Discussion:Aufhebung
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Dépasser?
[modifier le code]C'est un verbe qu'on retrouve très souvent avec le même sens que "Aufhebung"; chez bien des auteurs l'intention hegelienne parait indéniable. On ajoute, avec des refs? 195.96.229.83 (d) 2 février 2011 à 12:50 (CET) "il faudrait corriger et changer le mot « dépasser » puisque ce mot est terriblement lourd en philosophie maintenant, c'est l'ancienne traduction de Aufhebung" Jean-Luc Nancy : penser l'excédence de l'art [1]
Aufhebung
[modifier le code]Concernant Hégel, l'article donne la fausse idée que ce concept est fondé sur un jeu de mots, sa signification serait fortuite et issue de la polysémie du mot lui-même. Ce n'est pas comme cela que l'on philosophe, en tout cas à l'époque de Hégel, c'est l'esprit et la logique, qui priment et un concept est issu du raisonnement et non du langage. Sinon n'importe qui peut improviser un concept en dissertant sur la langue. La philo n'est pas une dissertation à propos du langage, mais un développement logique à l'aide du langage, le langage étant un outil. Le langage ne contient pas le concept, sinon tout serait évident e déjà déposé dans le langage.
Concernant François Fédier, il continue dans la même veine paradoxale, en exposant la polysémie du mot. La philosophie n'est pas un jeu de mots, c'est plus sérieux que cela. Si c'était de l'ordre de l'oulipien on le saurait. La Aufhebung signifie abolition et transposition à un cycle supérieur, comme Hégel le dit par ailleurs, c'est ce qui reste dans la dialectique, thèse, anti-thèse, synthèse. Ok .
La Aufhebung ne concerne pas l'ensemble du processus dialectique comme l'affirme faussement l'introduction, il concerne l'élément aboli, qui ne survit qu'à l'état transposé.
C'est l'idée générale que quelque chose se conserve notamment dans l'histoire (cf la Raison dans l'Histoire). Hégel, comme Proust, comme la modernité entière ne sait pas penser ni accepter la perte, la mort, le Nevermore De Poe. La synthèse, si on l'analyse, contient la concaténation, la représentation ou l'information de l'élément aboli. Il n'y a ni perte ni mort. C'est une téléologie proche de celle des religions. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 2A02:A03F:659F:5F00:21A2:281C:4956:190 (discuter), le 7 février 2021 à 13:27 (CET)