Discussion:Autisme sévère
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Avis sur l'article
[modifier le code]Le terme d'« autisme sévère » est assez particulier. Dans les années 1990, mon fils fut diagnostiqué « psychotique » (PIS de Margaret Mahler), voire comme enfant atteint de « psychose déficitaire », puis, après un passage chez Catherine Barthélémy (à Tours), « autiste atypique » puis quelques années plus tard comme une personne atteinte de « TSA avec déficience intellectuelle associée ». Psychanalyste ou cognitiviste, les termes, certes, changent mais l'idée de fond reste la même, mon fils est un débile mental et son autisme parait presque anecdotique... Personnellement, dés le début [1], j'ai présenté mon fils comme une personne atteinte « d'autisme sévère ». On m'a ri au nez durant 25 ans, même chez les thuriféraires d'autisme France (qui savent mieux que tout le monde) qui m'ont expliqué par A + B que les autistes sévères n'existent pas (sic) et que c'est le manque de prise en charge adaptée qui entraine une aggravation des troubles, sauf que l'état de mon fils, pourtant pris en charge en IME spécialisé dans l'autisme, a continué à s'aggraver. Bref, j'ai eu beau expliquer qu'il y a, selon moi des formes d'atteintes légères (c'est mon cas) et de des formes sévères (c'est le cas de mon fils et d'autres personnes), on me répondait invariablement que je faisais le « jeu » des psychanalystes (alors que mon fils a subi une hospitalisation psychiatrique forcée durant dix ans, avant que je me lance dans des procédures de plus en plus pénibles contre ces gens là afin de l'en faire sortir.)
Car le problème est bien là. Les autistes dits « sévères » encombrent les structures psychiatriques mais pas besoin de chercher des sources car la plupart des établissements le nie et colle des diagnostics créés selon leurs propres sauces. Personnellement, je pense que ces personnes sont condamnées à jouer la vie brève car celle-ci est un enfer et j'ai connu chez un certain nombre d'entre eux des cas de suicides, souvent très originaux mais la plupart du temps qualifiés d'accidents (potomanie, acuphagie et autre forme de pica), voire de « simples » jeu d'étouffement (sac en plastique, vomi, etc...) Une étude (suédoise de 2016 si je ne m'abuse) avait indiqué que si l'espérance de vie est d'environ 70 ans de moyenne pour un adolescent européen de 14 ans, elle n'est de 54 ans pour les personnes diagnostiquées TSA et de 40 ans pour une personne atteinte d'autisme dit sévère. Du coup, je suis sur d'une chose, mon fils ne me survivra pas longtemps mais j'évite de trop y penser car cela me vrille la tête...--J-P C. Des questions ? 23 décembre 2021 à 18:34 (CET)
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