Charles Rabou

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Charles Rabou
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Naissance
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Paris (France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Charles Félix Henri Rabou (né à Paris le - mort à Paris le ) est un écrivain et un journaliste français

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'un sous-intendant militaire, il étudie au collège Henri IV, avant de suivre des cours de droit à la Faculté de Dijon. De retour à Paris, son diplôme d'avocat en poche, il se détourne du barreau pour la littérature. D'abord journaliste, dans La Quotidienne, Le Messager des Chambres, Le Nouvelliste, Le Journal de Paris, La Charte de 1830, il tient des chroniques politiques et littéraires, puis lance en 1832 La Cour d'Assise, qui paraîtra jusqu'en 1834.

Publication de Balzac[modifier | modifier le code]

Directeur de la prestigieuse Revue de Paris dont il est un des fondateurs[1], il se lie d'amitié avec Honoré de Balzac, qu'il publie dans les pages de son journal. Leur confiance mutuelle est telle que Balzac lui confiera la tâche de terminer après sa mort quelques romans inachevés : Le Député d'Arcis (1854), Le Comte de Sallenauve (1855), La Famille Beauvisage (1855), Les Petits Bourgeois (1856) ; tâche dont Rabou s'acquitta honnêtement, mais que la critique accueillit avec froideur[2]. Pour Les Petits Bourgeois par exemple, son travail est plus que convenable, l'intrigue complexe étant menée à son terme et l'ensemble se lisant avec plaisir.[réf. nécessaire]

On l'a injustement accusé d'être le nègre de Balzac. Charles Rabou continua pourtant à produire des ouvrages de littérature fantastique qui gagnent à être redécouverts.

Œuvres[3][modifier | modifier le code]

Collectifs[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

  • Le Mannequin (1831)
  • Les Tribulations et métamorphoses posthumes de maître Fabricius, peintre liégeois (1839, réédité en 1860)
  • Louison d'Arquien (1840)
  • Le Capitaine Lambert (1842)
  • La Reine d'un jour (1845)
  • Madame de Chaumergis (1846), Résumé en ligne
  • L'Allée des veuves (1845)
  • Le Cabinet noir. Les Frères de la mort (1849)
  • La Fille sanglante (1857)
  • Le Marquis de Vulpiano (1858)
  • Les Grands danseurs du Roi (1860)

Continuation de Balzac[modifier | modifier le code]

Essai historique[modifier | modifier le code]

  • La Grande Armée (1860)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Jacques Goimard et Roland Stragliati (éds.), Histoires de fantômes, éd. Presses Pocket, 1977
  • Jacques Goimard et Roland Stragliati (éds.), La Grande Anthologie du fantastique, t.2, éd. Omnibus, 1996
  • Florian Balduc (éd.),Fantaisies Hoffmaniennes, Editions Otrante, 2016

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Dictionnaire universel des contemporains de Gustave Vapereau (éd. de 1858, p. 1423)
  2. Dictionnaire historique des littératures Larousse,1985, tome II, (ISBN 2-03-508301-X)
  3. cf. Joseph Marie Quérard, La France littéraire ou Dictionnaire bibliographique des savants, historiens et gens de lettres de la France, éd.Firmin Didot, 1857, p. 628, extrait en ligne

Liens externes[modifier | modifier le code]