Auguste (1779)
Auguste | |
Autres noms | Jacobin Neuf Thermidor |
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Type | Navire de ligne |
Gréement | Trois-mâts carré |
Histoire | |
A servi dans | Marine royale française Marine de la République |
Chantier naval | Brest |
Lancement | [1] |
Statut | Coulé au large de Brest le 29 janvier 1795 |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 60,4 m[1] |
Maître-bau | 14,9 m[1] |
Déplacement | 1 900 tonnes |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 80 canons[2] |
Pavillon | France |
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L'Auguste est un navire de ligne français, en service de 1779 à 1795.
Histoire
[modifier | modifier le code]Navire de ligne de 80 canons[2], construit à Brest en 1777, lancé le 18 septembre 1778 et en service à partir de mars 1779, L'Auguste effectue ses premières patrouilles dans la Manche entre juin et septembre 1779[1].
Commandé par le vicomte de Rochechouart, le navire est placé dans l'escadre du comte d'Orvilliers, chargée de protéger les côtes françaises, avec Brest comme port d'attache[2]. Entre septembre 1780 et mars 1781, le navire, dirigé par le capitaine de Clavières puis par le capitaine de Barras, croise au large d'Ouessant et de Belle-Île mais il ne rencontre aucun bâtiment anglais[2]. Le 22 mars, commandé par le chef d'escadre Bougainville et le capitaine Castellan, le navire appareille pour l'Amérique, où il prend part à la bataille de Fort-Royal et à la bataille de la baie de Chesapeake, sous les ordres du vice-amiral de Grasse[2],[1].
En 1782, le navire participe à la bataille des Saintes[1].
Le futur général vendéen, François Athanase Charette de La Contrie, alors garde de la Marine, sert sur ce navire de mai 1780 à mars 1781[2].
En 1793, L'Auguste est rebaptisée Le Jacobin et fait partie de l'escadre de Brest. Il est impliqué dans les mutineries de Quiberon en septembre 1793.
En 1794, il participe à la bataille du 13 prairial an II, où il échoue à empêcher le HMS Queen Charlotte de briser la ligne française.
En décembre 1794, Le Jacobin est rebaptisé le Neuf Thermidor.
Le 29 janvier 1795, alors qu'il participe à la campagne du Grand Hiver, il est pris dans une tempête au large de Brest et fait naufrage avec la perte de la majeure partie de son équipage.
Références
[modifier | modifier le code]- Roche, t. I, 2005, p. 57.
- Dumarcet 1997, p. 30-33.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Lionel Dumarcet, François Athanase Charette de La Contrie : Une histoire véritable, Les 3 Orangers, , 536 p. (ISBN 978-2912883001).
- Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours (1671-1870), t. I, Groupe Rezotel, , 226 p. (ISBN 978-2-753-52450-7 et 2-753-52450-5, OCLC 165892922).