Diocèse de Quibdó

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Diocèse de Quibdó
Image illustrative de l’article Diocèse de Quibdó
Informations générales
Pays Drapeau de la Colombie Colombie
Évêque siège vacant
(administrateur apostolique)
Superficie 15 679 km2
Création du diocèse 30 avril 1990
Archidiocèse métropolitain Santa Fe
Statistiques
Population 273 470 (2020)
Population catholique 222 420 (2020)
Pourcentage de catholiques 81,3 %
Nombre de paroisses 23
Nombre de prêtres 38
Nombre de religieux 10
Nombre de religieuses 26
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org
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Le diocèse de Quibdó (en latin : Dioecesis Quibduana ; en espagnol : Diócesis de Quibdó) est un diocèse de l'Église catholique en Colombie, suffragant de l'archidiocèse de Santa Fe de Antioquia.

Territoire[modifier | modifier le code]

Il comprend les municipalités d'Atrato, Bagadó, Bojayá, El Carmen de Atrato, Lloró, Medio Atrato, Quibdó et Río Quito du département de Chocó et les municipalités de Murindó et de Vigía del Fuerte du département de Antioquia.

Il possède un territoire d'une superficie de 15 679 km2 divisé en 23 paroisses. Le siège épiscopal est dans la ville de Quibdó où se trouve la cathédrale Saint-François-d'Assise.

Historique[modifier | modifier le code]

Le vicariat apostolique de Quibdó est érigé le 14 novembre 1952 par la constitution apostolique Cum usu cotidiano du pape Pie XII en prenant une partie des territoires du diocèse de Antioquia (aujourd'hui archidiocèse de Santa Fe de Antioquia)[1]et de la préfecture apostolique de Chocó[N 1]. La mission est confiée aux missionnaires clarétains[1].

Le 8 avril 1954, il acquiert la municipalité d'El Carmen de Atrato qui appartenait au diocèse de Jericó[7]. Il cède une portion de son territoire le 18 juin 1988 pour l'érection du diocèse d'Apartadó[8].

Il est élevé au rang de diocèse le 30 avril 1990 par la constitution apostolique Plus triginta septem du pape Jean-Paul II[9].

Le 22 novembre 2003, il récupère les municipalités de Murindó et de Vigía del Fuerte qui appartenaient à l'archidiocèse de Santa Fe de Antioquia[10].

Évêques[modifier | modifier le code]

  • Pedro Grau y Arola, C.M.F (24 mars 1953 - 6 juin 1983)
  • Jorge Iván Castaño Rubio, C.M.F (6 juin 1983 - 16 février 2001)
  • Fidel León Cadavid Marin (25 juillet 2001 - 2 février 2011), nommé évêque de Sonsón-Rionegro
  • Juan Carlos Barreto Barreto (30 janvier 2013 - 25 avril 2022), nommé évêque de Soacha

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. ↑ La préfecture apostolique de Chocó est érigée le 28 avril 1908 par décret de la congrégation pour les affaires ecclésiastiques extraordinaires en prenant sur le territoire du diocèse de Antioquia[2](aujourd'hui archidiocèse de Santa Fe de Antioquia). La mission est confiée aux missionnaires clarétains[3]. Le 5 février 1917, elle donne la municipalité d'El Carmen de Atrato au diocèse de Jericó[4]. Elle cède une portion de territoire le 14 novembre 1952 pour la création des vicariats apostoliques de Quibdó et d'Istmina[5](aujourd'hui diocèse de Quibdó et diocèse d'Istmina-Tadó). La préfecture de Chocó est supprimée le 17 décembre suivant et son territoire est divisé pour la création des diocèses d'Armenia et Pereira[6].

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a et b (la) « Cum usu cotidiano », AAS 45, sur vatican.va, (consulté le ), p. 217-218.
  2. ↑ (es) Severino de Santa Teresa, O.C.D, Historia documentada de la iglesia en Urabá y el Darién : Epoca de la América Española independiente (1810-1956), Kelly, , p. 99
  3. ↑ (es) Eleuterio Nebreda, Los claretianos en Colombia, vol. 1, Vieco, , p. 76
  4. ↑ (la) « Quod catholicae », AAS 13, sur vatican.va, (consulté le ), p. 460.
  5. ↑ (la) « Cum usu cotidiano », AAS 45, sur vatican.va, (consulté le ), p. 217-218.
  6. ↑ (la) « Leguntur saepissime », AAS 45, sur vatican.va, (consulté le ), p. 323-326.
  7. ↑ (la) « Apostolica sedes », AAS 46, sur vatican.va, (consulté le ), p. 228-229.
  8. ↑ (la) « Quo aptius », AAS 80, sur vatican.va, (consulté le ), p. 1735-1736.
  9. ↑ (la) « Plus triginta septem », AAS 82, sur vatican.va, (consulté le ), p. 933–934.
  10. ↑ (la) « Quo aptius », AAS 96, sur vatican.va, (consulté le ), p. 316-317.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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