Antoine Robin
Antoine Robin
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Antoine Robin, né à Tresnay (Nièvre) le et mort le [1] à Vers-Pont-du-Gard (Gard), est un ingénieur agricole, ingénieur militaire, et directeur des exploitations agricoles (directeur de production) de la Société des Raffineries de Sucre de Saint-Louis, plus connue sous le nom Saint Louis Sucre. Il est également un des premiers écologistes français, même si son champ d'action dans ce domaine s'est limité aux Bouches-du-Rhône et le Gard.
Fonctions honorifiques[modifier | modifier le code]
- Président du Syndicat de Dessèchement de la Camargue, dit FUMEMORTE ;
- Vice-président du Syndicat d’arrosage du Sambuc ;
- Syndic du Syndicat de la Digue de la Mer ;
- Administrateur du Syndicat des Riziculteurs de France ;
- Codirecteur du Canal de la Verdière ;
- Administrateur de la Coopérative de Culture mécanique « Crau et Camargue » ;
- Membre du comité de direction de la coopérative des producteurs de blé et de riz de la région d’Arles ;
- Administrateur du Syndicat de Défense des Végétaux en Crau.
Emplois[modifier | modifier le code]
- Ingénieur agricole de l’École nationale d’agriculture de Grignon. Il fait son stage de fin d’études en Algérie ;
- Professeur à l’école départementale de la Meuse à Mesnil-la-Horgue (1912-1913) ;
- Garde-général à l’ancienne compagnie du Canal de Beaucaire (1914) ;
- Le , il devient directeur des exploitations agricoles de la Société des Raffineries de Sucre de Saint-Louis, jusqu’en 1957. Il effectue dès lors plusieurs plusieurs voyages professionnels à Beyrouth, Port-Said, Suez, Port-Soudan, Aden, Djibouti, Moheli, Anjouan, Dzaoudzi, Mombasa, Nairobi, Zanzibar, Dar-es-Salaam, Diego Suarez, Nosy-be, Majunga et Tananarive.
Partie militaire[modifier | modifier le code]
- Au titre d’ingénieur il a été admis à l’École d’application de l’Artillerie à Fontainebleau, d’où il est sorti sous-lieutenant et à ce titre a été affecté au 106e régiment d’artillerie lourde RAL puis au 16e régiment de chasseurs à cheval (16e RCC).
- Campagne de Lorraine (Bataille de Sarrebourg du ) ;
- Bataille du Grand-Couronné de Nancy ;
- Bataille de Verdun au fort de Tavanne ;
- Lagonne Chemin des Dames ;
- Première bataille de Champagne ;
- Bataille de la Somme ;
- Affecté en au Service des contrôles des céréales et des Battages à Toulouse pour les départements de la Haute-Garonne et de l’Ariège ;
- Démobilisé en ;
- Nommé lieutenant de réserve.
Distinctions honorifiques[modifier | modifier le code]
Croix de guerre 1914-1918 (Citation 289 à l’ordre du régiment 106e d’artillerie lourde). Ordre du régiment 289 du . " Au front depuis le début de la campagne, a su communiquer en toute circonstance à la troupe qu'il commandait son calme et son sang froid - S'est particulièrement distingué les 18 et 26 mai 1918, alors que sa batterie était soumise à des bombardements prolongés à l'ypérite ". A.S.P.30, le 22 janvier 1919 - signé par le lieutenant FARGETTE.;- Croix des Services militaires volontaires ;
Chevalier de l'ordre du Mérite agricole- Médaille d'honneur du travail ;
- Médaille de l’association des Officiers et anciens officiers du Service militaire des Chemins de fer et des transports ;
- Diplôme de l’association Fédérale des Combattants.
- Après réception du dossier de demande, contre son gré, pour la Légion d'honneur, refuse de la remplir.
Divers[modifier | modifier le code]
Commandant de la Place Forte de Vers-Pont-du-Gard.
Sources[modifier | modifier le code]
- Ordre du régiment 289 du ;
- Éloges funèbres de l’Association des anciens combattants siégeant à Vers-Pont-du-Gard.
Références[modifier | modifier le code]
- Archives départementales de la Nièvre, commune de Tresnay, année 1889, acte de naissance no 13, cote 2 Mi EC 538, vue 47/118 avec mention marginale de décès
