Col du Pré de Raves
| Col du Pré de Raves | |||
| |||
| Altitude | 1 009 m[1] | ||
|---|---|---|---|
| Massif | Vosges | ||
| Coordonnées | 48° 11′ 58″ nord, 7° 06′ 25″ est[1] | ||
| Pays |  France | ||
| Vallée | Vallée de la Morte (ouest) | Vallée de la Lièpvrette (nord-est) | |
| Ascension depuis | La Croix-aux-Mines | Sainte-Marie-aux-Mines | |
| Accès | D 23, route forestière | D 148a, D 48 | |
| Fermeture hivernale | Déneigement éventuel | ||
modifier  |
|||
Le col du Pré de Raves est un col secondaire dans le massif des Vosges. C'est un point de passage de la route des Crêtes (D 148).
Toponymie
[modifier | modifier le code]La chaume du Prey de Raves (1594), le Prey de Grave (1700)[2].
Raves tire son origine du terme « rava », désignant le confluent de deux ruisseaux ou l'endroit où plusieurs cours d'eau se rejoignent[2].
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]En lisière de la forêt domaniale de la Croix-aux-Mines, le col est accessible par la route départementale 148 qui relie le col des Bagenelles jusqu'au département des Vosges après le col du Calvaire, ou en empruntant la route Jean-François Pelet menant à la route forestière du Pré des Raves depuis le col de Mandray.
Géologie
[modifier | modifier le code]La vallée du Pré de Raves était englacée durant l'ère quaternaire[3].
Histoire
[modifier | modifier le code]Avant la Révolution, la chaume du Pré de Raves était partagée entre les ducs de Lorraine, qui en possédaient un tiers, et le monastère de Moyenmoutier, qui en détenait les deux tiers. Lorsque la chaume n'était pas louée, les religieux y faisaient paître leur bétail pendant l'été. En tant que propriété ecclésiastique, elle fut mise à la disposition de la Nation en 1789 et vendue en 1793[4]. Au XIXe siècle, le Pré de Raves était utilisé à des fins agropastorales, avec un paysage caractérisé par un corps de ferme entouré d'une chaume de 200 mètres de large et d'environ 2 kilomètres de long[5],[2].
Le Pré de Raves fut également le théâtre de violents combats au début de la Première Guerre mondiale[6].
Activités
[modifier | modifier le code]Sports d'hiver
[modifier | modifier le code]En hiver, le col est fermé à la circulation pour faire place aux pistes de ski alpin et de fond entretenues par la station des Bagenelles[7].
Randonnée
[modifier | modifier le code]Il est traversé par le sentier de grande randonnée 531 qui passe par la tête du Violu, le col des Bagenelles et continue jusqu'au col du Bonhomme.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Carte IGN classique » sur Géoportail.
- Société d'archéologie lorraine et du Musée historique lorrain et Societe d'archeologie lorraine et du Musee historique lorrain, Mémoires, (lire en ligne), p. 282
- Sciences géologiques: Bulletin, Université Louis Pasteur de Strasbourg, Institut de Géologie., (lire en ligne)
- Abbé Adrien Fresse, Pages d'histoire locale. La Croix-aux-Mines. L'abbé Adrien Fresse, A. Chassel jeune, (lire en ligne), p. 22
- Adolphe Joanne, Itinéraire général de la France: les Vosges, Hachette, (lire en ligne)
- Georges Curien et Éric Mansuy, Carnet de guerre de Georges Curien, territorial vosgien, Anovi, (ISBN 978-2-9513423-3-0, lire en ligne)
- admin, « Station de ski du col des bagenelles », sur Stations de ski, (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Annales de la Société d'émulation du département des Vosges, t. 5, (lire en ligne), p. 621-625
