Auguste-Georges de Bade-Bade

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Auguste-Georges de Bade-Bade
Auguste-Georges de Bade-Bade
Titre de noblesse
Margrave
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 65 ans)
RastattVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
August Georg von BadenVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Famille
Père
Mère
Fratrie
Conjoint
Autres informations
Distinction
Blason

Auguste-Georges de Bade-Bade (en allemand August Georg von Baden-Baden), né à Rastatt le et mort dans cette même ville le [1], est le dernier margrave de Bade-Bade (Baden-Baden) de 1761 à 1771. Il succède à son frère Louis-Georges. Il appartient à la branche bernardine de la Maison de Bade, branche catholique qui s'éteint avec lui.

Biographie[modifier | modifier le code]

Auguste-Georges de Bade-Bade est le fils du fameux margrave Louis-Guillaume qui meurt dès 1707 et de Sibylle Augusta de Saxe-Lauenbourg.

La margravine exerce la régence et émet le souhait qu'en tant que cadet de sa famille, il entre dans les ordres. En 1726, il devient chanoine de la cathédrale de Cologne, puis en 1728, doyen du chapitre d'Augsbourg. Il quitte l'état ecclésiastique en 1730, avec l'autorisation du pape[1].

Le , il épouse à Neuhaus (en Bohême)[2], Marie Victoire d'Arenberg (1714-1793), fille du duc Léopold-Philippe d'Arenberg et de Marie-Françoise Pignatelli, princesse de Bisaccia et comtesse d'Egmont[1]. Ce mariage est sans postérité.

La princesse se signale par sa charité ; elle fonde plusieurs écoles et lieux d'accueil pour les plus démunis.

Auguste-Georges de Bade-Bade succèda à son frère en 1761. Il instaure dans son margraviat un règlement scolaire, une assurance de feu, une caisse pour les veuves. À sa mort le margraviat de Bade-Bade revient, conformément au contrat de transmission (1535), au margrave Charles-Frédéric de Bade-Durlach (qui est protestant). La margavine douairière se retire à Ottersweier où elle fonde un couvent. Elle meurt en 1793.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Huberty et al. 1991, p. 70.
  2. Il existe plusieurs toponymes de ce nom en Bohême. Nous n'avons pu identifier duquel il s'agit.

Sources[modifier | modifier le code]

  • Michel Huberty, Alain Giraud, F. Magdelaine et B. Magdelaine, L'Allemagne dynastique, t. VI : Bade-Mecklembourg. Familles alliées C-G, Le Perreux-sur-Marne, chez Alain Giraud, , 530 p. (ISBN 978-2-901138-06-8), p. 70.

Liens externes[modifier | modifier le code]