Cabrer

Cabrer désigne, en aéronautique, l'action de faire augmenter l'assiette d'un aéronef ; le mouvement inverse se disant « piquer ».
Le terme « cabrage », bien qu'utilisé dans Le Petit Robert, n'est pas employé par les professionnels qui préfèrent dire « action à cabrer »[réf. nécessaire] ou « effectuer une ressource ».
Avion
[modifier | modifier le code]Pour un avion, le moyen le plus sûr d'augmenter l'assiette est d'augmenter la puissance moteur.
Conséquences
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Bien qu'il ne faille pas confondre les angles d'assiette (qui se réfère à l'horizon) et d'incidence (qui se réfère au vecteur vitesse), l'« action à cabrer » est généralement accompagnée d'une augmentation de l'angle d'incidence. Lorsque l'angle d'incidence atteint sa valeur critique, l'aéronef est en situation de décrochage.
Utilisation
[modifier | modifier le code]Avions de combat
[modifier | modifier le code]Certains avions de combat modernes effectuent une figure acrobatique appelée « Cobra de Pougatchev », caractérisée par un cabrage rapide jusqu'à un angle de d'incidence de 90 à 120°. La poussée vectorielle (cf. l'avion expérimental Rockwell-MBB X-31) permet de maintenir des fortes incidences positives (« à cabrer »).
Vol parabolique
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Dans un vol parabolique, l'avion effectue une phase de propulsion en se cabrant vers le haut, puis en s'inclinant de plus en plus, procurant ainsi une accélération positive constante d'environ 0,8 g, soit 8 m/s2, appelée « ressource », durant environ 20 secondes de montée. Les passagers et le matériel sont en hyperpesanteur, très alourdis à une force de 1,8 g, pesant 1,8 fois leur poids par rapport au sol de l'avion et tenus ou « collés » sur le plancher de l'avion par la force centrifuge due à l'augmentation continuelle d'inclinaison.
Notes et références
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