Alignement de la Grée Galot

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Alignement de la Grée Galot
Image illustrative de l’article Alignement de la Grée Galot
Menhirs n°2 et n°3
Présentation
Nom local alignement de la Croix des Pierres Blanches, alignement de l'Orme d'à-haut
Type alignement mégalithique
Période Néolithique
Visite libre d'accès
Caractéristiques
Matériaux grès et quartz
Géographie
Coordonnées 47° 42′ 44″ nord, 1° 35′ 29″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région Pays-de-la-Loire
Département Loire-Atlantique
Commune Lusanger
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Alignement de la Grée Galot
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Alignement de la Grée Galot
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Alignement de la Grée Galot

L'alignement de la Grée Galot, appelé aussi alignement de la Croix des Pierres Blanches ou alignement de l'Orme d'à-haut, est un alignement mégalithique situé sur la Lusanger dans le département de la Loire-Atlantique.

Description[modifier | modifier le code]

L'alignement est mentionné pour la première fois par Ogée en 1788 dans son Dictionnaire archéologique. Il comporte alors sept pierres. Dès le milieu du XIXe siècle, il n'en reste plus que cinq visibles, comme aujourd'hui. L'alignement a été dressé sur une hauteur à 42 m d'altitude dominant le ruisseau du Port-Sablon et la rivière de la Chère. Il s'étire d'est en ouest sur 13 m de longueur. Seules deux pierres sont encore debout (pierres n°2 et n°3 en partant de l'ouest).

Le premier menhir est une pierre en grès de 2,35 m de long sur 0,60 m de large désormais couchée au sol. Le second menhir est en grès quartzeux. Il mesure 1,20 m de haut sur 1,10 m de large. Le troisième menhir, de même nature, mesure 2 m de haut sur 1,40 m de large. Le quatrième est une dalle de quartz de 2,32 m de longueur sur 0,83 m de largeur. La cinquième pierre est un bloc de quartz qui fut brisé en deux parties en 1825 pour construire un pont sur la Chère, mais en raison de leur poids, les deux morceaux furent abandonnés sur place. Une sixième pierre est enfouie depuis 1847 sous la route voisine[1].

Folklore[modifier | modifier le code]

Selon Pitre de Lisle, des légendes locales rapportaient que des animaux fantastiques rôdaient la nuit autour des pierres[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Pitre de Lisle du Dreneuc 1882, p. 30-31

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Pitre de Lisle du Dreneuc, Dictionnaire archéologique de la Loire-Inférieure (époques celtique, gauloise et gallo-romaine), Nantes, V. Forest et E. Grimaud, , 313 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article


Articles connexes[modifier | modifier le code]