Ahmed Maher (militant)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Ahmed Maher (activiste))
Ahmed Maher
Maher, 2010
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
أحمد ماهرVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités

Ahmed Maher (en arabe أحمد ماهر), né le à Alexandrie, est un des cofondateurs du Mouvement de la Jeunesse du 6 avril, un des mouvements d’opposition à Hosni Moubarak.

Ingénieur civil, il travaille pour une entreprise du BTP[1].

En , il lance avec Israa Abdel Fattah un appel à la grève générale, en soutien aux grévistes de El-Mahalla El-Kubra[2]. À la suite de la réussite du mouvement, il est plusieurs fois arrêté[3].

Ahmed Maher tente d’organiser plusieurs manifestations après la grève d’ à El-Mahalla El-Kubra[4]. En , il fait un voyage aux États-Unis où il rencontre des parlementaires, des informaticiens qui le conseillent pour se protéger sur Internet, et Omar Afifi[5].

En , il participe à l’organisation de manifestations protestant contre le meurtre de Khaled Saïd. Il soutient l’éventuelle candidature de Mohamed El Baradei à l’élection présidentielle de 2011[6].

Coordonnateur de son mouvement en janvier et , il y joue un rôle dans le déclenchement de la révolution égyptienne de 2011[7]. Il participe aux manifestations contre le dictateur[8],[9], mais est très tôt arrêté[5].

Ahmed Maher est aussi intervenu publiquement le dans le square McPherson à New York pour soutenir et conseiller le mouvement Occupy Wall Street ; il a notamment dit : « Nous sommes restés pacifiques, parce que nous voulions que des gens nous rejoignent » puis « si on utilisait la non-violence, sans tuer le moindre soldat, alors les gens nous aideraient. »[10],[11]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. CyberDissidents.org, Ahmed Maher
  2. Claude Guibal, Tangi Salaün, L’Égypte de Tahrir : anatomie d’une révolution, Paris : Seuil, 2011. (ISBN 978-2-02-103938-2), p. 71-72
  3. Claude Guibal, Tangi Salaün, op. cit., p. 73
  4. Sherif Mansour, Egypt's Facebook showdown, Los Angeles Times, 2 June 2008
  5. a et b Tangi Salaün, « Les cyberactivistes égyptiens "formés" par les Américains », Le Figaro, publié le 21 février, consultée le 18 mai 2011
  6. Carnegie Endowment for International Peace, Profile of Ahmed Maher, (accessed on 8 Feb 2011)
  7. Claude Guibal, Tangi Salaün, op. cit., p. 64
  8. Esam Al-Amin, From Counter-Attack to Departure Day, Counterpunch, 4 February 2011
  9. David Wolman, Did Egypt Detain a Top Facebook Activist? , Wired, 2 February 2011
  10. version originale : « We kept peaceful, because we wanted to attract people to us » et « If we used nonviolence, without killing any soldiers, then the people would help us. », traducation issue de Un leader de la révolution égyptienne conseille Occupy Wall Street
  11. (en) Spencer Ackerman, « Egypt’s Top ‘Facebook Revolutionary’ Now Advising Occupy Wall Street », Wired,‎ (lire en ligne)


Voir aussi[modifier | modifier le code]