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Aniba guianensis

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Aniba guianensis
Description de cette image, également commentée ci-après
échantillon type de Aniba guianensis collecté par Aublet en Guyane
Classification
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Equisetopsida
Sous-classe Magnoliidae
Ordre Laurales
Famille Lauraceae
Tribu Laureae
Genre Aniba

Espèce

Aniba guianensis
Aubl., 1775

Synonymes

Selon Tropicos (6 juin 2024)[1]

  • Aniba salicifolia (Nees) Mez
  • Aniba tessmannii O.C. Schmidt
  • Aydendron salicifolium (Sw.) Nees
  • Cedrota longifolia Willd.

Selon GBIF (6 juin 2024)[2]

  • Aniba salicifolia (Nees) Mez
  • Aniba tessmannii O.C.Schmidt
  • Aydendron salicifolium Nees
  • Cedrota guianensis (Aubl.) Raeusch.
  • Cedrota longifolia Willd.

Aniba guianensis est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Lauraceae. C'est un arbre d'Amérique du sud. Il s'agit de l'espèce type du genre Aniba.

Description

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Aniba guianensis est un arbre atteignant jusqu'à 25 m de haut[3].

En 1955, Lemée propose la description suivante de Aniba guianensis :

« A. guianensis Aubl. Grand arbre très rameux ; feuilles opposées ou verticillées par 3-4-5, à pétiole court convexe en dessous, en gouttière en dessus, d'environ 0,12-0,24 sur 0,03-0,08; oblongues ovales terminées en longue pointe, minces lisses entières ; inflorescences axillaires en grappes, pédoncule long filiforme, fleurs très petites, périanthe divisé profondément en 6 segments verts arrondis concaves, 8 étamines sur filets courts autour d'un disque portant l'ovaire, celui-ci arrondi, style avec stigmate, obtus. - (Aublet). »

— Albert Lemée, 1953[4].

Répartition

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Aniba guianensis est présent du Colombie au Brésil en passant par le Venezuela, le Guyana, le Suriname, la Guyane et le Pérou[3].

Aniba guianensis pousse au Venezuela dans les forêts ripicoles, à environ 50-100 m d'altitude[3].

On a isolé dans Aniba guianensis une néolignane : la guianine[5].

Aniba guianensis par Aublet (1775)
« 1. Bouton de fleur. - 2. Calice épanoui. - 3. Diſque. Étamines. - 4. Ovaire. Style. Stigmate. »
[6]

En 1775, le botaniste Aublet a décrit Aniba guianensis et en a proposé le protologue suivant[6] :

« 1. ANIBA (guianenſis). (Tabula 126.)

Arbor quadraginta-pedalis & amplius, ad cacumen ramoſiſſima. Folia bina oppoſita, auc tria, quatuor, quinque, verticillata, ovato-oblonga, acuta, glabra, integerrima, petiolata.

Flores minimi, racemoſi ; pedunculus communis filiformis, axillaris. Calix viridis. Lignum trunci aromaticum, citrinum.

Florebat Maio.

Habitat in ſylvis déſertis.


L'ANIBE de la Guiane. (PLANCHE 126.)

Le tronc de cet arbre s'élève à quarante pieds, ſur deux pieds de diamètre. Son écorce eſt épaiſſe, inégale, ridée & gerſée. Son bois eſt jaunâtre, peſant & aromatique; & en ſe deſſéchant il devient léger. Le tronc porte à ſon ſommet un grand nombre & groſſes branches, les unes droites, les autres inclinées qui ſe répandent en tous ſens. Elles ſont chargées de rameaux garnis de feuilles deux à deux, & par anneaux de trois, quatre, cinq. Elles ſont vertes, liſſes, minces, entières, oblongues, ovales, terminées par une longue pointe. On les a représentées de grandeur naturelle, de même que le bouquet de fleurs. Leur pédicule eſt court, convexe en deſſous, creuſé en gouttiere en deſſus. De l'aiſſelle des feuilles naiſſent des bouquets de fleurs placées à l'extrémité ſupérieure d'un pédoncule long & très grêle. Ces fleurs ſont très petites.

Le calice eſt d'une ſeule pièce, diviſé profondément en ſix parties vertes, concaves & arrondies.

Il n'y a point de corolle.

Les étamines ſont au nombre de huit, attachées autour d'un diſque qui porte l'ovaire ; leur filet eſt court. L'anthère eſt a deux bourſes.

Le piſtil eſt un ovaire arrondi, ſurmonté d'un style terminé par un STIGMATE obtus.

Je n'ai pas vu cet ovaire en maturité. On a beaucoup groſſi les parties de la fleur.

Cet arbre eſt appelle BOIS DE CEDRE par les habitans du Comté de Gène. On en travaille le bois pour faire des pirogues ; & ils prétendent que le tronc pourroit ſervir a faire des mats de navire.

Cet arbre croît dans les grandes forêts de la Guiane. Il étoit en fleur au mois de Mai. »

— Fusée-Aublet, 1775.

Notes et références

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  1. Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 6 juin 2024
  2. GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 6 juin 2024
  3. a b et c (en) Paul E. Berry (Eds), Kay Yatskievych (Eds) et Bruce K. Holst (Eds), Flora of the Venezuelan Guayana, vol. 5, Eriocaulaceae–Lentibulariaceae, Box 299, St. Louis, MO 63166-0299, MISSOURI BOTANICAL GARDEN PRESS, , 874 p. (ISBN 0-915279-71-1), p. 706
  4. Albert Lemée, Flore de la Guyane française : Tome I - Ptéridophytes à Droséracées, Brest, LIBRAIRIE LECHEVALIER, , 701 p., p. 642
  5. (en) Maria Vittoria von Bülow, Nidia Cavalcanti Franca, Otto Richard Gottlieb et Aura Maria Puentes Suarez, « Guianin: A neolignan from Aniba guianensis », Phytochemistry, vol. 12, no 7,‎ , p. 1805-1808 (DOI 10.1016/0031-9422(73)80408-X)
  6. a et b Jean Baptiste Christian Fusée-Aublet, HISTOIRE DES PLANTES DE LA GUIANE FRANÇOISE, rangées suivant la méthode sexuelle, avec plusieurs mémoires sur les différents objets intéreſſants, relatifs à la culture & au commerce de la Guiane françoiſe, & une Notice des plantes de l'Iſle de France. volume I, Londres et Paris, P.-F. Didot jeune, Librairie de la Faculté de Médecine, quai des Augustins, , 867 p. (lire en ligne), p. 327-328

Articles connexes

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Liens externes

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