Château des Tourelles (Pornichet)

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Château des Tourelles
Présentation
Type
Style
Symétrique gothique
Propriétaire
Propriété privée
Localisation
Pays
France
Département
Commune
Adresse
Pointe du Bec
1, avenue Léon Dubas
Accès et transport
Gare
Coordonnées
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Localisation sur la carte de la Loire-Atlantique
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Le château des Tourelles est un édifice construit en 1868 sur le territoire de la commune de Pornichet, dans le département français de la Loire-Atlantique. Le château appartient depuis 2008 au groupe Phelippeau qui l'a converti en centre de thalassothérapie et en hôtel de luxe.

Localisation[modifier | modifier le code]

Le château est construit sur un terrain de la pointe du Bec — qui borde à l'est la baie du Pouliguen —, à Pornichet[1]. Il se dresse au milieu d'une parcelle bordée au sud-ouest par l'océan Atlantique[2].

Historique[modifier | modifier le code]

En 1860, le vicomte belge De Wautier et son épouse, la châtelaine de Chamalières[2], acquierent un terrain sur la pointe du Bec et y font construire le château, achevé en 1868[1]. Dans son ouvrage Le journal d’une pensionnaire en vacances publié en 1906, Noémie Dondel du Faouëdic dit du « château Vauthier » « ce château est superbe avec ses cinq tours élancées et son fronton gracieusement sculpté au milieu de la principale façade flanquée de deux poivrières. Il semble énorme et son aspect deviendrait tout à fait sévère sans la blancheur de sa robe […][3] ». C'est à la présence de ces tours que le château doit le nom populaire local de « château des Tourelles »[1].

En 1882, à la suite de la noyade de l'un de ses fils[2], le couple vend le château à l'industriel nantais Louis Flornoy[N 1]. Celui-ci fait réhausser la bâtisse d'un niveau et supprime les toitures coniques des tours, leur ajoutant des créneaux[2].

La propriété est vendue en 1914 à Georges Legrand, directeur à l'agence France-Presse[1], qui fait appel à l'architecte Antonin Viale pour résoudre des problèmes d'étanchéité des toitures ; celui-ci restaure les toitures coniques des tourelles[2].

Racheté en 1938 par la mairie du 12e arrondissement de Paris qui y loge des colonies de vacances, il est revendu en 2008 au groupe Phelippeau qui le convertit en centre de thalassothérapie et en hôtel de luxe[1],[6],[7].

Architecture[modifier | modifier le code]

L'édifice est de style gothique symétrique et s'élève sur une base carrée sur deux étages et combles[2]. Les angles sont ponctués par des quatre rourelles, auxquelles s'ajoute une tour centrale ; elles sont, depuis le XXe siècle surélevées et les « toits coniques [ont été] remplacés par des toits à impérial en cuivre sur les tourelles et sur les tours par des toitures terrasses cernés de créneaux et merlons […][2] ».

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Louis Flornoy est le directeur des Paquebots de l’Ouest et du Midi et le président du tribunal de commerce de Nantes[1]. Apparenté à la famille Benoni-Goullin, il est l'un des fondateurs de la station balnéaire de Pornichet[4],[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Manuella Le Bohec, « Le château des Tourelles », sur pornichet-patrimoine.com, (consulté le ).
  2. a b c d e f et g Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire château des Tourelles », sur Patrimoine des Pays de la Loire, (consulté le ).
  3. Noémie Dondel du Faouëdic, Le journal d’une pensionnaire en vacances, Vannes, Imprimerie de Lafolye frères, , 347 p. (lire en ligne), p. 116.
  4. Nicolas de La Casinière, « Négoce de mer, tradition artistique, entreprises familiales rachetées par de grands groupes industriels », sur un site du journal L'Express, (consulté le ).
  5. Manuella Le Bohec, « Qui était Louis Flornoy ? », sur pornichet-patrimoine.com, (consulté le ).
  6. Christian Ménard, Jean-Pierre Casaubon et Joël Thiévin, Le patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, Paris, Flohic, coll. « Le patrimoine des communes de France », , 1383 p. (ISBN 2-84234-040-X, BNF 37200392), p. 118-125.
  7. Emmanuel Guimard, « Phelippeau développe la franchise à l'international », sur un site du journal Les Échos, (consulté le ).