Argyrodite

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Argyrodite
Catégorie II : sulfures et sulfosels[1]
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Argyrodite
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique Ag8GeS8 Ag8GeS6
Identification
Masse formulaire[2] 1 192,11 ± 0,05 uma
Ag 72,39 %, Ge 6,09 %, S 21,52 %,
Couleur Noir, teinte pourpre
Système cristallin Orthorhombique
Réseau de Bravais a = 15,149, b = 7,476
c = 10,589 [Å] ; Z = 4
Classe cristalline et groupe d'espace Pyramidal (mm2)
symboles H-M : (mm2)
Pna21
Macle macles de pénétration suivant la loi Pseudospinelle {111}
Clivage Absent
Cassure Irrégulier à conchoïdal
Habitus Pseudo-octaèdres ou dodécaèdres pseudo-cubiques ; agrégats cristallins rayonnants, croûtes botryoïdales, ou massif
Échelle de Mohs 2,5
Éclat Métallique
Propriétés optiques
Biréfringence Faiblement anisotrope
Pléochroïsme Faible
Transparence Opaque
Propriétés chimiques
Densité 6,2-6,5

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

L'argyrodite est un minéral rare, sulfure d'argent et de germanium de formule Ag8GeS6, opaque aux reflets métalliques, gris ou noir.

Il a été découvert par Clemens Winkler en 1886 dans la mine d'Himmelsfürst, dans les Monts Métallifères, Freiberg, Saxe, Allemagne[3].

Description[modifier | modifier le code]

L'argydonite a été le premier minéral du groupe des argydonites à être identifié[4].

Ce minéral opaque présente une couleur grise foncée avec dans certains cas des nuances bleuâtres ou pourprées. Il s'agit d'un minéral sensible au rayonnement lumineux qui lui donne une couleur noire[5].

L'argyrodite est souvent accompagnée de galène, de sphalérite ou de pyrite[6].

Utilisation[modifier | modifier le code]

L'argyrodite est notamment utilisé comme conducteur ionique soufré[4].

Ce minéral est également employé comme électrolyte solide dans certaines prototypes de batterie et fait l'objet de recherches[4],[7].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Son nom vient du grec αργυρώδης, qui signifie « porteur d'argent » (argentifère), en raison de ses reflets métalliques.

Références[modifier | modifier le code]

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. (en) « Encyclopedia article », sur wikisource.org, Wikimedia Foundation, Inc., (consulté le ).
  4. a b et c Cédric Barcha, Thèse de doctorat : Étude de la stabilité des interfaces dans les batteries tout-solide au lithium, Université de Picardie Jules Verne, (HAL tel-0394524, lire en ligne)
  5. « Argyrodite », sur www.le-comptoir-geologique.com
  6. « Argyrodite : définition de « argyrodite » », sur La langue française
  7. Thibaut Dussart, Batterie lithium tout solide : augmentation de la densité de courant cri- tique et procédé innovant de fabrication., Sorbonne Université, 227 p. (HAL tel-03681942, lire en ligne)

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]