Discussion:Robe universitaire en France

Couleur violette

Le fait que la couleur de la robe soit la même pour les théologiens et les recteurs (et pour les palmes académiques) est-il dû aux liens historiques entre l'université et l'Eglise ? Apokrif (d) 22 août 2008 à 04:08 (CEST)

point héraldique suite à modification par une IP

Un éditeur sous IP a rajouté des remarques directement dans l'article, qui ont été réversées. En dehors de la manière peu orthodoxe de faire et de l'idiotie des remarques ("en France les manteaux héraldiques sont réservés aux nobles", alors que depuis plus d'un siècle les armoiries sont plutôt libre - voir Héraldique_française#Statut_l.C3.A9gal ), il reste une interrogation légitime : dans le cas d'un pays où l'héraldique est codifiée et légalisée (genre un royaume), la représentation d'armoiries sur une robe universitaire étrangère est-elle possible ? Je n'ai pas encore trouvé de références... Zeugma fr (discuter) 25 décembre 2015 à 21:44 (CET)

Je confirme qu'aucun support héraldique spécifique n'a été défini pour les universitaires. L'ajout qui avait été fait dans cette page provient d'un forum qui faisait une proposition contemporaine, mais qui n'a donc rien d'officiel. Thomas Fressin (discuter) 19 décembre 2021 à 10:48 (CET)

Références primaires - à exploiter ?

Cours de coupe du tailleur de Paris (1874): https://books.google.co.uk/books?id=uslob6dZbJAC&pg=PA171#v=onepage&q&f=false

Législation de l'instruction publique (1853): https://books.google.co.uk/books?id=96-gAAAAMAAJ&pg=PA56#v=onepage&q&f=false

http://www.cndp.fr/crdp-reims/ressources/dossiers/bicentenaire_rectorat/pannneau32.htm

--Zeugma fr (discuter) 14 janvier 2016 à 13:17 (CET)

Droit au port de la robe par les bacheliers et licenciés non docteurs

"Le nombre de rangs d'hermine de l'épitoge dépend du grade universitaire de celui qui porte la robe. Toutefois, la robe n'est jamais portée par une personne qui n'a pas de doctorat, car les universitaires licenciés ou bacheliers ne sont pas membres du corps professoral et ne peuvent porter la robe." C'est incohérent... (D'autant plus avec la photo à côté où une épitoge à deux rangs est en train d'être enlevée : c'est donc bien qu'elle a été portée !). En particulier, je peux me tromper, mais il me semble que le passage "les universitaires licenciés ou bacheliers [...] ne peuvent porter la robe [sous-entendu parce qu'ils ne sont pas membres du corps professoral]" est faux, en ce que rien ne leur interdit de porter la robe : l'usage fait qu'elle n'est plus portée, mais n'importe quel bachelier ou licencié y a droit, et il ne me semble pas qu'il faille être membre du corps professoral. (On pourra arguer que c'est pour d'autres raisons, mais avocats et magistrats portent la robe sans forcément être professeurs).
— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 185.114.11.1 (discuter), le 7 décembre 2016 à 17:54‎ (CET)

Les textes et usages initiaux de l'université impériale prévoit que la robe ne puisse être portée que par les membres de l'université, qui comprenaient uniquement les enseignants et les administrateurs, donc les personnels administratifs. Les étudiants n'y sont pas spécifiés et ne semblent donc a priori pas concernés.

Les rangs d'hermine permettent donc de savoir qui, parmi les personnels (enseignants et administratifs), est docteur, licencié ou bachelier.

Le port de la robe par les étudiants n'est pas permis d'après les textes, car il ne mentionne que les personnels. Toutefois, quelques sources iconographiques présentent des soutenances avec des doctorants en robe sans épitoge. Mais il est fort probable que ces doctorants soient déjà membres-personnels de l'université avant leur soutenance, comme le sont aujourd'hui les ATER etc. Thomas Fressin (discuter) 19 décembre 2021 à 11:25 (CET)

C'est simple: l'étudiant porte la simarre noire (semblable à la robe d'avocat mais sans ceinture). Cette simarre comporte une épitoge avec le nombre de rangs correspondants au grade de l'étudiant. Le licencié sur la photographie porte donc une simple simarre noire et NON une toge universitaire. Il s'agit exactement du même habit que celui porté par les personnes recevant un doctorat honoris causa (voir par exemple la photo de Nelson Mandela à la Sorbonne). — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Reponsemotivee (discuter), le 19 août 2017 à 23:17 (CEST)

Port d'une épée comitive

Cet article présentait une "épée comitive" comme attribut spécifique du costume d'universitaire (voir la différence dans l'historique). Si les professeurs vétérans ont effectivement joui de la "noblesse comitive" durant l'époque moderne, cette noblesse n'offrait qu'un titre d'honneur, qui ne les autorise pas à prendre la qualité d'écuyer et ne leur donne pas les privilèges de noblesse. Aucune source n'atteste que le port de l'épée était lié à cette forme de noblesse. D'autant qu'aucune source iconographique de l'époque moderne présente des universitaires en robe avec port d'épée. Thomas Fressin (discuter) 19 décembre 2021 à 10:54 (CET)

Tradition liée à la robe

L'article proposait le paragraphe suivant dans la partie XXIe siècle :

« Le nouveau professeur arrivant à la cérémonie d'accueil ne boutonnera que 24 boutons sur 25. Après avoir prononcé le serment des professeurs : « Nous jurons et promettons solennellement de faire nos leçons en robe longue à grandes manches ; ayant le bonnet carré sur notre tête, le rabat au cou, et la chausse d’écarlate (ou d'amarante) à l’épaule », un collègue boutonnera le dernier bouton de la toge du nouvel arrivant, sous les applaudissements des collègues les plus anciens. »

Vu que :

• Le serment évoqué est ancien (XVIIe s.) et n'est plus en usage depuis bien longtemps en France
• Il n'existait pas de source confirmant l'usage du "boutonnement" de la robe
• Il n'existe plus de cérémonie officielle d'installation d'un professeur de nos jours

Je propose d'exclure cette partie. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Thomas Fressin (discuter), le 19 décembre 2021 à 22:35 (CET)