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Atlantique, latitude 41°

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Atlantique, latitude 41°

Titre original A Night to Remember
Réalisation Roy Ward Baker
Scénario Eric Ambler
Walter Lord
Musique William Alwyn
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Action, Drame
Durée 123 minutes
Sortie 1958

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Atlantique, latitude 41° (A Night to Remember) est un film britannique réalisé par Roy Ward Baker et sorti en 1958. Cette adaptation du livre La Nuit du Titanic, écrit en 1955 par l'historien américain Walter Lord, relate le naufrage en 1912 du Titanic. C'est un film de référence sur ce naufrage, étant basé sur les témoignages d'une cinquantaine de survivants.

Le , le nouveau transatlantique britannique Titanic, luxueux paquebot de 269 mètres de long, quitte Southampton pour une traversée inaugurale à destination de New York, emportant à son bord deux mille deux cent huit passagers. Le , vers 23 h 40, le vapeur file sur l'Atlantique alors que la fête bat son plein à tous les niveaux des classes sociales, quand la vigie signale un iceberg droit devant.

Malgré le changement de cap immédiat, l'énorme masse de glace éventre la coque sur une longueur de 100 mètres. Après avoir rapidement évalué les dégâts, les ingénieurs rendent leur verdict sans appel : le Titanic est condamné à couler dans les délais les plus courts.

L'équipage fait alors mettre à l'eau les canots de sauvetage, tout en étant conscient que tout le monde ne pourra y prendre place. Au loin, l'équipage du Californian assiste au naufrage sans saisir la gravité de la situation.

Fiche technique

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Distribution

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Personnages réels

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Personnages de fiction tirés du roman original

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Commentaires

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Atlantique, latitude 41° a été réalisé avec les témoignages de survivants, notamment le quatrième officier du Titanic, Joseph Boxhall[1]. De fait, il tend à être l'un des plus proches de la réalité. Cependant, quelques erreurs subsistent. Ainsi, le Titanic ne fut pas baptisé lors de son lancement[2]. Le lancement est d'ailleurs celui du Queen Elizabeth. Le manque de connaissance de l'époque sur certains aspects du naufrage (l'épave n'ayant pas encore été retrouvée) a mené à quelques erreurs, la plus évidente étant le fait que dans le film, le Titanic coule par l'avant d'un bloc, sans se briser en deux[3]. Contrairement à d'autres films comme Titanic de James Cameron et a fortiori Titanic réalisé par les Nazis, il n'est pas dit que le navire allait trop vite sous l'impulsion de Joseph Bruce Ismay[4]. En revanche, le film insiste, notamment à la fin, sur la confiance aveugle que tous ont voué au Titanic. Cette idée atteint son paroxysme lors du monologue de l'officier Lightoller à bord d'un canot de sauvetage à la fin du film.

Le film montre également à plusieurs reprises le cargo Californian, situé près du lieu du naufrage, et insiste sur son impuissance, qui peut aussi passer pour de l'inaction. En effet, ce n'est qu'en 1992 qu'il fut prouvé que son commandant, Stanley Lord, ne pouvait absolument pas aider le Titanic[5].

On peut enfin constater des similitudes entre Atlantique, latitude 41° et le film de James Cameron. C'est le cas de certaines scènes impliquant l'orchestre[6], ainsi que la rencontre de Thomas Andrews avec un jeune couple dans le fumoir. Mais également de nombreux plans, dialogues, éléments dramaturgiques, sont reproduits dans le film de Cameron.

Notes et références

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  1. « Le Titanic et le cinéma », le Site du Titanic. Consulté le 13 juin 2009.
  2. La compagnie craignait que cela n'entraine des superstitions en cas de problème lors du baptême.
  3. Tous les témoins ne s'accordaient pas sur ce point.
  4. Ce dernier parle seulement d'un essai de vitesse prévu le lendemain du naufrage, mais il n'est question ni de battre des records ni d'avancer l'arrivée du navire comme dans les deux autres films.
  5. Beau Riffenburgh (trad. de l'anglais), Toute l'histoire du Titanic : La Légende du paquebot insubmersible [« The Titanic Experience »], Bagneux, Sélection du Reader's Digest, , 69 p. (ISBN 978-2-7098-1982-4, BNF 41403688), p. 55.
  6. Lorsque les musiciens se demandent s'il est utile de jouer, puis comparent la situation avec le dîner, et lorsque Wallace Hartley entonne l'hymne Plus près de toi, mon Dieu.

Bibliographie

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Liens externes

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