James Clarke

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James Clarke
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Alderman
Dublin
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Conflit

James Clarke, ou Jacques Clarke[1], né en 1653[2] en Irlande, est un jacobite irlandais dont les enfants durent se réfugier à Nantes après la seconde révolution anglaise[3], lié par mariage à la famille O'Shiell, un des grands noms parmi les armateurs nantais d'origine irlandaise et à la famille Walsh de Bordeaux, où son fils Jean Clarke est à l'origine d'un château viticole à Mérignac (Château Jolisbois)[4]. On ignore la date de sa mort. Il est l'auteur de la famille subsistante Clarke de Dromantin reconnue noble en France depuis 1766.

Biographie[modifier | modifier le code]

En 1688, James Clarke est officier municipal de la ville de Dublin.

Il combat comme capitaine dans l'armée du roi Jacques II. Il s'exile en France à la suite de la Bataille de la Boyne de 1690[5] et au traité de Limerick de 1691.

Dans les années 1670, il épouse Anne O'Shiell, sœur de Luc O'Shiell[6].

Son fils Thobie (1679-1759), négociant, associé à plusieurs expéditions de Luc O'Shiell dans les années 1710, épouse[7] en 1716 Marie O'Riordan, d'une autre famille de négociants irlandais de Nantes, mariage dont naîtront Anastase et Marie. En 1750, Anastase (née en 1726[8]) épouse[9] Thomas Montaudouin, d'une grande famille d'armateurs nantais, mais lui-même officier. En 1753, Marie (1728[10]-1792[11]), épouse[12] son parent Luc Nicolas O'Shiell, fils de Luc O'Shiell[13].

Son second fils, Jacques (1686-1754), s'installe à la Martinique, comme armateur et négociant de Saint-Pierre, membre du Conseil souverain de Martinique, et y épouse Charlotte Banchereau.

Son troisième fils Jean (1688-1751) s'installe comme négociant et armateur à Bordeaux à l'âge de 23 ans (1711), épouse, en 1716, Anne-Jeanne Walsh (1696-1781), fille de Thomas Walsh, négociant à Bordeaux[14]. En 1729, il achète pour 32 000 livres le domaine de Beauséjour, un bien de campagne situé à Mérignac, qui devient à la fois un lieu de résidence et une exploitation viticole.

Origine du patronyme Clarke de Dromantin[modifier | modifier le code]

Le nom patronymique Clarke est originaire des Iles britanniques. Le nom de Dromantin provient du fief de Dromantine situé dans le comté de Down, paroisse de Donaghmore, à 7 miles au nord de Newry. (Irish genealogical Office 512, Bewley- Dublin).

Le roi Louis XV accorde à la famille Clarke une maintenue de noblesse, sous le nom Clarke de Dromantin provenant de ses ancêtres irlandais, en décembre 1766 (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine. 1Ba 42 f°29 et Bibliothèque Nationale -Chérin- Volume 56. Dossier 1174).

Armoiries[modifier | modifier le code]

d'or à une bande engrelée d'azur chargée d'une étoile d'argent entre 2 besants d'or[réf. nécessaire]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Il est désigné par son prénom français dans les registres paroissiaux de Nantes et sur le site Geneanet [1].
  2. Selon site généalogique.
  3. Patrick Clarke de Dromantin, « "Le Vol des Oies Sauvages" ou l'immigration en France des Irlandais Jacobites », Études irlandaises, vol. 14, no 2,‎ , p. 123–133 (ISSN 0183-973X, DOI 10.3406/irlan.1989.2550, lire en ligne, consulté le )
  4. « Acte notarié, maître Grégoire », Archives départementales de la Gironde, vol. 3E6815,‎
  5. Cf. site Winegeese
  6. Site généalogique et acte de mariage de Thoby Clarke (1716), infra., où Luc O'Shiell est signataire : il y a un lien entre elle et Luc, mais celui-ci étant né en 1677, il n'est pas évident qu'ils soient frère et sœur.
  7. Acte de mariage de Thoby Clarke avec Marie O'Riordan (10 février 1716) : Saint-Nicolas, vue 6, AMN Registres paroissiaux.
  8. Acte de baptême d'Anastase Clarke (28 février 1726) : Saint-Nicolas, vue 10)
  9. Acte de mariage d'Anastase Clarke avec Thomas Montaudouin (7 janvier 1750) : St-Nicolas, vue 3.
  10. Acte de baptême de Marie Clarke (12 août 1728) : St-Nicolas, vue 28.
  11. Acte de sépulture de Marie Clarke (15 août 1792) : St-Nicolas, vue 100.
  12. Acte de mariage de Marie Clarke avec Luc Nicolas O'Shiell (12 février 1753) : St-Nicolas, vue 26.
  13. Patrick Clarke de Dromantin, Les Réfugiés jacobites dans la France du XVIIIe siècle, page 126.
  14. Cf. site généalogique : [2]. Thomas Walsh, fils de Martin Walsh, est originaire de Waterford, où il était marchand, avant de venir en France à Bordeaux. Sa mère est Elisabeth Lee, fille d'un Thomas Lee, lui aussi installé à Bordeaux. Des liens avec leurs homonymes de Nantes ne sont pas attestés (les Lee de Nantes viennent de Waterford, en revanche, pas les Walsh de Nantes.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Patrick Clarke de Dromantin, Les Oies sauvages. (Mémoires d'une famille irlandaise réfugiée en France -Nantes-Martinique-Bordeaux- 1691-1914). PU Bordeaux. 1995.
  • Patrick Clarke de Dromantin, Les réfugiés jacobites dans la France du XVIIIème siècle. (L'exode de toute une noblesse pour cause de religion). PU Bordeaux. 2005.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]