Château Clarke
Cet article est une ébauche concernant la vigne et le vin.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Le Château Clarke est un domaine viticole bordelais de 54 ha situé sur l'AOC Listrac-Médoc, classé cru bourgeois supérieur en 1932[1], classement confirmé 2003[2], mais annulé en 2007. Depuis, les propriétaires n’ont pas souhaité se porter candidats aux nouveaux systèmes de classement mis sur pied, en 2010 puis en 2020[3],[4] .
Histoire
[modifier | modifier le code]Au XIe siècle, les moines cisterciens de l’abbaye de Vertheuil implantent les premières vignes. Le domaine acquiert définitivement son nom en 1818, après le décès de Luc-Tobie Clarke de Dromantin, fils du chevalier Tobie Clarke, acquéreur du domaine le et descendant de James Clarke, jacobite irlandais victime de l’exode des Oies sauvages[5]. Le Baron Edmond de Rothschild en devient propriétaire en 1973. Benjamin et Ariane de Rothschild ont aujourd’hui[Quand ?] repris le domaine qui est associé à la marque Edmond de Rothschild Heritage[6].
Terroir
[modifier | modifier le code]L'encépagement est constitué de cabernet sauvignon à 30 % et de merlot à 70 %, planté sur un sol calcaire éocène et argilo-calcaire sur calcaire (6060 p/ha.). La taille est en Guyot double.
Vin
[modifier | modifier le code]La production est de 150 000 à 250 000 bouteilles par an.[réf. nécessaire]
Références
[modifier | modifier le code]- « Classement des crus bourgeois de 1932 », sur www.abcduvin.com (consulté le )
- « Cru bourgeois : Le classement de 2003 », sur www.chateauloisel.com (consulté le )
- « Retour d'un classement pour les crus bourgeois du Médoc », sur www.capital.fr (consulté le )
- « Les vins bourgeois renaissent de leurs cendres », sur lifestyle.boursorama.com (consulté le )
- Patrick Clarke de Dromantin, « "Le Vol des Oies Sauvages" ou l'immigration en France des Irlandais Jacobites », Études irlandaises, vol. 14, no 2, , p. 123–133 (ISSN 0183-973X, DOI 10.3406/irlan.1989.2550, lire en ligne, consulté le ).
- Chloé Consigny, « Edmond de Rothschild, une holding très lifestyle », sur The Good Life, (consulté le ).
