Discussion:Metropolis (film, 1927)/LSV 18513

Archivage de la discussion

Cette page contient l'archivage de la discussion d'une proposition d'anecdote.

Chef-d'œuvre insatisfaisant (2)

Proposition validée. L’anecdote qui suit, proposée par Erik Bovin, a été validée par Fanfwah et va être déplacée sur la page de préparation des publications, pour être ensuite insérée automatiquement sur la page d’accueil :

Fritz Lang et Thea von Harbou dans leur appartement à Berlin.

• Exilé sous le Troisième Reich, Fritz Lang s'est désolidarisé de la conclusion de son film Metropolis, écrite par Thea von Harbou, qui fut son épouse (photo) avant de rejoindre les rangs nazis.

Proposant : EB (discuter) 20 avril 2020 à 14:51 (CEST)

Proposition initiale :  Fritz Lang confia ne pas aimer son œuvre Metropolis (affiche), premier film à intégrer le registre international Mémoire du monde de l'UNESCO.

Discussion :
Le public et la critique pensaient d'ailleurs majoritairement comme lui à la sortie du film mais les cas de réhabilitation tardive de films sont légion. --EB (discuter) 20 avril 2020 à 14:51 (CEST)

• C'est l'exemple typique de l'œuvre maudite, par excellence : rejet du créateur, rejet du public contemporain au moment de la diffusion mais qui, par un incroyable retournement de situation, se voit reconnu comme une « perle » artistique... et pourtant même si on ne peut pas nier l'incroyable recherche au niveau esthétique, c'est terriblement... ennuyeux à regarder ! --JPC ^{des questions ?} 20 avril 2020 à 18:09 (CEST)

  Je ne suis pas d'accord sur le fait que ce soit ennuyeux pour quiconque à prêt à regarder un film muet, l'histoire est pour le moins dense et épique et le terme de blockbuster n'est pas usurpé. En revanche, la principale raison qui a conduit Lang à le renier, et sans doute une bonne partie des spectateurs de l'époque à le rejeter (dont l'illustre H. G. Wells), est d'autant plus valable avec notre recul : la célébration finale de la collaboration de classes est aussi scandaleuse que lénifiante du point de vue du scénario. À titre personnel, tout en lui reconnaissant son statut d'oeuvre matricielle, je m'interdis de parler de chef-d'œuvre. --EB (discuter) 20 avril 2020 à 23:56 (CEST)

  Pour information, j'ai enrichi l'article, notamment sur le rapport de Lang au film. Celui-ci semble avoir évolué, à l'exception de son jugement sur sa morale. Peut-être faut-il plus précis dans la formulation ? --EB (discuter) 21 avril 2020 à 03:18 (CEST)

• En l'état je mettrais « confier » au passé composé (avec le passé simple je m'attendrais à plus de précision sur le moment de son auto-jugement). Sur ce qu'on peut penser du film, difficile de dire des choses plus intéressantes que ce qui est dans l'article (l'avis de Buñuel en 1927, par exemple), et puis ce n'est pas le sujet. --Fanfwah (discuter) 21 avril 2020 à 17:45 (CEST)

Fritz Lang et Thea von Harbou dans leur appartement à Berlin.

A la réflexion, notamment à l'aune de la discussion sur l'autre proposition concernant Metropolis, il me semble qu'évoquer l'intégration du registre de l'UNESCO n'est pas un contrepoint pertinent. On gagnerait plutôt à évoquer les parcours divergents des deux concepteurs de l'oeuvre :  Exilé sous le Troisième Reich, Fritz Lang s'est désolidarisé de la conclusion de son film Metropolis, écrite par Thea von Harbou, son épouse d'alors (photo) qui rejoignit ensuite les rangs nazis. --EB (discuter) 22 avril 2020 à 19:29 (CEST)

Oui, sans doute mieux d'en dire un peu plus ici. --Fanfwah (discuter) 23 avril 2020 à 18:56 (CEST)

Discussion de l'anecdote archivée. --GhosterBot ^{(10100111001)} 26 avril 2020 à 13:00 (CEST)

 Erik Bovin : ton anecdote proposée le 2020-04-20 14:51:00 a été acceptée. GhosterBot ^{(10100111001)} 26 avril 2020 à 13:00 (CEST)