Aller au contenu

Cochléaire officinale

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Cochlearia officinalis)

Cochlearia officinalis

La cochléaire officinale (Cochlearia officinalis) est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Brassicacées.

Autres noms communs : cranson officinal, herbe aux cuillères ou herbe aux cuillers[1].

Voir aussi

Description

[modifier | modifier le code]

C'est une plante herbacée vivace ou bisannuelle.

Les tiges dressées mesurent de 15 à 30 cm de haut. Les feuilles de la base, longuement pétiolées, sont vert foncé, épaisses et cordées, tandis que les feuilles de la tige sont plus petites et embrassantes. Les fleurs hermaphrodites, d'environ 1 cm de diamètre, sont réunies en grappes et comportent quatre pétales blancs et quatre sépales verts (ces derniers deux fois plus courts que les pétales). Le fruit est une silicule arrondie d'environ 4 à 6 mm de diamètre.

Utilisation

[modifier | modifier le code]

Comme les autres espèces du genre Cochlearia, les feuilles de la cochléaire officinale sont riches en vitamine C[2]. Les marins avaient l'habitude d'en manger pour prévenir le scorbut, d'où son autre nom d' « herbe au scorbut ». Elle est employée comme antiscorbutique sous forme de suc de plante fraîche[1].

Elle a un goût âcre et piquant qui rappelle le raifort et elle est parfois ajoutée en petite quantité aux salades[3].

Les feuilles fraîches écrasées sont utilisées en cataplasme pour guérir les ulcères[réf. nécessaire].

Voir aussi

Les cochléaires sont des plantes halophytes, adaptées aux milieux salés. On les retrouvait autrefois surtout au bord de la mer, mais elles colonisent de plus en plus le bord des routes où l'on répand du sel de déglaçage en hiver.

Répartition

[modifier | modifier le code]

Europe.

Voir aussi

Statut de protection

[modifier | modifier le code]

En France, l'espèce est protégée dans le Nord-Pas-de-Calais (sur liste rouge).

Elle ne figure pas sur la liste rouge des plantes de Suisse. C'est une néophyte arrivée en Suisse après 1500[4].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Henri Leclerc, Précis de phytothérapie: essais de thérapeutique par les plantes françaises, Masson, (ISBN 978-2-225-45595-7)
  2. (en) Megan Brickley, The Bioarchaeology of Metabolic Bone Disease, San Diego, Academic Press, , 41–74 p. (ISBN 978-0-12-370486-3, lire en ligne), « Chapter 4 - Vitamin C Deficiency Scurvy »
  3. « Graines de raifort officinal ou cranson et bio cultivé dans nos fermes du 47. On mange ses feuilles crues, très riches en vitamine C, hachées dans une salade, contrairement à son cousin allemand dont on consomme les racines | LE BIAU GERME », sur www.biaugerme.com (consulté le )
  4. « Fiche espèce », sur www.infoflora.ch (consulté le )

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :