Discussion:Histoire des grues

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et son vrai nom ?[modifier le code]

Je doute fort que les bâtisseurs de cathédrale, il y a 8 à 10 siècles, appelaient cet engin ou ce mécanisme, une cage à écureuil :

- les ouvriers, qui bossaient dedans toute la journée, avaient sûrement un mot courant ou familier ;

- les maîstres d'oeuvre / responsables de chantier, eux, utilisaient probablement un terme plus savant.

Qq'un pourrait-il m'aider à retrouver le nom (ou surnom) moyenâgeux de cette machine ? Merciiii

--Bibliorock (d) 7 novembre 2011 à 09:29 (CET)[répondre]

C'est une variante de la Chèvre. chèvre à cage d'écureuil
Je vois dans Jean-Pierre Adam. La Construction romaine. Matériaux et techniques. Sixième édition. Grands manuels picards. 2011, plusieurs dénominations (Machine de levage, Machine de levage à roue motrice, machine élévatrice médiévale, roue de carrier): l'article Roue de carrier existe qui décrit cette même machine mais c'est peut-être une appellation régionale voir limitée dans le temps toutefois elle est pertinente et largement répercutée dans google.
La machine est décrite dans le Livre X du De architectura de Vitruve, Le tambour est appelé majus tympanum (Grand tambour) par les romains.:
Trajecta autem ab exteriori parte referuntur dextra ac sinistra tympanum in axe, ibique ut haereant, colligantur. Tum autem circa tympanum involutus alter funis refertur ad ergatam, et is circumactum tynipanum et axem se involvendo, funes qui in axe religati sunt, pariter se extendunt, et ita leniter levant onera sine periculo. Quod si maius tympanum collocatum aut in medio aut in una parte extrema hahuerit sine ergata calcantes homines, expeditiores habere poterit operis effectus.
Après les avoir fait passer par la partie extérieure, on les ramène, à droite et à gauche de la roue, jusqu'à l'essieu, où on les attache pour les y fixer. Alors, de la roue autour de laquelle il est entortillé, un autre câble se dirige vers un vindas. En même temps que ce câble file autour de la roue et du treuil du vindas, ceux qui sont attachés à l'essieu de la machine, se tendent et lèvent insensiblement les fardeaux sans danger. Que si l'on veut, sans employer de vindas, se servir d'une roue plus grande, en la faisant tourner par des hommes qui agiront avec leurs pieds, soit au milieu, soit à l'une de ses extrémités, on en obtiendra des résultats encore plus prompts.
(21) Quod si majus tympanum collocatum. Le tympan, que les Grecs appellent aussi γέρανον, est une roue large, autour de l'essieu de laquelle s'enroulent les câbles qui passent sur les poulies, et que l'on met eu mouvement ou avec le vindas, quand elle n'est pas trop grande, ou avec les pieds, quand elle est disposée en forme de grand tambour, et qu'on fait entrer dedans un ou plusieurs hommes qui marchent pour la faire tourner.
Dans Vitruve. De architectura. LIVRE X. Tome second / trad. nouvelle par M. Ch.-L. Maufras,...C. L. F. Panckoucke, 1847. sur le site remacle.org
Voir aussi ceci
Ici elle est appelée Roue ou roue des carriers:
Roue: La roue des carriers est un bâti de bois de charpente qui a au moins vingt deux de circonférence Le long du cercle qui forme roue est l échelier c'est à dire des chevilles ou échelons de bois de huit pouces de longueur 6k d pouce 6k demi de grosseur qui de pied en traverse le bord de la roue C'est en montant d'échelon en échelon le long de l'échelier que les manœuvres carriers donnent le mouvement à la roue ou plutôt à l'arbre à l'un des bouts duquel la est attachée 6k élevée perpendiculairement fur l ho rizon Les proportions les plus ordinaires de l arbre font de quatorze pieds de longueur fur deux pieds de diamètre
Voir aussi:
ceci
Conclusion: Il est probable que cette machine a resurgi sous différentes formes à différentes époque. Techniquement parlant c'est une machine complexe, une Chèvre à laquelle on a adjoint un cabestan dans lequel on peut courir et que les romains on appelé majus tympanum et à d'autres époque, roue. Utilisée dans les carrières elle a pris le nom de Roue de carrier.
Oimabe (d) 4 février 2012 à 12:55 (CET)[répondre]

Je me demande s'il n'y aurait pas une erreur dans la formule :

Pour équilibre une charge de 180 kg à 4 m, il faut une énergie de E = mgh, soit 180 x 9.81 x 4 = 7 063 Joules.

Avec les chiffres et la formule indiqués, l'effort fourni serait de E = F x r / R = m x g x r / R = 70 x 9.81 x 0.15 / 1.5 = 68,67 J.

Cela ne correspond pas.

L'équilibre des moments (puisque le couple sur l'arbre est le même, juste transféré de la roue à l'arbre du treuil par bras de levier) devrait induire que E x r = F x R. Ceci amène à modifier la formule donnée par E = F x R / r.

En utilisant cette formule (E = F x R / r), on obtient 6867 J, ce qui est plus proche de ce qu'on cherche.

Je pense que le croquis est faux car E est l'effort à fournir sur l'arbre pour lever la charge. Il devrait donc être lié au tambour et pas à la cage. De même, F est l'effort fait par la personne dans la cage. Il devrait donc être rapporté à la cage et pas au tambour.


Quelqu'un peut confirmer SVP ? --sylca3 (d) 30 janvier 2013 à 12:29 (CET)[répondre]

Sylca3, votre calcul est erroné. En effet, si E x r = F x R et R = 2 x r alors E = 2 F, c'est-à-dire l'effort nécessaire pour hisser est toujours plus grande que la charge (la force du poids à soulever ou la force de hissage). Le problème devient donc insoluble....
D'où vient l'erreur ? En fait, "l'effort" est une force pas une énergie. D'ailleurs, la relation que vous mettiez en doute montrait bien que E était une force (Cf unités) : E = F(N) x r (m)/R (m) donc E est en Newton (pas en Joules !). D'où votre erreur d'interprétation.
Cette force E est liée au poids de l'homme, la seule que ce dernier soit en mesure d'appliquer sur la roue, et donc définie par E = m x g.
La force F est, par opposition, la force de traction d'une charge de masse M et définie par F = M x g (elle est strictement égale et opposée à celle du poids de la charge).
Du coup, l'effort E est bien lié à la cage et la force F au tambour. A l'équilibre des moments, E x R = F x r. La relation simplifiée est par conséquent m x R = M x r.
Si on reprend R = 2 x r alors E = F /2 ou m = M/2. On vérifie ainsi que l'effort nécessaire est moins important qu'escompté, ce qui fait l'intérêt de la technique de la grue. Ici, dans ces conditions, un humain de 70 kg est en mesure de hisser une charge de 140 kg. Dans les conditions de l'article, où r = 0,15 m et R = 1,5, on obtient un ratio 0,1, autrement dit un enfant est un capable de lever la charge de 180 kg !— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 83.197.175.38 (discuter), le 13 janvier 2015 à 22:03 (CET)[répondre]