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Discussion:Heidegger, l'introduction du nazisme dans la philosophie

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Sources à exploiter

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Ces sources sont essentiellement des critiques du livre avec un apport sur le contexte dans lequel il a été publié.

¤ Euterpia ¤ Just ask ¤ 9 juillet 2012 à 13:57 (CEST)[répondre]

Heidegger membre du parti nazi

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L'article dit : "Membre du parti nazi en 1933, il s'en est retiré quelques mois après". Or, Heidegger a continué à payer sa cotisation en tant que membre de ce parti jusqu'en 1945. La formulation est donc erronée.--90.17.62.122 (discuter) 26 janvier 2014 à 18:43 (CET)[répondre]

J'ai corrigé la formulation, pour préciser qu'il se retire de toute action politique. De fait, dès 34, il y a une rupture intellectuelle entre lui et le nazisme.--SammyDay (discuter) 27 janvier 2014 à 19:04 (CET)[répondre]

Sur la citation de Thomas Sheehan.

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Dans la "fiche "wxiki du professeur Faye.

A propos d'E.Faye et de la révolution qu'il a apporté dans les études heideggeriennes -révolution considérablement renforcée par la publication des séminaires inédits qu'il mis au jour, puis surtout par la publication du Livre noir de M .Heidegger ou sa haine de la démocratie (c'est son droit) et son antisémitisme (et là, ce n'est plus son droit selon la législation allemande) s'étale et se révèle, à tout ce débat donc, qui a fait quelque bruit, c'est le moins qu'on puisse dire, Wikipedia achève donc ainsi son article sur E.Faye par ces seules phrases de Thomas Sheehan qui sont ainsi présentée sans nulle reprises, sans nulle note, comme la doxa adoptée par la communauté de la recherche heideggerienne . Or, rien n'est plus faux et je suis stupéfait que le lectorat soit ainsi manipulé et induit en erreur : «"Thomas Sheehan , professeur à l'université Stanford et spécialiste de la pensée de Heidegger, s'est montré très critique envers l'ouvrage. Pour lui, « Heidegger, l'introduction du nazisme dans la philosophie d'Emmanuel Faye, est si chargé de fausses traductions, de phrases sorties de leur contexte et de réécritures perverses des textes de Heidegger que la question se pose de savoir : 1) si Faye a délibérément réécrit et faussement interprété Heidegger ou s'il est seulement un universitaire négligent et 2) s'il est compétent pour lire un texte philosophique, en particulier, ceux de Heidegger  », Philosophy today, vol. 59, no 3,‎ 2015, p. 367–400 (ISSN 0031-8256)

La (longue) citation de M. Sheehan dénigrant gravement -on peut-même parler de termes pouvant tomber sous le coup de la loi pour diffamations ne s'accompagne d'aucunes indications portant à l'attention du lecteur l'existence des nombreuses critiques très détaillées qu'a générée le texte ici cité de M. Sheehan -ce qui est pour le moins étrange - et se garde bien de donner des extraits de la critique extrêmement virulente et sourcée du texte de M. Sheehan par G. Pégny. Notons en passant que M. Sheehan ne reconnait même pas l'apport par E.Faye de deux séminaires inédits d'Heidegger qui jette une lumière sémantique révélatrice sur le professeur Heidegger. Lire M. Gaètan Pégny "Droit de réponse au professeur Sheehan" (2016) in Philosophy today, february27,2016.

Comment se fait-il qu'on nous donne tel quel l'avis de M. Sheehan sans la moindre critique ou la moindre note d'appel renvoyant à une mise à distance des propos de M. Sheehan qu'il est désormais le seul à tenir avec M. Fédier en France. Particulièrement depuis la publication du Livre noir d'Heidegger, mais c'était déjà le cas auparavant, M. Sheehan est un homme seul. Et c'est ce monsieur qu'on nous donne comme le garant outre-atlantique de la critique des travaux d'E.Faye ? Sans une seule remise en perspective sur le personnage ? Les critiques plus que sévères qu'il a soulevées? On aurait été en droit de penser que sur un tel sujet qui est à la croisée des problématiques les plus graves et les plus douloureuses, une attention toute particulière aurait été portée

M. Pégny est loin d'être le seul à s'être senti en très mauvaise compagnie philosophique avec un T.Sheehan dans ses rangs et sur ce sujet de la philosophie d'Heidegger et la façon dont M. Sheehan tente de discréditer quiconque n'est pas en accord avec ses vues, aussi Matthew J.S Sharpe s'est-il donné la peine d'écrire son : " Of Idols and Tribes, Forests and Trees: Consideration on Thomas Sheehan's charges concerning Emmanuel Faye's work on Heidegger and National Socialism." Ce qui rejoint d'ailleurs les réflexions du compatriote de M. Sheehan,William. F. Altman : "Réflexion on the Heidegger case".

Il suffira de lire ce dernier texte pour comprendre les façons d'agir de M. Sheehan. Lecture d'autant plus précieuse que M. Sheehan prend bien garde de ne jamais relever les critiques pourtant plus que sévères que lui font ses collègues anglo-saxons pour ne se consacrer qu'aux réponse (ou tout bonnement aux découvertes qui ne le visaient nullement) qui lui viennent de pairs français. On finirait par se demander si l'honorable M. Sheehan n'essaie pas en désespoir de cause d'en appeler à la solidarité anglo-saxonne, ce qui,de la part d'un philosophe censé flotter bien loin de ces mornes querelles de culture dans l'empyrée des idées, ne manquerait pas de sel. Nous pourrions encore donner les noms de Sidonie Keller, William H . F . Altman et bien d'autres, croyez m'en...autant arrêter là.

Il reste cependant assez curieux de paraître voir, dès lors que sors le "cas" Heidegger, Wikipedia nous donner l'impression -oh fausse, certainement^^ - de s'arcbouter avec la vieille garde qui se refuse à voir s'écrouler l'idole. Se pourrait-ils réellement que certains n'aient pas encore compris qu'on ne sauvera pas le soldat Heidegger ! Le mieux que l'on puisse désormais faire, c'est étudier les formes de de la barbarie politique déguisée sous les oripeaux de la haute culture, la même qui fit d'étudiants en philosophie de la sorbonne les chefs des Khmers Rouges, du mandarin Mao formé au plus haut classicisme chinois et a ses sbires de devenir les fondateurs des gardes rouges, lesquels étaient pour beaucoup des étudiants sérieux et intelligents. Les travaux de Sebastien Chapoulet nous montre que l'armature du parti nazi ce n'était pas les brutes de la SA, les anciens des corps francs, non, c'étaient tous ces diplômés en philosophie, en droit, en médecine. La nouvelle barbarie humaine tel qu'elle commence d'apparaître au vingtième siècle (il y avait eu des prodromes , Jean Bon Saint André déclare à la tribune de la convention "Nous ferons un cimetière de la France plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière". Il y a des passages bien étranges dans les règles de retour à la terre de Saint Just Et la conspiration des égaux de Buonarotti si on en déploie la logique jusqu'au bout est terrifiante. D'ailleurs Dostoïevski qui connaissait fort bien tout ça et les dérives de Cabet et autres représentants du socialisme français a très bien vu tout cela dans Les Démons/Les possédés.

A quoi aura-t-il donc servi que j'eusse pris la peine d'écrire tout cela ? A rien, c'est évident.

Restif (discuter) 15 avril 2024 à 05:03 (CEST)[répondre]