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Dieu existe, son nom est Petrunya

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Dieu existe, son nom est Petrunya

Titre original Господ постои, името ѝ е Петрунија
Gospod postoi, imeto ì e Petrunija
Réalisation Teona Strugar Mitevska
Scénario Teona Strugar Mitevska
Elma Tataragic
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la Macédoine du Nord Macédoine du Nord
Drapeau de la Belgique Belgique
Drapeau de la France France
Drapeau de la Croatie Croatie
Drapeau de la Slovénie Slovénie
Genre Drame
Durée 100 minutes
Sortie 2019

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Dieu existe, son nom est Petrunya (Господ постои, името ѝ е Петрунија, Gospod postoi, imeto ì e Petrunija) est un film dramatique macédonien, réalisé par Teona Strugar Mitevska et sorti en 2019. Il est inspiré d'un incident qui s'est produit en 2014, lorsqu'une femme, s'étant emparé de la croix dans des circonstances similaires, avait finalement dû quitter le pays en raison du scandale[1].

Chaque année, lors de l'Épiphanie se déroule dans la ville de Štip, en Macédoine du Nord, une fête au cours de laquelle une croix est lancée dans la rivière. Les hommes s'affrontent pour remonter la croix qui leur assurera bonheur pour l'année.

Petrunya, jeune femme de 32 ans au chômage qui revient d'un entretien d'embauche infructueux et humiliant, passe par hasard près de la rivière au moment de la cérémonie. Elle se jette à l'eau et saisit la croix. Un des hommes présents la lui prend des mains, mais le pope lui enjoint de la lui rendre, et elle parvient à la récupérer.

Petrunya rentre chez elle avec la croix. L'incident fait scandale, car selon la tradition seuls les hommes peuvent participer à ce rituel. Une journaliste de la télévision arrive bientôt sur les lieux pour en rendre compte. Le père de Petrunya la soutient, par contre sa mère est dans un premier temps scandalisée par le comportement « impie » de sa fille. La police emmène Petrunya au commissariat pour l'interroger et la convaincre de rendre la croix, mais celle-ci refuse.

Le pope arrive et essaie lui aussi de convaincre Petrunya de rendre la croix. Les jeunes hommes ayant participé au rituel le matin même se rassemblent devant le commissariat, ils se montrent agressifs et méprisants envers Petrunya, et l'empêchent de quitter le commissariat. L'un d'eux arrive à pénétrer dans le commissariat, et se retrouve arrêté par la police.

Lorsque Petrunya peut enfin quitter le commissariat, elle rend la croix au pope, lui disant qu'elle n'en a plus besoin.

Fiche technique

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Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Distribution

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Accueil critique

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En France, le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 3,3/5[2].

Distinctions

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Récompenses

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Autour du film

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Dans une interview, la réalisatrice explique qu'elle avait contacté l'église de Štip avant le tournage du film. Le responsable de cette église a refusé toute collaboration, en ajoutant que « Dieu existe, et c'est un homme. Il s'appelle Jésus ». Elle ajoute que depuis, une femme a à nouveau sauté dans l'eau et récupéré la croix, et qu'elle a cette fois pu la garder sans que cela pose problème[5].

Notes et références

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  1. « «Dieu existe, son nom est Petrunya»: porter sa croix », sur Le Devoir (consulté le )
  2. « Dieu existe, son nom est Petrunya », sur Allociné (consulté le ).
  3. « Berlinale 2019: la coproduction belge "God exists, her name is Petrunya" primée par des jurys indépendants », sur RTBF, (consulté le ).
  4. Prix LUX 2019. Actualités du Parlement européen (Consulté le 24/12/2019)
  5. Entretien vidéo avec Teona Strugar Mitevska, bonus du DVD du film (Pyramide Video, 2019).

Bibliographie

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  • David Fontaine, « Les films qu'on peut voir à la rigueur: Dieu existe, son nom est Petrunya », Le Canard enchaîné no 5139, Paris, , p. 6, (ISSN 0008-5405)

Liens externes

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