Cheyenne de la Violle
Cheyenne de la Violle (né le à Uxegney) est un cheval hongre de robe baie inscrit au stud-book du Selle français, monté en saut d'obstacles par Éric Lelièvre puis par le Brésilien Yuri Mansur.
Avec Lelièvre, Cheyenne de la Violle est double champion de France des jeunes chevaux de saut d'obstacles, en 2018 et 2019.
Histoire[modifier | modifier le code]
Cheyenne de la Violle naît le [1] à la société civile d'exploitation agricole « Jumenterie de la Violle », située à Uxegney dans le département des Vosges, en France[2],[3], et gérée par Sandra Périni et Hugues Bonvallot[4]. Son naisseur, Hugues Bonvallot, est aussi longuement resté son co-propriétaire[4].
Monté et entraîné par Éric Lelièvre, il est sacré champion de France des jeunes chevaux de saut d'obstacles deux années de suite pendant la Grande semaine de Fontainebleau, à six et à sept ans[4], un doublé considéré comme très rare dans l'histoire des championnats de France pour jeunes chevaux[5]. Lelièvre le monte jusque durant l'été 2021, jusqu'au niveau 1,50 m[4]. Le cavalier colombien René Lopez acquiert alors 50 % de la propriété du hongre Selle Français et le monte à des niveaux 1,50 m - 1,55 m, en concours de saut international (CSI) 4 et 5 étoiles[4]. Cheyenne est repéré par le cavalier brésilien Yuri Mansur cette même année[4].
En octobre 2022, il devient l'une des montures de Yuri Mansur et rejoint ses écuries néerlandaises[4],[6].
Description[modifier | modifier le code]
Cheyenne de la Violle est un hongre de robe baie, inscrit au stud-book du Selle français[2]. Il mesure 1,70 m[2].
Son éleveur Hugues Bonvallot, qui élève des chevaux depuis une trentaine d'années, le décrit comme « le meilleur cheval de [son] élevage », mais aussi comme un cheval délicat à monter, doté d'énormément de sang et de force[4]. Yuri Mansur le décrit comme un cheval doté d'énormément de qualités et d'intelligence, qui ne veut pas toucher les obstacles lorsqu'il saute[4].
Palmarès[modifier | modifier le code]
Il atteint un indice de saut d'obstacles (ISO) de 159 en 2023[7].
- 2018 : champion de France des chevaux de saut d'obstacles de 6 ans[8] ;
- 2019 : champion de France des chevaux de saut d'obstacles de 7 ans[8],[9].
Origines[modifier | modifier le code]
Cheyenne de la Violle présente des origines françaises et belges, notamment issues de l’élevage Blin Lebreton[4]. C'est un fils de l'étalon de sport belge Nabab de Rêve, et d'une jument Selle français à moitié belge, Taquine Line, par Utah Van Erpekom[2],[3]. Il compte 46 % d'ancêtres Pur-sang selon le calcul de l'Institut français du cheval et de l'équitation[10].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) « Cheyenne de la Violle », Fédération équestre internationale (consulté le ).
- « Informations générales de CHEYENNE DE LA VIOLLE - Info chevaux », sur infochevaux.ifce.fr, Institut français du cheval et de l'équitation (consulté le ).
- (en) « Cheyenne de la Violle », sur HorseTelex (consulté le ).
- Mélina Massias, « Cheyenne de la Violle rejoint les écuries de Yuri Mansur », sur studforlife.com, (consulté le ).
- Marc Verrier, « Le beau doublé de Cheyenne de la Violle », sur grandprix.info, Grand Prix magazine, (consulté le ).
- MarcVerrier, « Cheyenne de la Violle chez Yuri Mansur », sur grandprix.info, Grand Prix magazine, (consulté le ).
- « Sport chevaux de CHEYENNE DE LA VIOLLE - Aptitude - Info chevaux », sur infochevaux.ifce.fr, Institut français du cheval et de l'équitation (consulté le ).
- « Cheyenne de la Violle dans la cour des grands Lecheval.fr », sur www.lecheval.fr, (consulté le ).
- « Fontainebleau 2019 : Cheyenne de la Violle confirme son talent en s’emparant du Championnat des 7 ans », sur SHF - Société Hippique Française, (consulté le ).
- « Composition raciale de CHEYENNE DE LA VIOLLE - Diversité génétique », sur infochevaux.ifce.fr (consulté le ).
