Aller au contenu

Céleste Alkan

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Céleste AlkanCéleste Mayer Marix
Description de l'image Céleste Alkan (Mayer-Marix) (cropped).jpg.
Nom de naissance Céleste Morhange
Naissance
Paris Drapeau de l'Empire français Empire français
Décès (à 85 ans)
16e arrondissement de Paris Drapeau de la France France
Activité principale Cantatrice
Formation Conservatoire de Paris
Conjoint Mayer Marix
Famille Charles-Valentin Alkan, Ernest Alkan, Maxime Alkan, Napoléon Alkan, Gustave Alkan (frères)

Céleste Morhange, dite Céleste Alkan, également connue sous son nom de femme mariée Céleste Mayer Marix, est une cantatrice française née le à Paris et morte dans la même ville le .

Céleste Morhange naît à Paris le [1],[2], au sein d'une famille de musiciens.

À l'instar de ses frères Charles-Valentin (1813-1888), Ernest (1816-1876), Maxime (1818-1891), Napoléon (1826-1906) et Gustave (1827-1882), Céleste étudie dès 1817 au Conservatoire de Paris, où elle obtient un premier prix de solfège en 1823 et travaille la basse continue, la vocalisation et le chant de 1828 à 1832[1],[2],[3]. Elle est amie avec la cantatrice Cornélie Falcon, qu'elle a connue au Conservatoire[1].

Comme toute sa fratrie, elle adopte comme nom de scène le prénom de son père, Alkan Morhange, dès son entrée au Conservatoire[4].

En 1837, elle épouse le facteur d'instruments et éditeur de musique Mayer Marix (1805-1872), constructeur et vendeur de l'harmoniflûte, instrument pour lequel Napoléon Alkan, un des frères de Céleste, écrit deux pièces[1].

Entre 1830 et 1850, Céleste Alkan se produit lors de quelques concerts parisiens, notamment en compagnie de son frère Charles-Valentin. Comme compositrice, une de ses œuvres nous est parvenue, sous forme manuscrite, un Rondoletto-caprice sur un air national suisse pour orgue expressif en do majeur[1].

Elle meurt le dans le 16e arrondissement de Paris en son domicile rue de la Tour[1],[5].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e et f MGG 2020.
  2. a et b Constant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 685
  3. François-Sappey et Luguenot 2013, p. 87.
  4. François-Sappey et Luguenot 2013, p. 86.
  5. Acte de décès à Paris 16e, no 1282, vue 9/13.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]