Alunogène

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Alunogène
Catégorie VII : sulfates, sélénates, tellurates, chromates, molybdates, tungstates[1]
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Alunogène
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique Al2(SO4)3·17H2O
Identification
Couleur Incolore ; blanc, jaune pale à rouge à cause des impuretés
Système cristallin Triclinique
Réseau de Bravais a = 7,42, b = 26,97
c = 6,062 [Å] ; α = 89,95°
β = 97,566°, γ = 91,888° ; Z = 2
Classe cristalline et groupe d'espace Pinacoïdale (1)
(mêmes symboles H-M)
P1 (n° 2)
Macle Sur {010}
Clivage Parfait sur {010}, probable sur {100} et sur { 31 3}
Cassure Sub-conchoïdale
Habitus Rares cristaux aplatis à prismatiques, masses fibreuses, croûtes et efflorescences
Échelle de Mohs 1,5 - 2
Éclat Vitreux à soyeux
Propriétés optiques
Indice de réfraction nα = 1,473
nβ = 1,474
nγ = 1,480
Biréfringence Biaxial (+) ; δ = 0,007
2V = 31 à 69° (mesuré)
Transparence Transparent
Propriétés chimiques
Densité 1,72 - 1,77

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

L'alunogène est un minéral sulfate d'aluminium incolore à blanc (bien que souvent coloré par des impuretés, tel le fer qui se substitue à l'aluminium), fibreux à aciculaire. Sa formule chimique est : Al2(SO4)3·17H2O[2],[3].

La formule cristallochimique peut également être écrite comme : [Al(H2O)6]2(SO4)3.5H2O. Cette seconde formule montre que H2O se trouve à la fois comme ligand (forme en coordination) et sous une forme faiblement liée (cristallisation)[4],[5].

Étymologie et histoire[modifier | modifier le code]

Le minéral a été nommé d’après le mot latin « alum » pour Alun et le mot grec « genos » pour Origine en référence à son utilisation comme source d’alun. L'alunogène a été décrite scientifiquement pour la première fois en 1832 par François Sulpice Beudant.

Formation[modifier | modifier le code]

On le trouve souvent sur les parois des mines et des carrières comme minéral secondaire. On peut le trouver dans les zones d'oxydation de certains gisements de minerai ainsi que lors de la combustion de terrils de charbon (par exemple, comme produit de l'hydratation de la millosevichite). Il existe également sous forme de dépôt à basse température dans les fumeroles[2]. On le trouve en association à la pyrite, la marcassite, l'halotrichite, la pickeringite, l'epsomite, l'alun de potassium, la mélantérite et le gypse[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. a b et c Handbook of Mineralogy
  3. Mindat
  4. (en) « Alunogen R070601 », sur RRUFF (consulté le )
  5. (en) « Alunogen R060015 », sur RRUFF (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]