Cognitive Surplus

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Creativity and Generosity in a Connected Age

Cognitive Surplus
Titre original
(en) Cognitive SurplusVoir et modifier les données sur Wikidata
Langue
Auteur
Genres
Non-fiction (en)
EssaiVoir et modifier les données sur Wikidata
Sujet
Date de parution
Pays
Éditeur

Cognitive Surplus: Creativity and Generosity in a Connected Age est un essai du journaliste Clay Shirky publié en 2010. Il est une suite indirecte de Here Comes Everybody, qui traitait de l'impact des médias sociaux sur la société. Il y aborde le concept de surplus cognitif, qui expliquerait l'émergence d'activités telles, entre autres, les sciences participatives[1].

Résumé[modifier | modifier le code]

Shirky affirme que depuis les années 1940, les gens apprennent à utiliser leur temps libre pour créer plutôt que consommer, particulièrement depuis l'avènement des outils numériques qui permettent de nouvelles façons de collaborer[2]. L'auteur recense les moyens et motivations cachés derrière cette nouvelle forme de production culturelle et illustre cela par des exemples.

Bien que Shirky constate que les activités permettant d'évacuer le surplus cognitif peuvent parfois être frivoles (comme, par exemple, la création de LOLcats)[3], la tendance générale mène à des nouvelles formes d'expression influentes et de grande valeur. Il affirme que même la forme de création la plus inepte vaut mieux que les centaines de milliards d'heures passées à consommer des émissions de télévision produites par des pays tels les États-Unis[3]. Il voit la consommation compulsive de télévision comme l'équivalent moderne de la folie du gin, « médication » mésadaptée permettant d'auto-anesthésier les perturbations sociales de l'époque[4].

Shirky souligne que Wikipédia représente l'investissement de 100 millions d'heures de travail (en 2009), comparé aux 200 milliards d'heures passée à chaque année à regarder la télévision[5].

Réception[modifier | modifier le code]

Plusieurs intervenants et commentateurs de l'Internet accueillent favorablement Cognitive Surplus lors de son lancement[6],[7]. Cependant, son approche est critiquée dans The New York Times par Farhad Manjoo (en). Ce dernier affirme que l'ouvrage est jovialiste et difficile d'accès[2]. Quant à lui, Jonah Lehrer critique le postulat de Shirky voulant que toutes les formes de consommation, y compris la consommation culturelle, soient de moindre valeur que la production et le partage[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Cognitive Surplus » (voir la liste des auteurs).
  1. Mélanie Dulong de Rosnay et Marc Lipinski, « Donner un nouveau souffle aux sciences participatives », Le Monde, .
  2. a et b (en) Farhad Manjoo, « When the Screen Goes Blank », The New York Times Book Review, .
  3. a et b (en) Tim Walker, « Cognitive Surplus, By Clay Shirky », The Independent, .
  4. Shirky 2010, p. 1-3.
  5. Shirky 2010, p. 49.
  6. (en) Tom Chatfield, « Cognitive Surplus by Clay Shirky », The Guardian, .
  7. (en) James Harkin, « Cognitive Surplus », The Financial Times, .
  8. (en) Jonah Lehrer, « Cognitive Surplus », sur bnreview.barnsandnoble.com, .

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Clay Shirky, Cognitive Surplus : Creativity and Generosity in a Connected Age, Penguin Press, , 256 p. (présentation en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article