Alexandra Skotchilenko

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Alexandra Skotchilenko
Photographie d'Alexandra Skotchilenko, publiée dans un rapport Amnesty International (24 novembre 2022).
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Institut d'État russe des arts de la scène
Université d'État de Saint-Pétersbourg
Faculté des arts libéraux et des sciences de l'université d'État de Saint-Pétersbourg (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Distinction
100 Women ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Alexandra Iourievna Skotchilenko (en russe : Александра Юрьевна Скочиленко), aussi connue sous le nom de Sacha Skotchilenko, née le à Leningrad, est une musicienne et artiste russe, opposante politique à Vladimir Poutine, connue pour son opposition à la guerre en Ukraine. Elle est incarcérée dans l'attente d'un procès où elle encourt jusqu'à 15 ans de prison ferme.

Biographie[modifier | modifier le code]

Représentation de Sasha Skochilenko lors d'une audience au tribunal.

Alexandra Skotchilenko est née le 13 septembre 1990 à Leningrad, en Union soviétique, aujourd'hui Saint-Pétersbourg, en Russie.

Skotchilenko est une ancienne élève du College Smolny (en), le département des arts et des sciences de l'université d'État de Saint-Pétersbourg.

Elle est l'une des premières Russes à s'engager en faveur du traitement des maladies mentales en Russie, et publie un livre de référence sur ce sujet, en 2014, intitulé « Livre sur la dépression ».

Après avoir participé à une manifestation contre la guerre le 24 février 2022, Alexandra Skotchilenko est condamnée à une amende de 30 000 roubles.

Le 31 mars, Alexandra Skotchilenko est arrêtée pour « avoir mis des fragments de papier à la place d'étiquettes de prix, contenant sciemment de fausses informations sur l'utilisation des forces armées russes » dans un supermarché de Perekrestok. Les messages qui lui sont attribués comprenaient des informations sur la frappe aérienne du théâtre de Marioupol le 16 mars indiquant que « l'armée russe a bombardé une école d'art à Marioupol où environ 400 personnes se cachaient des bombardements », une action présentée par la justice russe comme motivée par la « haine politique envers la Russie »[1].

En vertu des lois russes récemment introduites sur les fausses informations, elle risque une peine pouvant aller jusqu'à 15 ans d'emprisonnement si elle est reconnue coupable[2].

Sa captivité est médiatisée par Amnesty International, qui s'engage à ses côtés pour la défendre et mobilise les acteurs internationaux en vue d'obtenir sa libération[3].

Le 16 novembre 2023, elle a été condamnée par un tribunal de Saint-Pétersbourg à sept ans d'emprisonnement pour avoir remplacé les étiquettes de prix des supermarchés par des slogans anti-guerre en 2022[4].

Références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]