Daniel Kirkwood
Naissance |
Comté de Harford (Maryland) ( États-Unis) |
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Décès |
(à 80 ans) Riverside |
Nationalité | américain |
Domaines | Astronomie, mathématiques |
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Institutions |
Université du Delaware Université de l'Indiana à Bloomington Jefferson College Université Stanford |
Diplôme | York County Academy, York (Pennsylvanie) |
Renommé pour | Découverte des lacunes de Kirkwood |
Daniel Kirkwood (né le dans le comté de Harford (Maryland) - décédé le à Riverside en Californie) était un astronome américain.
Son principal apport à la science résulte de son étude des orbites d'astéroïdes. En tentant de trier le nombre à cette époque sans cesse croissant d'astéroïdes nouvellement découverts par distance au soleil, il observa de nombreux hiatus[1], nommés depuis en son honneur les lacunes de Kirkwood, et les associa à des résonances orbitales avec Jupiter.
En 1891, à 77 ans, il devint maître de conférences en astronomie à l'université Stanford. Il mourut en 1895 à Riverside en Californie.
On lui doit en tout 129 publications, parmi lesquelles trois livres. L'astéroïde 1951 AT a été appelé (1578) Kirkwood en son honneur, ainsi que le cratère lunaire Kirkwood et le Kirkwood Observatory (en), observatoire de l'université de l'Indiana. Il est enterré à Bloomington dans l'Indiana, où la Kirkwood Avenue porte son nom.
Son cousin, Samuel Jordan Kirkwood, a été gouverneur de l'Iowa à l'époque de la guerre de Sécession, et plus tard secrétaire à l'Intérieur des États-Unis sous la présidence de James A. Garfield et celle de Chester A. Arthur[2].
Références
[modifier | modifier le code]- Kirkwood, Daniel (1866). "On the Theory of Meteors" in Proceedings of American Association for the Advancement of Science for 1866, pp.8-14.
- (en) Clark, Dan Elbert, Samuel Jordan Kirkwood, Iowa City (Iowa), Iowa State Historical Society, 1917, p. 8.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]- Frank K. Edmondson, "Daniel Kirkwood: Dean of American Astronomers," Mercury Magazine (publication of the Astronomical Society of the Pacific), vol. 29, n° 3 (2000), p. 26-33.
- J. Donald Fernie 1999, "The American Kepler," The New Scientist vol. 87, n° 5, p. 398.
Liens externes
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