Zhang Hua

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 30 avril 2021 à 16:47 et modifiée en dernier par OrlodrimBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Zhang Hua
Nom de naissance Zhang
Naissance
Xian de Gu'an
Décès
Noms
Chinois traditionnel: 張華
Chinois simplifié: 张华
Pinyin: Zhāng Huà
EFEO: Tchang Houa
Zì 字: Maoxian 茂先

Zhang Hua (ch. trad. : 張華 ; ch. simp. : 张华 ; py : Zhāng Huà, 232 - 300) est un poète et homme d'état de la dynastie des Jin occidentaux (265 - 316).

On lui attribue le Bowu zhi (De toutes choses), une encyclopédie.

Biographie

Zhang Hua fit une carrière qui le conduisit de la garde de troupeaux de moutons à la direction de l'un des plus importants ministères, celui des Travaux publics. Il exerce diverses fonctions sous les empereurs Wu et Hui de la dynastie Jin. Sa nomination comme ministre des Travaux, couronnement de sa carrière, a lieu en 296. Mais, appartenant à la clique de l'impératrice Jia (en), il est exécuté lors de la rébellion de Sima Lun[1].

Son érudition était légendaire et l'on rapporte que lorsqu'il déménageait, il fallait trente voitures pour transporter sa bibliothèque[2].

Œuvre

Le Bowu zhi, monumentale encyclopédie dont il ne reste que quelques passages, lui est attribué[1]. L'ouvrage, conformément à son titre (De toutes choses), traitait de toutes sortes de sujets, en particulier de mythes et légendes. Il appartient au genre des zhiguai, recueils de faits étranges[3].

Son œuvre poétique, peu appréciée dans l'ensemble, est cependant remarquable pour ses poèmes courts et ses poèmes d'amour, genre qu'il est l'un des premiers lettrés à pratiquer[1].

Notes et références

  1. a b et c M. Kutler, dans André Lévy (dir.), Dictionnaire de littérature chinoise, Presses universitaires de France, coll. « Quadrige », 1994, rééd. 2000, p. 400-401
  2. Vadime et Danielle Elisseeff, La civilisation de la Chine Classique (Paris, Arthaud, 1987), p. 475.
  3. André Lévy, La Littérature chinoise classique, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », 1991, p. 85-86

Bibliographie

  • Anna Straughair, Chang Hua: A Statesman-Poet of the Western Chin Dynasty, Canberra, 1973

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :