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Adulaire

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Adulaire
Catégorie IX : silicates[1]
Image illustrative de l’article Adulaire
Adulaire du mont Adula, Suisse (7x6.5 cm)
Général
Classe de Strunz
Formule chimique AlKO8Si3 KAlSi3O8
Identification
Masse formulaire[2] 278,3315 ± 0,0034 uma
Al 9,69 %, K 14,05 %, O 45,99 %, Si 30,27 %,
Couleur incolore jaune reflet bleutés
Système cristallin monoclinique
Réseau de Bravais Centré C
Classe cristalline et groupe d'espace Prismatique
Macle Fréquent : (macle de Carlsbad, Baveno ou Manebach)
Clivage bon sur {001} et net sur {010}
Cassure inégale à conchoïdale
Échelle de Mohs 6 à 6,5
Trait blanc
Éclat Vitreux
Propriétés optiques
Pléochroïsme nul
Dispersion optique 0,012
Fluorescence ultraviolet faible bleuâtre à orangée
Transparence transparent à laiteux
Propriétés chimiques
Densité 2,56-2,628
Propriétés physiques
Magnétisme aucun
Radioactivité aucune

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

L'adulaire est une variété d'orthose, groupe des silicates, sous-groupe des tectosilicates, famille des feldspaths.

Inventeur et étymologie

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L’adulaire est décrite par le minéralogiste Pini.
Son nom est formé sur le mot latin Adula, qui désigne un massif des Alpes lépontines[3].

Comme l'orthose, elle est présente dans les roches plutoniques et métamorphiques. C'est la plus « ordonnée » des orthoses de basse température. Elle se rencontre typiquement dans les paragénèses alpines.

Il existe de nombreux synonymes[4] :

  • barium-adulaire, variété d'adulaire riche en baryum de formule idéale (K, Ba)Al(Al, Si)Si2O8. Trouvée à la mine d'Isagosawa, Morioka, Iwate Prefecture, Tohoku Region, Ile d'Honshu, Japon[8].
  • valencianite, variété d'adulaire décrite à Valenciana Mine, Guanajuato, État de Guanajuato, Mexique, Se présentant en cristaux contournés et enchevêtrés de couleur blanche à crème[9].
  • pierre de lune, variété d'adulaire qui peut être taillée comme gemme.

Gisements remarquables

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En France

  • Les meilleurs spécimens proviennent de Savoie et Haute-Savoie.
    • Chamonix, Haute-Savoie
    • Massif de l'Aiguille Verte
    • Glacier de L'A Neuve, Massif du Mont Blanc[10]
    • Savoie
    • Massif de La Lauzière : Bonneval-Tarentaise, La Baisse, Entre Deux Roches, La Grande Léchère, Col de La Madeleine, Petit Château, Roche Noire[11]
    • Lanslebourg : Mont-Cenis.
    • Vallée de la Tarentaise : Grande Glière, Pierre Château, Glacier de l'Invernet[12]

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Notes et références

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  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. Jean-Claude de La Métherie. Théorie de la terre, Volume 2, p. 194, 1797
  4. « Index alphabétique de nomenclature minéralogique » BRGM
  5. Nouveau dictionnaire d'histoire naturelle, Tome XI, Paris, 1817
  6. François Sulpice Beudant. Traité élémentaire de minéralogie, Volume 2, p. 107, 1832
  7. François Sulpice Beudant. Traité élémentaire de minéralogie, Volume 2, p. 106, 1832
  8. T. Yoshimura, et al (1954) Mem. Fac. Sci., Kyushu University, Ser. D, 4, 163-165.
  9. Joseph Louis Gay-Lussac, François Arago, Michel Eugène Chevreul, Éleuthère Élie Nicolas Mascart, Albin Haller. Annales de chimie et de physique, 1876
  10. S. Cuchet, C. Schnyder & N. Meisser. Les minéraux de L'A Neuve. Schweizer Strahler / Le Cristallier Suisse, Nr. 3, 2003, 28-37
  11. Roger De Ascenção Guedes, « La Lauzière : les espèces minérales », in Le Règne Minéral, hors-série no 6, Éditions du Piat, 2000, p. 24-39
  12. Roger De Ascenção Guedes et al., « Découverte de kaïnosite-(Y) au glacier de l'Invernet, Sainte-Foy, Haute-Tarentaise, Savoie », Le Règne minéral, no 54, 2003, p. 11-17