Adélaïde Perrin

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Adélaïde Perrin
Portrait d'Adélaïde Perrin (Histoire des églises et chapelles de Lyon. Tome 1 J.-B. Martin, BNF/Gallca).
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 49 ans)
LyonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Père
Jean Baptiste Robert Perrin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Parentèle

Adélaïde Perrin (Louise-Adèle Perrin), née le à Lyon et morte le dans la même ville est la fondatrice d'un hospice pour jeunes filles incurables rue Saint-Georges à Lyon.

Biographie[modifier | modifier le code]

Le père d'Adélaïde Perrin est un marchand commissionnaire [1]. Son frère Théodore (né en 1795), sera médecin et son frère Louis (né en 1799) imprimeur. Son neveu Louis Sainte-Marie Perrin a achevé la construction de la basilique de Fourvière.

Jeune fille catholique, Adelaïde s'occupe d'enfants pauvres et visite les malades, à domicile et dans les hôpitaux[2]. En 1819 elle est sollicitée pour prendre en charge une jeune fille, incurable, qui venait de subir un long traitement à l'Hôtel-Dieu[3], puis d'autres jeunes malades sont dans le même cas. Dans un premier temps Adélaïde obtient de sa mère l'autorisation de les accueillir dans les grands greniers de sa maison place Saint-Jean. Puis, installé rue Saint-Georges, elle est soutenue par les pouvoirs publics. En 1832, le conseil municipal obtient la reconnaissance d'utilité publique, et lui alloue une subvention annuelle de mille francs.

Lorsque Louise Adélaïde meurt en 1838, à 48 ans, 50 jeunes femmes sont accueillis dans l'hospice. Le nombre de personnes hébergées ne cessent d'augmenter : 100 en 1844. Le le cardinal de Bonald pose et bénit la première pierre d'un nouvel hospice[4]. L'abbé Vachet écrit, en 1902, "Aujourd'hui l'Hospice des Jeunes Incurables, vaste, aéré, propre, presque gai, dirigé par les sœurs de Saint-Joseph, donne asile à près de deux cents jeunes filles".

Hommages[modifier | modifier le code]

Plaque de la rue.

Une rue de Lyon, la rue Adélaïde-Perrin, porte son nom depuis 1854[5] ; elle commence rue Jarente, et se termine rue Bourgelat. Lorsque l'association Adélaïde Perrin, fête, en octobre 2019, son bicentenaire elle emploie 130 salariés et accompagne 200 personnes en situation de handicap mental ou psychique sur trois sites : Confluence, Vénissieux et Ainay[6].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Georges Ricard Adélaïde Perrin et les jeunes filles incurables : poésie , Lyon, 1875, H. Georg, 22 p. lire en ligne sur Gallica (Lyon)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Laurent Guillo, Louis Benoît Perrin et Alfred Louis Perrin, imprimeurs lyonnais, diplôme supérieur des bibliothèques, Villeurbanne, ENSSIB, 1986
  2. Henri Hours, « Adélaïde Perrin, 1789-1838 », Eglise à Lyon, 1996, n°2, sur museedudiocesedelyon.com,
  3. Jean-Baptiste Martin, Histoire des églises et chapelles de Lyon. Tome 1, Lyon, M, , 425 p. (lire en ligne sur Gallica), p. 328-330
  4. Ad. Vachet, A travers les rues de Lyon, Lyon, Bernoux, Cusin, Masson, , 518 p., p. 10
  5. Bruno Benoit, Dictionnaire de l'histoire de Lyon, Lyon, Stéphane Bachès, , 1504 p., p. 992-993
  6. « L’association d’Adélaïde Perrin, Lyonnaise, a fêté son bicentenaire », sur leprogres.fr, Le Progrès,