Bullia digitalis
Règne | Animalia |
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Embranchement | Mollusca |
Classe | Gastropoda |
Sous-classe | Caenogastropoda |
Ordre | Neogastropoda |
Famille | Nassariidae |
Sous-famille | Bullinae |
Genre | Bullia |
- Buccinum achatinum Lamarck, 1816
- Buccinum digitale Dillwyn, 1817 (original combination)
- Buccinum elongatulum Anton, 1838
- Bullia (Bullia) digitalis (Dillwyn, 1817) · accepted, alternate representation
- Bullia achatina (Lamarck, 1816)
- Bullia almo Bartsch, 1915
- Bullia capensis Euthyme, 1885
- Bullia dulcis G. B. Sowerby III, 1921
- Bullia semiflammea Reeve, 1846
- Bullia semiusta Reeve, 1846
- Bullia soluta Turton, 1932
- Bullia sulcata Reeve, 1846
- Leiodomus quoyii Swainson, 1840
Bullia digitalis est une espèce d'escargot de mer d'Afrique du Sud appartenant à la famille des nassaridés[1]. C'est un charognard capable de sentir les cadavres d'une distance considérable, de sorte que beaucoup d'individus convergent vers ceux-ci pour s'en nourrir.
Description
[modifier | modifier le code]Sa coquille de 60 mm de long est étroite et pointue, lisse, de couleur jaune pâle ou crème, souvent teintée de violet ou de jaune[2],[3],[4]. Son grand pied ovale est blanchâtre[2],[4]. Son opercule a des marges dentelées[2].
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Trois aspects d'une coquille.
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Reptation de B. digitalis sur une plage.
Distribution et habitat
[modifier | modifier le code]Côtes ouest, sud-ouest, sud et sud de la côte est de l'Afrique du Sud[3]. L'espèce est facilement observée à Kei Mouth[5]. Elle est commune, localement très commune[4]. C'est le nassaridé dominant sur la côte Atlantique[2].
L'espèce vit sur les plages de sable[3] bas sur le rivage[2], dans la zone des marées, jusqu'à l'étage médiolittoral si le sable n'est pas trop grossier[4].
Comportement
[modifier | modifier le code]Lorsque la marée commence à monter, B. digitalis émerge du sable, étale son pied comme une voile et glisse avec elle sur la plage à la recherche de charognes, qu'il repère à l'odeur[2],[3]. Il utilise aussi son pied pour s'enfouir lorsque la marée redescend[3]. Il plante sa trompe dans les cadavres pour en sucer les tissus mous[3]. Ils sont souvent rassemblés en grand nombre pour se nourrir de méduses ou de physalies échouées[2],[3].
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Groupe de B. digitalis mangeant le cadavre d'une méduse.
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Déplacement et enfouissement d'un individu sur une plage (durée 23 secondes).
Espèces similaires
[modifier | modifier le code]Plusieurs espèces de la côte sud-africaine lui ressemblent, notamment Bullia rhodostoma sur la côte sud et Bullia natalensis sur la côte du KwaZulu-Natal[4]. Toutes ces espèces se distinguent principalement par leurs couleurs[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Bullia digitalis sur World Register of Marine Species (consulté le 28 février 2021)
- Branch, G.M., Griffiths, C.L., Branch, M.L. et Beckley, L.E., Two Oceans : A Guide to the Marine Life of Southern Africa, Cape Town & Johannesburg, David Philip Publishers, , 360 p. (ISBN 0-86486-250-4)
- Mattews, L., The coastal guide of South Africa, Johannesbourg, Jacana Media, coll. « Coastal guide », , 131 p. (ISBN 978-1-77009-248-8, lire en ligne)
- (af) Prenter, C., Geïllustreerde gids tot die dierelewe van Suider-Afrika, Kaapstad, Sunbird Publishers, , 368 p. (ISBN 978-1-920289-28-7)
- Van den Berg, J., Keimouth shells, Kei Mouth, Kei Mercury, , 6 p.
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Bullia digitalis » (voir la liste des auteurs).