Camp gaulois de Kercaradec
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| Patrimonialité |  Classé MH () Inscrit MH () |
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Le site de Kercaradec est un ancien camp gaulois situé dans l'ancienne commune de Penhars et dans le bassin de l'Odet. Il s'agit d'un site fortifié, vestige de la fin de l'Âge du fer. C'était un hill-fort défendant un espace de deux à trois hectares[1]. Des fouilles furent organisées en 1938-39[2] sous la direction l'archéologue Mortimer Wheeler[3].
Localisation
[modifier | modifier le code]Le camp gaulois de Kercaradec est situé dans la commune de Quimper, dans le département du Finistère, en région Bretagne[2]. Ce site se trouve à 4 km au sud-ouest de Kergolvez et à 3 km à l'ouest du gué de l'Odet au niveau de l'actuel palais de justice[1].
Historique
[modifier | modifier le code]C'est un site de l'époque gauloise, contemporain à de grandes places à remparts comme celles du Camp d'Arthus ou de Paule[1]. Il fut occupé entre la fin IIIe siècle et le Ier siècle av. JC[1], et probablement abandonné à la toute fin de l'époque gauloise. Malgré cela, le rôle de cette place forte, isolée des grandes routes commerciales et maritimes, reste encore inconnu[1].
Le camp est protégé au titre des monuments historiques : inscription par par arrêté du 30 mars 1953 et classement par arrêté du 1er mars 1971[4].
Description
[modifier | modifier le code]Le camp se trouve en haut d'une colline, à 93 mètres de hauteur, avec de multiples terrassements. Il est constitué d'un rempart comprenant un seul talus au sud, deux talus à l'ouest et trois talus au nord[2].
Le site possédait de multiple défenses:
- Un rempart septentrional large de 5 à 6 mètres. Construit en récupérant les matériaux extraits lors de la création de tranchés[1].
- Un rempart interne sophistiqué avec un parement soigné et deux gradins d'accès le long de la face intérieur[1].
- Il y avait probablement une série de palissade couronnant l'ensemble du site[1].
Cet ensemble constitue un exemple de ce qu'a été l'architecture de cette époque dans le bassin de l'Odet[2]. Néanmoins l'organisation interne de cette place défensive reste aujourd'hui inconnue[1].
Notes et Références
[modifier | modifier le code]- Jean-Paul Le Bihan et Jean-François Villard, Atlas archéologique de Quimper: des origines à la fin du Moyen Âge, Yoran Embanner, (ISBN 978-2-36785-048-1)
- Le patrimoine des communes du Finistère, Flohic, coll. « Collection Le patrimoine des communes de France », (ISBN 978-2-84234-039-1)
- Patrick Maguer, « Les enceintes fortifiées de l'Âge du Fer dans le Finistère », Revue Archéologique de l'Ouest, vol. 13, no 1, , p. 103–121 (DOI 10.3406/rao.1996.1043, lire en ligne, consulté le )
- Notice no PA00090321, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Paul Le Bihan et Jean-François Villard, Atlas archéologique de Quimper: des origines à la fin du Moyen Âge, Yoran Embanner, 2022 (ISBN 978-2-36785-048-1)
- Le patrimoine des communes du Finistère, Flohic, coll. « Collection Le patrimoine des communes de France », 1998 (ISBN 978-2-84234-039-1)
- Patrick Maguer, « Les enceintes fortifiées de l'Age du Fer dans le Finistère », Revue Archéologique de l'Ouest, vol. 13, no 1, 1996, p. 103–121 (DOI 10.3406/rao.1996.1043)
Liens externes
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