Aller au contenu

Discussion:Hans Jonas

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Commentaires

[modifier le code]

Hans Jonas, philosophe allemand, 1903-1993

C'est avec son éthique pour l'âge technique que Hans Jonas s'est avant tout fait connaître, même au-delà des cercles philosphiques. Sa philosophie tardive se veut être une réponse aux problèmes que pose la civilisation technicisée, à savoir les problèmes environnementaux, les questions du génie génétique, etc. D'après lui, le pouvoir énorme qui est conféré à l'homme par la technoscience constitue un problème auquel répond, en l'homme, la responsabilité. Celle-ci n'est pas à comprendre comme une attitude, mais plutôt une faculté proprement humaine que tout homme est tenu d'exercer.

La responsabilité jonassienne obligerait l'homme de n'entreprendre aucune action qui pourrait mettre en danger soit l'existence future des hommes, soit la qualité de l'existence future sur terre. C'est pourquoi, avant d'utiliser une technologie, il s'impose toujours de s'assurer que toute éventualité apocalyptique soit exclue. Par cette prescription, Hans Jonas entend ralentir le progrès, non pas par hostilité au développement, mais pour permettre plus de réflexion au sujet de la direction que ce dernier doit prendre.


Ouvrages:

Le principe responsabilité, 1979

Le phénomène de la vie, 1966

Un site consacré à Hans Jonas

[modifier le code]

Je vous donne l'adresse URL de pages de mon site consacrées à Hans Jonas et son éthique de la responsabilité : http://djaphil.free.fr/accueiljonas.php

La politique de la peur

[modifier le code]

Je pense que cet article ne montre pas au lecteur toute les facettes du personnage de Hans Jonas. Notament la façon dont il souhaitait voir appliquer son principe de précaution. Selon Jonas, le seul moyen d'empécher le progrès de dévier est de mener une politique de la peur en mentant au grand public. Cette politique à été souvent reprise par les mouvements écologistes à la fin du XXème siècle. Créer la peur - de la vache folle (des millions de mort prédites, seulement des dizaines réalisées), des nitrates ("dangereux pour les êtres vivant" et "favorisant la croissance des algues ce qui réduit la biodivercité") - pour obtenir une réaction de rejet majoritaire. Quelque soit l'opinion que l'on porte sur le fond du problème, on ne peut cautionner cette politique obscurantiste. Raphlalou 26 février 2006 à 14:06 (CET)[répondre]

Suppression d'un lien

[modifier le code]

Le lien ne fonctionne plus. Jimbeluba (d) 14 octobre 2010 à 17:52 (CEST)Jimbeluba[répondre]