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Art finlandais

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L’art finlandais a commencé à développer ses propres caractéristiques au XIXe siècle, lorsque le nationalisme romantique commença à apparaître dans le Grand-duché de Finlande.

Art préhistorique[modifier | modifier le code]

Les marques de l’activité humaine en Finlande ont été retrouvés à Susiluola, Kristinestad. Plusieurs excavations ont été jugé de création humaine d’il y a 100 000 ans[1]. Après l’Âge de glace, la région de Finlande a été repeuplée il y a environ 9 000 ans et la première sculpture connue est « La tête d'élan de Huittinen » datée d’environ de 5000 à 7000 ans av. J.-C[1].

Architecture[modifier | modifier le code]

Les principales réalisations de l'architecture médiévale en Finlande sont les églises médiévales en pierre. Plus d’une centaine de celles-ci ont été construites au cours des XVe et XVIe siècles. L’architecture néo-classique est arrivée tard lors du XVIIIe siècle, mais les projets de bâtiments de plus grande importance ont débuté après 1808 lorsque la Finlande était une partie autonome de la Russie. Alexandre II de Russie a mandaté Carl Ludvig Engel pour concevoir le nouveau Sénat et la nouvelle université d’Helsinki[2].

La tradition finlandaise du dessin académique a débuté à l’académie royale de Turku en 1707 lorsque les premières leçons of de dessin ont été enseignées. En 1824 emménage avec l'université à Helsinki et la première exposition d'art finlandais est organisée à l'école de dessin en automne 1845. La peinture s’est développée à l’âge d’or de l’art finlandais dans les années 1880, lorsque le nationalisme romantique était devenu l’esprit de l’art. Akseli Gallen-Kallela a débuté dans le naturalisme mais a évolué vers le nationalisme romantique[2].

Panorama de la Place du Sénat, réalisé par Carl Ludvig Engel. À gauche : le bâtiment principal de l’Université de Helsinki, la Cathédrale luthérienne d'Helsinki, le Palais du Conseil d'État. Au centre la statue de Alexandre II par Walter Runeberg.

Art moderne[modifier | modifier le code]

Dans les années 1950 les artistes finlandais cherchaient à influencer les pays étrangers : tout d'abord à Paris, puis aux États-Unis mais aussi à Stockholm, où des expositions d'art moderne étaient organisées au Moderna Museet. L'art abstrait a d'abord fait sa place dans l’art concret. Parmi les premiers concrétistes, on trouve Birger Carlstedt ainsi que Sam Vanni. Lorsque la peinture monumentale de Vanni, Contrapunctus (1959), a remporté un concours de peinture murale à Helsinki, l'art abstrait a été désormais acceptée et instituée en Finlande[3].

L'informalisme se propage rapidement dans les années 1950 et 1960, lorsqu’il est considéré comme une nouvelle approche de la peinture de paysages. Elle s'appuyait également sur une tradition forte, celle de l'expressionnisme. Ce répandant même en dehors des grandes villes[3].

À la fin du XXe siècle, l'art homoérotiste de Touko Valio Laaksonen, pseudonyme Tom de Finlande, a trouvé un public mondial, avec ses œuvres entrant dans la collection du Musée d'art moderne à New York[4] et apparaissant sur des timbres postaux finlandais[5].

La scène artistique contemporaine finlandaise est devenue beaucoup plus visible qu'avant avec la création du Kiasma, le musée d'art contemporain à Helsinki en 1998[6].

En 2020, le musée d’art Ateneum a organisé une exposition intitulée L'histoire de l'art finlandais où un certain nombre de peintures finlandaises les plus populaires ont été exposées[7], dont les suivantes :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Museot ja linnat »,
  2. a et b (fi) Hiekkanen, « Suomen Taidehistoria », Taidehistoria, Helsingin yliopisto, Helsinki University, (consulté le )
  3. a et b (fi) Heinänen, « Kuvataide Suomessa 1950- ja 1960-luvuilla » [archive du ], Ehtiihän Pariisiin, Art Museum in Jyväskylä (consulté le )
  4. Arell, Berndt; Mustola, Kati (2006). Tom of Finland: Ennennäkemätöntä – Unforeseen, p. 187.
  5. « Tom of Finland stamps on sale Monday; Finland's biggest seller ever », Yle Uutiset,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « #FocusFinland: Your Crash Course on Finland's Contemporary Art Scene », Artsy, (consulté le )
  7. Antti Virolainen, « Suomen taiteen kultakauden rakastetuimmat klassikot esillä Ateneumissa - tallenne suorasta lähetyksestä katsottavissa myöhemmin », Ilta-Sanomat,‎ (lire en ligne, consulté le )

Articles connexes[modifier | modifier le code]