Château d'Entre-Deux-Monts

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Château d'Entre-Deux-Monts
Image illustrative de l’article Château d'Entre-Deux-Monts
Période ou style Moderne, vestiges médiévaux
Type Château
Début construction XVIIe siècle
Propriétaire actuel SCI d'Entre-Deux-Monts
Protection Logo monument historique Inscrit MH (2008)[1]
Coordonnées 47° 09′ 48″ nord, 4° 55′ 09″ est[2]
Pays Drapeau de la France France
Région historique Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Localité Nuits-Saint-Georges
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
(Voir situation sur carte : Côte-d'Or)
Château d'Entre-Deux-Monts
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
(Voir situation sur carte : Bourgogne-Franche-Comté)
Château d'Entre-Deux-Monts
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château d'Entre-Deux-Monts

Le château d'Entre-Deux-Monts est un château moderne situé à Nuits-Saint-Georges, dans le département français de la Côte-d'Or.

Localisation[modifier | modifier le code]

Le château d'Entre-Deux-Monts[3] ,[4]est situé hors agglomération au hameau de Concoeur, au nord-ouest de Nuits-Saint-Georges sur la RD 109[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Au XIe siècle, le duc de Bourgogne cerne le château de Vergy de châtelets dont ne subsiste qu’Entre-deux-Monts. Au XIIIe siècle le site est occupé par une grange de l’abbaye de Cîteaux que le duc cède au début du XIVe siècle à Pierre d’Épernay. En 1564, Louis de Menessaire doit céder sa seigneurie à Etienne Barbier. Vers 1654 le corps du bâtiment principal est dû à Bernard Barbier, maître des comptes à Dijon. Des travaux importants sont réalisés au XVIIIe siècle dont la création d’une glacière et d'une orangerie en 1733. La basse-cour témoigne encore du caractère défensif de l’ancienne ferme avec peu d’ouvertures vers l’extérieur et quatre tours carrées aux angles[réf. souhaitée].

Après l‘avoir gardé près de 300 ans, les Barbier, vendent le château à Louis Rocaut en 1856. Le parc, initialement aménagé en jardin à la française, est transformé à l’anglaise et depuis 1975, d'importants travaux de restauration ont été effectués[réf. souhaitée].

Architecture[modifier | modifier le code]

L'ensemble comporte une basse-cour entourée de communs et d'une terrasse avec douves sur trois côtés. La basse-cour compte deux bâtiments parallèles à l’est et à l’ouest reliés par deux autres percés au nord par un portail. L'ensemble comprend un rez-de-chaussée et un étage de comble avec toits à longs-pans, à croupe ou en pavillon pour les tours percés de lucarnes et de tabatières. Deux escaliers en pierre parallèles à la façade donnent accès au rez-de-chaussée surélevé ou à l'étage. Les dépendances abritent des logements, une grange et une écurie couverte de voûtes d'arêtes[réf. souhaitée].

Le château lui-même présente un plan en H dont les ailes, qui semblent dater de 1540 comme les écuries, se prolongent côté cour par des communs et deux tours carrées, seuls vestiges du XIe siècle avec les douves, qui abritent le pigeonnier et la chapelle. L’ensemble comprend un rez-de-chaussée et deux étages dont un de comble tandis que les ailes ne comportent qu'un rez-de-chaussée et un étage. Au centre de la façade nord à laquelle on accède par un perron, un fronton porte les armes de la famille Barbier. Sur la façade sud, un pont enjambe les douves pour donner accès au parc réaménagé et orné de statues[réf. souhaitée].

Le château et ses ailes latérales, y compris les fossés, la ferme, le bois, le potager et son bassin, le verger et la statue du jardinier sont inscrits aux Monuments historiques par arrêté du 12 juin 2008[1].

Mobilier[modifier | modifier le code]

Desservi par un escalier rampe sur rampe, et deux escaliers tournants à noyau évidé l'intérieur du château comprend une suite de salles et dans les ailes des appartements réaménagés aux XVIIIe siècle et XIXe siècle[réf. souhaitée].

Valorisation du patrimoine[modifier | modifier le code]

Lauréat du prix régional du Patrimoine 2010.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Notice no PA00112574, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. a et b « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  3. Notice no IA21005052, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  4. Notice no IA21005338, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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