Bailliage d'Yverdon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Bailliage d'Yverdon

1536–1798

Description de cette image, également commentée ci-après
Carte du bailliage d'Yverdon de 1536 à 1566.
Informations générales
Capitale Yverdon-les-Bains
Démographie
Population (1798) 17 881

Entités suivantes :

Le bailliage d'Yverdon, est un des bailliages bernois dans le Pays de Vaud. Il est créé en 1536. En 1798, une partie du bailliage devient le district d'Yverdon.

Histoire[modifier | modifier le code]

Carte des bailliages bernois au XVIIIe siècle.

Le bailliage est divisé en neuf châtellenies : Baulmes, Belmont, Chavornay, Les Clées, Donneloye, Essertines-sur-Yverdon, Saint-Martin du Chêne, Sainte-Croix et Yverdon.

La châtellenie d'Yverdon est composée des actuelles communes d'Yverdon-les-Bains, Cheseaux-Noréaz et Cuarny. La châtellenie de Sainte-Croix est composée des actuelles communes de Sainte-Croix et Bullet.

Dix-neuf seigneuries dépendent du bailliage, notamment les seigneuries de Ballaigues et Lignerolles (séparées en 1604[1]), Bavois, Bercher, Bioley-Magnoux, Champvent, Chanéaz, La Mothe et Saint-Martin-du-Chêne.

Acquisition des seigneuries vassales par Berne[modifier | modifier le code]

À la mort de François II de Luxembourg-Martigues, Berne obtient definitivement la châtellenie de Belmont. Berne achète les terres issues du démembrement de l'ancienne seigneurie de Donneloye (Mézery-près-Donneloye, Prahins et une partie de Donneloye) aux Loys en 1711 et la seigneurie de Saint-Martin-du-Chêne en 1752 à Albert Müller.

Baillis[modifier | modifier le code]

Les baillis sont les suivants :

  • 1567-1572 : Niklaus Manuel[2] ;
  • 1591-1595 : Albrecht Manuel[3] ;
  • 1630-1634 : Niklaus Dachsehofer[4] ;
  • 1670-1676 : Hans Ludwig Steiger[5] ;
  • 1678-1684 : Emanuel Steiger[6] ;
  • 1690-1696 : Emanuel Wurstemberger[7] ;
  • 1702-1708 : Christoph von Graffenried[8] ;

Le bailli est assisté d'un lieutenant baillival. Les lieutenants sont les suivants :

  • ?-1782 : François-Barthélémy Pillichody[9] ;
  • 1782-1783 : Jean Georges Pillichody[9] ;

Références[modifier | modifier le code]

  1. Guy Le Comte, « Ballaigues » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. Ulrich Moser / OME, « Manuel, Niklaus » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  3. Ulrich Moser / PM, « Manuel, Albrecht » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  4. Annelies Hüssy / BB, « Dachselhofer, Niklaus » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  5. Hans Braun / GAR, « Steiger, Hans Ludwig » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  6. Barbara Braun-Bucher / MK, « Steiger, Emanuel » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  7. Hans Braun / GAR, « Wurstemberger, Emanuel » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  8. Karin Marti-Weissenbach / FS, « Graffenried, Christoph von » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  9. a et b Denis Tappy, « Pillichody, Jean Georges » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]