toutes les vérités. Je crois aux vertus du travail des biographes - qui ne sont ni des fans ni des ignares - et même de certains journalistes, surtout sur des périodes qui ont pu, et surement dû, connaître des événements que Sa Majesté Internet n'a pas captés ! Voici une semaine, vous avez déferlé sur une biographie (parmi tant d'autres dans votre collimateur) en place depuis des années sans avoir affolé personne par l'inanité de son contenu. Vous l'avez arbitrairement sabrée, remodelée et modifiée à votre guise, sans la moindre concertation. Et maintenant, vous vous abattez sur des passages jusque-là épargnés par vos sentences. Je vous signale que, dans un esprit de conciliation, j'ai supprimé un passage anecdotique sur un quai à New York. Si je tiens à effectuer les éventuelles modifications, ce n'est pas par autoritarisme mais parce que, en tant qu'historienne, auteur de plusieurs ouvrages et autres écrits, j'ai effectué sur elle un travail fouillé, dûment et honnêtement sourcé. Une biographie, même interactive, doit-elle se résumer à un concours de « vérités » ? Internet est un bouillon de culture et d'inculture. Une autre encyclopédie, l'Universalis, débute ainsi sa notice sur Tino Rossi : « Cinquante ans d'amour ... Le titre du dernier disque de Tino Rossi, paru en 1983, résume à la perfection la nature du rapport qui unissait le chanteur à son public – à ses publics, devrait-on dire, puisque Tino Rossi tint sous son charme au moins trois générations. » Comme quoi, un ouvrage de référence peut aussi sortir de statistiques syndicales confidentielles, à la neutralité d'ailleurs fort discutable, pour mettre un peu d'âme dans ses pages. Essayons de faire de même pour ne pas passer vraiment à côté du sujet et ne pas générer de réactions disproportionnées... À moins de choisir - a minima du minima - d'en rester à la version actuelle ? Ce qui serait peut-être un moindre mal ? Cordialement. --Simonet63 (discuter) 26 août 2017 à 00:02 (CEST)[répondre]
Bonjour, vous croyez aux vertus des biographes, moi à celle des organismes officiels et neutres (je ne vois d'ailleurs pas en quoi le SNEP ne serait pas neutre). Et vu que ces deux sources existent, pourquoi privilégier l'une à l'autre ? Je vais encore me répéter : merci de bien vouloir donner votre avis point par point sur mes propositions et, le cas échéant, de justifier les raisons exactes de votre refus en précisant les mentions qui vous dérangent, afin que nous puissions enfin avancer de façon concrète.
J'en profite pour préciser un point sur le "n°1 aux Etats-Unis durant 28 semaines" : la phrase actuelle n'est pas claire et pourrait laisser croire que c'est Tino qui a été n°1 avec une version réorchestrée (le mettre en titre de paragraphe est d'ailleurs trompeur). En réalité c'est Rudy Vallee qui a été n°1 avec sa propre version, durant 1 semaine (et non 28), en 1937 (et non 1938).
Enfin, sachez que les disques d'or ont été officiellement créés aux Etats-Unis en 1958. Bobby80 (discuter) 26 août 2017 à 10:40 (CEST)[répondre]

Bonjour. Je rappelle que vous pouvez demander l’aide d’un médiateur. Racconish (d · c · b) est le plus compétant dans ce domaine. Il suffit de le contacter par le biais de sa page de discussion. Cordialement, GLec (discuter) 26 août 2017 à 11:47 (CEST)[répondre]

Je vous propose justement, sur le point initial et principal (les disques), une version a minima et neutre contenant deux références pour chacun. Maintenant, vous polarisez sur autre chose après avoir fait une irruption pour le moins inélégante dans un travail sérieux. Votre pléthorique page de discussion regorge de conflits avec quelques perles édifiantes. Ainsi, en réponse à un contributeur excédé par votre comportement et votre ignorance de Johnny Hallyday vous avouez : « Je ne maîtrise pas Johnny ? Ca [sans cédille !] tombe bien, je n'ai pas modifié la vie de Johnny en elle-même. Par contre, je maîtrise davantage l'orthographe... », 24 juil. 2012, 17 h 33. Il en est sans aucun doute de même pour Tino Rossi, mais sa bio, elle, a subi vos diktats. C'est inquiétant. À propos du quai de New York dûment planifié, le jardin Tino-Rossi (Paris Ve) ne figure pas non plus sur les plans diffusés de la ville car trop petit malgré ses 3 ha / 1 km, dans une zone très dense en sites. Et pourtant, il existe. http://equipement.paris.fr/jardin-tino-rossi-1786 De même pour le boulevard ajaccien, trop excentré du centre-ville, vers les Sanguinaires ! http://www.streetdir.org/FR/Corse/Corse-Du-Sud/Ajaccio/Ajaccio/Strassen/Boulevard-Tino-Rossi/Plan-De-La-Ville/ Et ainsi de suite, notamment pour la création des disques d'or http://www.jean-christian-michel.com/disque-d-or.html... Cette fois, je vous abandonne à vos tristes activités favorites. Néanmoins, sachez que, bien qu'en activité professionnelle prenante, je ne vous laisserai pas, et d'autres non plus, saccager aussi la page Tino Rossi. --Simonet63 (discuter) 26 août 2017 à 12:26 (CEST)[répondre]
Premièrement, veuillez m'excuser si sur mon ordinateur je ne sais pas mettre de cédille au C majuscule (!!). Deuxièmement, vous venez de démontrer combien il était facile de prouver l'existence de noms de rues/jardins/quais... et je vous en remercie. Troisièmement, la RIAA est quand même la mieux placée pour savoir à quelle date la RIAA a commencé à décerner des disques d'or! Quatrièmement, toujours aucune réponse à mes questions pourtant précises... Et enfin, merci d'éviter de publier sur ma page de discussion des paragraphes entiers que vous publiez déjà sur celle-ci : quel intérêt?! Bobby80 (discuter) 26 août 2017 à 15:13 (CEST)[répondre]