Anna Eliza Jenkins
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Faculté d'agriculture et de sciences de la vie de l'université Cornell (en) |
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| Abréviation en botanique |
Jenkins |
Anna Eliza Jenkins est une mycologue américaine, née le près de Walton et morte le dans le même lieu.
Elle est une spécialiste reconnue de phytopathologie, notamment des champignons responsables des anthracnoses ponctuelles, dont le genre Elsinoë et ses anamorphes, du genre sphaceloma.
Biographie[modifier | modifier le code]
Enfance et formation[modifier | modifier le code]
Née dans une ferme à Mountain Hill près de Walton, dans l'État de New York, Anna Jenkins est scolarisée dans une école de campagne à classe unique[1]. Elle intègre ensuite la Walton High School, dont elle sort diplômée en 1907[1]. Elle quitte la résidence familiale pour étudier à l'université Cornell à Ithaca, où elle est influencée et encouragée par des mycologues tels Herbert Hice Whetzel (en), Harry Morton Fitzpatrick (en) et Louis Melville Massey[2]. Elle obtient son baccalauréat en sciences en 1911 et sa maîtrise l'année suivante. Un doctorat suit plus tard, en 1927, après des études complémentaires à l'université George-Washington et des travaux de troisième cycle à Cornell[3].
Carrière[modifier | modifier le code]
Anna Jenkins commence à travailler pour le ministère de l'Agriculture des États-Unis (USDA) en 1912 et y passe la majeure partie de sa carrière. Ses premières recherches portent sur la taxonomie et le cycle de vie de champignons nouvellement décrits, peu connus et d'importance économique, de même que sur la quarantaine phytosanitaire. Plus tard, elle se spécialise dans l'étude de champignons spécifiques causant des maladies chez les plantes, comme le Sclerotinia du mûrier, le Botryosphaeria marconii (en) sur le chanvre, l'Elsinoe phaseoli sur les haricots de Lima[4], et deux pathogènes des roses: le Cryptosporella umbrina (en) et le Elsinoë rosarum (en)[3]. Elle est l'autrice d'études systématiques sur le genre Sphaceloma[5] et ses téléomorphes du genre Elsinoë en partenariat avec la Brésilienne Agesilau A Bitancourt[6],[7],[8].
Elle travaille sur les programmes américains hors USA (US foreign programs) jusqu'à la fin des années 1950. Elle se retire des services gouvernementaux en 1959 puis rejoint le laboratoire de Mycologie de l'USDA à Beltsville jusqu'en 1970 tout en continuant de travailler sur les Elsinoë et collaborant avec Bitancourt[9].
Œuvres[modifier | modifier le code]
- (en) Anna Jenkins et James G. Horsfall (en), « A Comparison of Two Species of Plectodiscella », Mycologia, vol. 21, no 1, , p. 44–51 (DOI 10.2307/3753857, JSTOR 3753857).
- (en) Anna Jenkins et A. A. Bitancourt, « Revised Descriptions of the Genera Elsinoë and Sphaceloma », Mycologia, vol. 33, no 3, , p. 338–40 (DOI 10.2307/3754772, JSTOR 3754772)
Prix, distinctions et affiliations[modifier | modifier le code]
Anna Jenkins devient membre correspondant de l'Académie brésilienne des sciences en 1956 et reçoit la médaille du mérite de Dom João VI en 1959. Les taxons fongiques nommés en son honneur comprennent Stilbocrea jenkiana, Sphaceloma annajenkinsii et Annajenkinsia[3].
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Palm 2008, p. 57.
- Palm 2008, p. 58.
- (en) Muriel J. O'Brien, « Anna Eliza Jenkins 1886–1972 », Mycologia, vol. 67, no 5, , p. 899–902 (PMID 1105171, DOI 10.1080/00275514.1975.12019823
, JSTOR 3758581, lire en ligne)
- Palm 2008, p. 59.
- Palm 2008, p. 62.
- (pt) « Equipe, incluindo dois professores do DFP, publica artigo desvendando grupo de fungos causadores de verrugoses em plantas », sur dfp.ufv.br/ (consulté le )
- (en) X.L. Fan, R.W. Barreto, J.Z. Groenewald et J.D.P. Bezerra, « Phylogeny and taxonomy of the scab and spot anthracnose fungus Elsinoë (Myriangiales, Dothideomycetes) », Studies in Mycology, vol. 87, no 1, , p. 1–41 (PMID 28373739, PMCID PMC5367849, DOI 10.1016/j.simyco.2017.02.001, lire en ligne, consulté le )
- (en-US) « Anna E. Jenkins », sur apsnet.org (consulté le )
- Palm 2008, p. 64.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- (en) M. J. Thirumalachar (en), « Dr. Anna Eliza Jenkins (1886-1972) - An Obituary », Hindustan Antibiotics Bulletin, vol. 15, , p. 73 (lire en ligne)
- (en) Mary E. Palm (auteur) et Jean Beagle Ristaino (en) (éditeur), « Anna E. Jenkins (1896–1972) – pre-eminent systematist of the scab pathogens in the genus Elsinoë and its anamorph Sphaceloma », dans Pioneering Women in Plant Pathology, APS Press, , 339 p. (ISBN 9780890543597, lire en ligne), p. 57-66
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la recherche :
Jenkins est l’abréviation botanique standard de Anna Eliza Jenkins.
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