Axel Duboul
Naissance | |
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Cimetière Rapas (d) |
Nom de naissance |
Henry Théodore Axel Duboul |
Nationalité | |
Activité |
Distinction |
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Henri Théodore Axel Duboul, né à Toulouse le [1] et mort dans la même ville le [2], est un diplomate et historien français, spécialiste de l’histoire de Toulouse.
Biographie
[modifier | modifier le code]Axel Duboul est le fils de Léonard Duboul, avocat, et d'Anne Renard. Il est consul de France à Galaţi en Roumanie entre 1873 et 1874, puis à Bilbao en Espagne entre 1874 et 1877. Il épouse Laureana Frizac Sánchez-Leñero, fille d'Adolfo Frizac Durán, un notable mexicain de Guadalajara. Il entame ensuite une carrière politique à Toulouse, puisqu'il devient conseiller municipal de 1884 à 1888, conseiller général de la Haute-Garonne. Candidat plusieurs fois à la députation, il n'est jamais élu.
Axel Duboul reste connu pour son histoire de l'Académie des Jeux floraux, dont il est élu mainteneur en 1891 et dont il occupe le huitième fauteuil à partir de 1892. Il publie plusieurs ouvrages sur l'histoire toulousaine.
Il meurt, le 10 juillet 1902, à son domicile de la rue d'Astorg (actuel no 3). Il est enterré au cimetière Rapas.
Hommage
[modifier | modifier le code]À Toulouse, dans le quartier de la Croix-de-Pierre, à proximité du château de Gounon, la rue Axel-Duboul a été nommé en son honneur en 1930[3].
Ouvrages
[modifier | modifier le code]- Las Plantos as camps, glossaire patois (1890).
- La Fin du Parlement de Toulouse (1890).
- L'Armée révolutionnaire de Toulouse. Épisode d'une rivalité de clochers (1891).
- Le Tribunal révolutionnaire de Toulouse, 25 nivôse - 3 floréal an II — - (1894).
- Les Deux Siècles de l'Académie des Jeux floraux (2 volumes, 1901). Texte en ligne et autre texte en ligne
Références
[modifier | modifier le code]- Archives municipales de Toulouse, année 1842, acte de naissance no 544, cote 1E346, vue 70/318
- Archives municipales de Toulouse, année 1902, acte de décès no 1895, cote 1E607, vue 240/245
- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, éd. Milan, Toulouse, 1989, vol. 1, p. 388.