Charles Mougel
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Charles Marie Paul Mougel, né le à Strasbourg[1] et mort le dans le 6e arrondissement de Paris[2],[3] à l'âge de 30 ans, est un auteur dramatique, humoriste, poète, chansonnier et publiciste français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Famille et origines[modifier | modifier le code]
Fils de Charles Marie Paul Mougel, instituteur qui enseigne à Tours[4]et de Françoise Bernardine Schneider, sans profession, il est originaire de Bourg-Bruche (commune alors située dans le département des Vosges et aujourd'hui faisant partie du département du Bas-Rhin) par son grand-père Nicolas Mougel[5].
Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]
Charles Mougel est l'ami de l'écrivain et poète français Paul-Jean Toulet[6]. Lors de sa brève carrière, ses pièces sont représentées essentiellement au Théâtre de l'Eldorado à Paris.
Mort prématurée[modifier | modifier le code]
Il meurt « d'une longue maladie » (tuberculose)[7] la veille de la première au Moulin-Rouge de sa pièce T'en as un œil ![8], le alors qu'il a « à peine trente ans »[9], et laisse veuve « une toute jeune femme ».
Œuvres[modifier | modifier le code]
- 1899 : Ça colle !, revue en 2 actes et 9 tableaux
- 1899 : Paris-Boycocotté, revue à grand spectacle en 2 actes et 5 tableaux, avec Eugène Héros
- 1900 : Ach'tez-moi, joli blond !, contenant 100 dessins d'Henry Gerbault (préface)
- 1902 : Je vais le dire à ta mère !, revue en deux actes et huit tableaux, avec Guy de Téramond
- 1902 : Veux tu grimper, revue en 2 actes et 7 tableaux, avec P.-L. Flers[10].
- 1903 : Oh ! la ! la ! mon empereur !, revue en deux actes et douze tableaux, avec Maurice de Marsan
- 1903 : T'en as un œil !, revue en 12 tableaux, avec Henri Fursy, musique de Gustave Goublier
- 1904 : Le Colo saute le mur, vaudeville en 1 acte, avec Maurice de Marsan
Distinctions[modifier | modifier le code]
- Officier d'Académie (arrêté du ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts du 16 février 1899)
- Chevalier du Mérite agricole (arrêté du ministre de l'Agriculture du 2 août 1901)
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Paul Acker, Humour et humoristes : Charles Mougel, H. Simonis Empis, 1899, p. 198-200 (Lire sur Wikisource)
- François Caradec, Noël Arnaud, Encyclopédie des farces et attrapes et des mystifications, 1964, p. 537
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Strasbourg - Etat civil - Tables des naissances 1873-1882 », sur archives.bas-rhin.fr, Cote 4 E 482/148, vue 51/390, individu n°21773
- Acte de décès n° 1871 (vue 15/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 6e arrondissement, registre des décès de 1903.
- « Nécrologie de Charles Mougel » (sur gallica.bnf.fr), Bulletin de la Société des Élèves & des anciens élèves de l'École coloniale, , p. 4, vue 5/10, colonne 2, en haut (lire en ligne)
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ), p. 5711, vue 15/40
- « Acte de naissance de Charles Joseph Mougel, père de Charles Marie Paul Mougel à Bourg-Bruche, département des Vosges », sur Archives départementales du Bas-Rhin, Registres d'état civil de Bourg-Bruche, Cote NMD 1829 - 4 E 59/3, vue 28/31
- Frédéric Martinez, Prends garde à la douceur des choses : Paul-Jean Toulet, une vie en morceaux, Tallandier, , p. 204
- « Nécrologie de Charles Mougel » (sur gallica.bnf.fr), Journal des débats politiques et littéraires, , p. 3, colonne 6 en haut (lire en ligne)
- La Plume vol. 16, Slatkine reprint 1968, p. 548
- « Courier des théâtres : Nécrologie de Charles Mougel » (sur gallica.bnf.fr), Le Petit Parisien, Paris, , p. 4/6, colonne 5 en bas (lire en ligne)
- Affiche du spectacle par Jules Grün, lire en ligne sur Gallica.
Liens externes[modifier | modifier le code]
